Geneve

Lodwig a écrit:

[HRP : il n'était pas âgé de 6 ans jusqu'à son départ de Pontarlier]


Bon je me dois de répondre pour ces insultes... même si je n'en ai guère l'envie. Voyez-vous, à quoi bon se lancer dans de tels débats, si l'on considère avoir toujours raison, et si l'on se vexe à chaque répartie de son opposant, comme j'ai pu le constater à maintes reprises ? Je me demande... combien ont oublié le caractère Comtois en cette région, et combien l'ont jamais connu ? Vous nous parlez de coutumes... quand personne ne connaît celles Comtoises.  

Enfin bref, tout ça pour dire... Je ne savais pas qu'un fils putatif, ou adoptif selon votre choix, était si bien vu en ces terres... car oui jusqu'à son départ nul ne savait qu'il s'agissait de votre fils... Mais ma foi passons, ceci n'est pas le plus important, parlons des faits.

Le dit enfant décida de partir, nous voulions bien entendu le retenir, et l'avons chahuter un moment, amicalement, en début de soirée. Il se prit bien entendu au jeu, les Pontissaliens étant réputés pour leur caractère jovial et accueillant (voir fous). Une coutume veut que l'on baptise certains habitants dans un des lieux qui font la beauté de Pontarlier, son lac. Et une autre qu'aucun habitant ne refuse le verre de l'amitié. On ne refuse pas les coutumes, encore moins en portant la main sur ses aînés comme alors ! Nous lui avons donc fait respecter ces traditions. Ensuite, inconscient pendant plusieurs jours ? Le lendemain il était pourtant en pleine forme pour venir nous provoquer et semer la discorde entre moi et une autre personne... Je ne dis pas ça méchamment à son encontre, l'appréciant même, mais seulement pour parler des faits.

Vous parlez de représailles judiciaires... êtes vous témoin, appartenez vous à la municipalité de Pontarlier ? Car je rappelle que si la justice du Comté doit être appliquée, Pontarlier n'en demeure pas moins un franc-alleu depuis plusieurs siècles [HRP : je met de l'historique, ignorez si vous pensez que c'est inapproprié]. Mais si vous souhaitez répondre à notre "violence"... vous pouvez encore nous accuser de crime contre l'Empire, prendre notre belle ville pour des raisons obscures, clamant une appartenance à la coutume Sheptalienne !
Nous par contre, pour être attaqués sans raison sur le territoire Comtois, NOUS pourrions saisir la justice.

Vous insultez notre maire, qui ne fait que répondre diplomatiquement à vos attaques, gardant son calme comme tout homme d'état qui se respecte, enfin normalement à ce que je vois. Mais ma foi... plus rien ne m'étonne... Ah et au passage c'est pas parce qu'on devient "avoyère suprême de la cité-état de Genève" - ce sont mes propres termes - qu'on peut ne plus se sentir pisser. Oui je me fais vulgaire à votre instar, mais il faut tout de même bien répondre à vos insultes pitoyables.

Lorsque vous connaîtrez ne serait-ce qu'une infime partie du caractère Comtois, je poursuivrai ce débat avec plaisir. En attendant, je ne répondrai pas à d'autres insultes. Crachez votre venin dans le vide autant que vous le voulez, si cela peut vous faire plaisir !



Bonne soirée à vous, moi j'vais boire un coup et rire de vos bêtises avec des vrais Comtois.





Avant de partir, il se tourna vers ses camarades. "La pauvre... je la plains... Comme quoi le pouvoir ça rend vraiment mégalomane."

Du vieux mais sacré satyre Dwiral a écrit:

Cher Toi,
qui est si loin de nous, tu nous manques.

En notre bonne ville de Pontarlier, une coutume veut que les Loups, on en fasse de jolies chausses pour l'hiver.c'est confortable même si ça pue un peu le chien crevé et que l'on se trimbale toujours tout un ramassis de puce.
ça nous permet de marcher au chaud, et en plus, ça ne fait pas craquer la neige. Bref, pour la chasse c'est d'enfer.

