[clos] TALP - Brigandage Lidia sur Aurius [24/02/1460]

Lidia a fait l'objet d'une plainte d'Aurius pour agression et tentative de brigandage.
Le méfait a été commis le 23 février 1460 entre la ville de Grandson et Pontarlier (nœud n°554)

Dossier



Lidia est actuellement en Franche-Comté.

Citation :

Dernier village où ce personnage a été recensé: Pontarlier [Franche-Comté], aujourd'hui à 8h18.Dernière connexion le 24 Février 2012

Citation :

*Brigandage. Encore, décidément, ça n'arrête pas pour le moment. Enfin ici c'est une tentative, mais tout de même, pouah. Héloise se lève, la première et se tourne vers le juge pour expliquer les faits. *

Votre honneur,
Accusée Lidia,

Nous nous retrouvons ce jour pour le début du procès contre Dame Lidia, qui se voit accusée de tentative de brigandage à l'encontre d'Aurius, la nuit du 23 février 1460 entre Grandson et pontarlier.

L'accusée par ce fait se rend coupable de non-respect des lois du CODEX suivantes :
Chapitre 2 : Les crimes et délits,
Le brigandage,

Nous considérons que le brigandage est un acte lâche et vil qui voit d'honnêtes citoyens se faire dépouiller sans que la Justice ne puisse leur apporter le réconfort qui leur est du, en conséquence de quoi, nous, peuple franc-comtois, décidons de passer par le fil de l'épée tous les brigands et de leur confisquer tous leurs biens indument volés.

Considérons l'alinéa 1 :

Alinéa 1 : Constitue un acte de brigandage, tout acte ou tentative d'agression et/ou de vol sur une personne.


Monsieur le juge, Dame Lidia se voit accusée de Trouble à l'ordre public pour cette tentative de brigandage
Dame Lidia, vous pouvez faire appel à un avocat si tel est votre choix, dont voici la liste si joint.

https://chateau-de-dole.forumactif.com/t34323-barreau-d-avocats-de-franche-comte

Fait à Dole par Héloise Marie de Sparte le 24 février 1460.

Citation :

Première plaidoirie de la défense
*Lidia arriva au tribunal de bonne heure comme il lui avait été demandé par courrier, elle se présenta à la barre, boitillant légèrement, s'aidant d'un bâton pour progresser à travers la salle.

La Corleone s'arrêta au parloir et prit la parole d'une voix cassée et troublée, presque choquée*

- "M'sieur le Juge, je ne comprends pas les faits qui m'sont reprochés. Je ne faisais que d'arriver de Grandson pour continuer mon chemin vers l'ouest quand j'ai été agressée par un homme et là, comble de l'ironie, c'est moi qui suis accusée du crime dont je suis la victime !!!

Je n'en crois pas mes yeux...

Bien sûr, je vais appeler un avocat, j'compte bien me défendre par les mots au maximum étant donné que par la force, j'ai succombé sous les attaques de ce satané brigand il y a quelques jours...

Mon avocat sera messire Imladris."

*La française secoua la tête et s'installa sur une chaise*

Citation :

La défense a appelé Imladris à la barre

Un rappel à Imladris ne ferait pas de tord?

Citation :

La défense a appelé Imladris à la barre
Voici son témoignage :
Honorable Juge,
Madame le Procureur,

Je suis ici pour représenter dame Lidia face aux accusations du ministère public. En effet, ma cliente et moi-même nions les faits tels que la procure essaie