Je suis sur que la ou tu puisses être, tu partages avec plein de gens la chaleur humaine qui te caractérise tant. Enfin, on se comprend.
J'ose croire que la missive que l'on m'a présenté n'est pas un message codé.
un moment, j'ai cru lire un petit rendez vous:
Toi, Moi, dans le lac, roucoulant et nageant telle deux gardon fretillant, se chatouillant la nageoire au clair de lune.

Je frémis d'avance devant tout cet amour que tu fais jaillir entre nos deux contrées, un véritable signe de paix en ces temps obscures.
car oui, disons le. tu es loin de nous maintenant.
Mais bon, toi et moi nous sommes loin de ce vieux dicton de jouvanceaux.
c'est plutot, en ce qui nous concerne" Loin des Yeux, tout dans le coeur".
car oui , je dois l'avouer. je pense a toi, cher toi.

Il parait que tu a un faible pour notre Coutume, grande question si l'en est. je pense que cela te dépasse. l'amour doit sans doute embrouiller ton esprit.
Je sais, il parait que j'ai cet effet. tu ne sera d'ailleurs pas la première a me le dire. pardonnes moi.

Et Pontarlier?
haaaa, quelle ville! la chaleur de l’absinthe dans la douceur d'une bière. tu rates quelque chose.
nous aurions été heureux, tout les deux, sur les remparts a chercher le vice.......lard.
Enfin, les mauvaises langues Pontissaliennes pourraient dire que " ton armée, tu sais ou tu peux te la coller? " mais bon, toi et moi, nous sommes au dessus de cela.
c'est devenu du serieux.


du physique.

Bigre, que je me languis de toi.


Loin des yeux, tout dans le coeur.

D.

Code:

hrp: a la demande de JD Lodwig, j'ai posté ici. car son perso n'étant pas membre du parlement, il ne peut répondre directement. et pour ceux se demandant qui est le perso Lodwig, c'est l'ancien maire de Pontarlier.
cordialement, JD Dwi

Brangwyn n'aimait guère les éclats de voix et les concours de "c'est moi qui a la plus grosse". Mais devant la gravité des événements et surtout des conséquences futures, il s'était décidé à venir au bureau de la diplomatie.

Bonsoir à tous,

Je suis Brangwyn d'Ofon-Adrouat, actuel maire de Pontarlier. J'ai eu vent de certains propos qui ont été tenus ici et je tenais à y répondre.

A vous d'abord Monseigneur, commença Brangwyn en se tournant vers Améphistophélès, et avec tout le respect que je dois à votre position, je crains que vous n'ayez lu trop rapidement le communiqué officiel de la mairie. Nous ne demandons aucunement des comptes à l'Empereur, bien au contraire ! J'en profite d'ailleurs pour réaffirmer notre grande obéissance aux autorités royales et impériales. Non, ce que nous demandons, ce sont les preuves que vous avez bien agi sur leurs ordres comme vous le prétendez. Auquel cas, nous n'aurions plus rien à dire à ce sujet.

Aussi, dans une volonté d'apaisement, nous demandons de nouveau que VOUS produisiez les preuves dont vous vous réclamez. Rien de plus. Je pense que vous n'aurez aucun mal à répondre à une demande aussi simple.

Brangwyn saisit ensuite les torchons qui portait la signature de Salami, faisant la moue.

Bon... Quant à cela... C'est vulgaire, plat, ça manque grandement de style dans l'injure. Mais soit... Nous actons.

Mais sur le fond... Bon... Laisser traîner son gamin dans les tavernes c'est déjà pas bien raisonnable. Ensuite, sur-réagir à un excès de franche camaraderie sans conséquence mortelle... Bon... J'allais parler de sucre mais même là on ne peut pas dire que la "victime" a été traumatisée vu qu'elle était pimpante le lendemain même. Mais soit... Acceptons que nous soyons un peu rustres dans nos manières, ce qui aucunement illégal. Que voulez vous, nous ne sommes que des ploucs. Nous ne pouvons à la rigueur nous excuser d'être ce que nous sommes mais qui peut juger de ce que le Très Haut a créé ? Hein ? Qui ?

Sur la forme par contre... Ah... Sur la forme... Brangwyn secoua tristement la tête. D'une part il n'y pas eu de plainte à l'issue de l'affaire. Donc je ne parlerai pas d'une procédure qui n'existe pas. D'autre part, au sujet des éructations des "Loups ouh ouh j'ai peur", je rappellerai simplement qu'en vertu de la législation franc-comtoise, aucune armée ne peut mettre qui que ce soit en liste ennemie si ce n'est pas explicitement demandée par la Sécurité Intérieure, le Connétable, le Capitaine ou la Franc-Comtesse. Par ailleurs les armées ne peuvent pas non plus choisir quelle village elle aidera ou non, vu qu'elle est censée obéir aux seuls Capitaines et Franc-Comte(sse).

Je n'oserais croire qu'une armée qui met sa loyauté en avant pour justifier ses campagnes devienne subitement séditieuse...

Quant à la mention d'abruti en chef, j'ignorais que mon titre officiel était connu au-delà des frontières de Pontarlier.

Brangwyn fit une pause, froissant les papelards pour les jeter au sol avant de reprendre.

Voilà, voilà... Excusez-moi d'avoir si longuement pris la parole mais je tenais à dire de nouveau que le communiqué de Pontarlier n'avait d'autre objet que d'apaiser les esprits et d'éclairer certains points qui semblent flous et qui créent les remous. J'espère que chacun participera de la même façon au calme des esprits.

Vu l'annonce du Roi de Lotharingie j'ai du suspendre Sire Dolgar de ses fonctions d'ambassadeur de Franche-Comté auprès de l'Helvétie.

Nous n'avons plus de contact auprès de ces voisins et j'ignore quelle est l'état de nos discussions avec eux vu l'absence de rapports d'activités récent. Souhaitez-vous que je reprenne le flambeau bien que les chances de succès soient à mon avis nulles ou voulez-vous abandonner toute tentative de discussion ?

Une troisième voie est possible, bien que je doute fortement de son applicabilité. Souhaitez-vous que Son Excellence reprenne ses fonctions malgré l'avis royal ?

Vous pouvez tenter la voie diplomatique, mais vu le courrier de cet homme à qui je viens de répondre, je doute qu'il y ait une chance de trouver matière à discuter.

Concernant Son Excellence Dolgar, l'annonce est explicite, vous avez bien fait de le suspendre.

Citation :

A Maethor De Furia, lieutenant général de ...

De Nous, Héloise Marie de Sparte von Riddermark,
Franc-Comtesse,

Lieutenant de Genève ? Je crois, Messire, que vous fassiez erreur puisqu'il me semble qu'à l'heure d'aujourd'hui, s'installe un gouvernement impérial sous la bannière de l'armée des Loups Gardiens. Ainsi donc, vous n'êtes lieutenant de rien.

La Franche-Comté est une terre impériale, son devoir est de servir l'Empire et l'Empereur, dans ses volontés, dans ses décisions. Votre torchon nous a donc été transmis, ainsi que votre ultimatum dont nous vous répondons de suite : Non !

La Franche-Comté ne supprimera pas l'agrément Comtois qui flotte dans l'enceinte de la ville de Genève.
La Franche-Comté restera indifférente aux chantages des Genevois qui ne nous impressionnent point. Vous pouvez pleurnicher autant que vous voudrez, ceci ne nous fait, ni chaud, ni froid.
La Franche-Comté ne subira plus jamais les viles menaces comme les vôtres à travers ce vélin, elle saura répondre par la force de nos armes à toutes tentatives d'attaques.
Ne comptez pas sur nous pour baisser nos braies devant vous, mais comptez sur nous pour faire couler votre sang si vous tentez une offensive sur notre sol.

Alors, relisez autant de fois que possible notre réponse jusqu'à l'intégrer dans votre cervelle, avalez-la et étouffez-vous avec, mais jamais, la Franche-Comté ne pliera devant les chantages et menaces, de qui que ce soit !

N'oubliez jamais notre devise : Comtois, Rends-toi ! Nenni ma foi !

Fait le XXI mars de l'an grâce MCDLXII au Castel de Dole,

Pour la Franche-Comté,

Héloise Marie de Sparte von Riddermark,
Franc Comtesse.

Citation :

Non, ce que nous demandons, ce sont les preuves que vous avez bien agi sur leurs ordres comme vous le prétendez. Auquel cas, nous n'aurions plus rien à dire à ce sujet.

Aussi, dans une volonté d'apaisement, nous demandons de nouveau que VOUS produisiez les preuves dont vous vous réclamez. Rien de plus. Je pense que vous n'aurez aucun mal à répondre à une demande aussi simple.

-la lecture des annonces du Régent devenu Roi me semble être une piste intéressante.

Citation :

Que voulez vous, nous ne sommes que des ploucs. Nous ne pouvons à la rigueur nous excuser d'être ce que nous sommes mais qui peut juger de ce que le Très Haut a créé ? Hein ? Qui ?

-Le Très-Haut ne crée pas les gens pour les faire taper sur des gamins mais pour aller au paradis Solaire. Comme si le Très-Haut créerait les gens avec leurs défauts "tiens toi tu seras violent, voilà" non, ce n'est pas comme ça que cela marche. Du reste, toute personne un peu sensée a le devoir d'avoir un jugement moral, pas sur les personnes mais sur les comportements en général. C'est dans Christos. On peut tolérer bien des coutumes tant qu'elles ne s'opposent ni à la Foi ni à la Vertu. Jeter les mômes dans des lacs va contre l'un et l'autre. Surtout après les avoir roué de coups.

Comme je le dis souvent, l'honneur des ploucs n'a jamais été d'être des gens idiots cher maire, j'en ai été un moi même et je n'ai jamais tabassé personne. Et tous les ploucs que je connaisse ne se comportent pas ainsi, Dieu merci. Alors le coup de jouer sur votre plouquitude pour excuser des passage à tabac, sans façon. Comme si seulement les théologien savaient qu'il ne faut pas tabasser les gens... C'est absurde.


Sur l'annonce, je ne peux que me féliciter et me réjouir de cette clarification qui va dans le bon sens. Comme je le disais, j'ai voulu terminer l'ère de la peur, je suis content de ne pas être le seul.

Citation :

La lecture, la lecture... Mais savez-vous le nombre de documents produits par les différentes administrations ?!?!? Avec tous les échelons existants ?!?!? Non, non, non... C'est pas humain tant de paperasses. Si vous avez le temps de tout lire, tant mieux pour vous. Mais moi je ne suis qu'un pontalissien très casanier qui a déjà du mal à savoir comment avance une barque... Donc si jamais vous voulez nous les présenter ici même, cela permettrait à chacun de se faire une idée de la teneur exacte des écrits. Nul doute, qu'avec une mission d'une telle importance vous avez toujours ces documents sur vous. Je ne saurais croire qu'une éminence telle que vous ne porte pas en permanence des actes d'une telle importance.

-Est-ce que je ressemble à votre secrétaire particulier?

Citation :

Aaaaaah... La théologie... Mais vous savez bien que Christos a dit : "Le bonheur réside dans les choses simples, et non dans les raisonnements compliqués qui rendent les gens malheureux". Ça aussi c'est dans Christos, le fameux bouquin qu'on trouve dans toutes les bonnes églises. Quand elles ne sont pas vides évidemment. Alors la théologie je la laisse à ceux qui ont du temps... Voyez, on y revient toujours. C'est comme le tourisme à Genève, c'est bien pour les gens qui ont des loisirs.

-Pour trouver mille excuses pour justifier une violence inutile là vous savez utiliser les raisonnements, quand il s'agit de comprendre la science de Dieu "Théo Logos" c'est à dire le discours sur Dieu, là, vous êtes redevenu un simple pontalissien casanier... Vous vous payez ma tête.

La théologie n'est pas un ensemble de raisonnement compliqué qui rendent les gens malheureux, c'est quelque chose d'assez simple quand on prend la peine de s'y intéresser. Après, quand on ne veut pas réfléchir, ma foi, fatalement, on y arrive pas.

Citation :

Et puis il n'a jamais été question de violence. Mais bien d'accueil coutumier pontalissien. Une sorte d'initiation. Rude peut-être mais malgré tout innocente dans le fond. Un simple chahut qui aura été mal perçu par un enfant trop habitué au confort. Enfin je dis ça... Je dis rien...

-Mais vous vous écoutez parler? je n'ai jamais entendu autant d'ânerie à part quand Dwiral ouvre la bouche... ça aussi ça fait partie du coutumier pontalissien?

Franchement, ne dites rien, quand vous parlez vous perdez en silence ce que vous gagnez à vous enfoncer.

Citation :

Et puis j'ai dit plouc pas idiot. Vous confondez rusticité et bêtise. Pis jeter les mômes dans les lacs n'est jamais qu'une démonstration moins symbolique que celle du baptême aristotélicien. Voyez... Rien de bien terrible... Je n'oserais croire qu'un homme tel que vous, si prompt à fendre le crâne des hérétiques, puisse être choqué par quelques bourrades qui n'ont rien à envier à celles des casernes.

-C'est vous qui vous décrivez comme un plouc avec fond deb êtise, pas moi. Quelqu'un qui ne veut pas réfléchir j'appelle ça un idiot, quelqu'un qui ne veut pas réfléchir sauf quand ça l'arrange, j'appelle ça un malfaisant. Ensuite, dire que jeter des mômes dans les lacs s'apparente au baptême aristotélicien frôle le blasphème. Merci de ne pas mêler les sacrements à vos élucubrations et vos coutume obscure, coutumes contre lesquelles l'Eglise a toujours lutté et contre lesquelles elle luttera toujours.

Ensuite, vous confondez le fait d'agresser quelqu'un qui ne vous a rien fait, avec le fait de défendre la Foi quand elle est agressée. Vous voyez, ce que vous appelez des raisonnements compliqués sert à penser, et penser c'est distinguer.

Brangwyn écouta attentivement le prélat, tout prêt, là. Enfin il écouta surtout jusqu'à "Pour...". Presque sans réfléchir, Brangwyn répondit alors sur le même registre.

Bla blo bli blo blu, bla bla bla !  Bla ? BLAAAAAA ! Blou blou blou blou... Froncement de sourcil. Blu blu blu blu... Bêêêêêê... Petite pause pour faire son effet. Poum !

Mais le jeune maire réalisa que son interlocuteur pourrait s'offusquer qu'un simple gueux ose s'exprimer comme un digne ecclésiastique. Ou pis encore !... Il pourrait ne rien comprendre. Aussi, s'excusa-t'il gentiment.

Hum... Pardonnez-moi, j'aime à faire quelques vocalises pour mieux préparer mes propos, et en plus ça détend les muscles du visage. Mais je pense que vous me comprenez vu la fraîcheur de votre Auguste Figure. Donc passons ces questions techniques...

Concernant les coutumes pontissaliennes, primo ce n'était pas le sujet central, secundo nous sommes d'accord pour dire que nous ne serons jamais d'accord et tertio ce ne sont pas ces coutumes qui sont à l'origine de la prise de Genève. Donc passons.

Au sujet de Genève d'ailleurs, qui est quand même la raison du débat en ces lieux, je constate simplement que vous n'êtes pas en mesure de produire la preuve attestant que votre campagne constitue une mission Impériale comme vous le prétendez. Point. Brangwyn sentait le rouge lui monter aux joues et sa voix se fit plus forte.  Y a pas à discuter. Soit vous pouvez le prouver, soit vous pouvez pas. C'est pas une histoire de secrétaire particulier ! Parce que moi aussi je peux dire que l'Empereur m'a missionné pour lancer des boules de boues sur le curé. Grimaçant, Brangwyn prit alors une voix de gamin débile. J'aiii-le-vélin-dans-ma-poche-mais-j'vous-l'mooontreeraai-paaas-na-na-na !!!! Gné gné gné !!!

Retrouvant sa calme attitude habituelle, Brangwyn secoua la tête en gonflant les joues pour retrouver son calme, manie courante chez lui et qui lui avait valu à une époque le surnom de "l'homme qui secoue la tête en gonflant les joues pour retrouver son calme". Il reprit d'un ton posé.

En conséquence, soit vous n'avez pas été missionné, soit vous aimez le conflit et vous refusez de calmer cette discussion. Remarquez, je ne juge absolument pas hein... Je suis bien trop petit d'ailleurs pour apprécier un sommet tel que vous. Non, non, les personnes présentes dans cette pièce se feront très bien leur opinion par elles-mêmes.

Sur ce, excusez moi, je rentre à Pontarlier, j'ai encore deux trois croches-pieds à faire à des petits vieux et quelques cailloux à jeter dans les fenêtres des gentils citoyens.

Sur ces mots, et après les salutations d'usage, Brangwyn quitta la salle sans se retourner, peu surpris de n'avoir récolté que des mots.

Pour information:

Citation :

À la prétendue nouvelle Genève,
Aux Genevois de toute nature,
À tous ceux qui liront ou se feront lire,

Nous, la Landsgemeinde, le Landrat et le Landammann de Schwyz, en représentant, gérant et protégeant le Canton souverain et indépendant de Schwyz, en honorant, respectant et défendant la Sainte Église Aristotélicienne Romaine qui est liée à notre vallée depuis son indépendance à l’An de Grace 1291,Condamnons les actes des racailles de l’Empire qui se sont faites des fidèles de la Créature Sans Nom en ambitionnant la destruction de l’amitié entre la Confédération Helvétique, ses cantons et l’Empire,en briguant la destitution et la persécution des autorités bourgeoises genevoises et associées,en visant le harcèlement grave des relations entre la Sainte Église et les fidèles Aristotéliciens, et en aspirant à créer un empire de boue et de crasse, admirant la Créature Sans Nom,Déclarons hors la loi sur le sol des cantons partenaires de l’entente juridique schwytzoise,prêtes à être rouées, pendues et apportées sur un plateau d’argent pour être décapitées,  la chienne opprimante Sarani de la Fiole Ébréchée dit «la Folle», maîtresse d’Asmodée,le cochon étranger Starkel l’autoproclamé Saint dit «le Bizarre», favori du Léviathan,Son Eminence dévoyé Aristokeles de Valyria dit «le Mystifié», intoxiqué de Belial,et chaque sale pièce d’ordure qui se ralliera aux dires et actes des usurpateurs,Appelons les Genevois, les Sédunois, les Bocans, les Fribourgeois, les Soleurois, les Lucernois, tous les autres qui se sentent comme des Confédérées, et naturellement et surtout aussi les Schwytzois,de se lever contre le bras de la Créature Sans Nom, de s’opposer à la voix de la noblesse infâme,de s’armer d’épée et de courage infini et de prendre position contre le sale coup des impériaux, de se révolter contre l’oppresseur qui n’a pu ni voulu ni peut ni veut ni pourrait et ni voudrait respecter l’indépendance, la souveraineté, les traditions, la liberté et libéralité de notre belleunion éternelle la Confédération Helvétique,  et de les virer à jamais de notre sol sacré.


Qu’Aristote guide votre esprit, que Christos guide votre âme et
que le Saint Meginrad d’Einsiedeln guide votre bras. Le Très Haut,
Déos l’omniscient et omnipotent, aide les fidèles. Pro Confoederatio!

Ce cinquième mars de l'An de Grace 1462 dans l'Église d'Einsiedeln, Esp Resso di Locarno, Landammann et Hauptma a.i.Shadow Abegglen, Landrat, Juge et Chef d'oriflammeCappu Ccino di Locarno, LandratOrgetorix le Pêcheur, LandratKeltoi le Fromager, LandratTobias, Landrat et ProcureurMegumi, LandratAriovist, Landrat

des amis m'ont fais parvenir ceci.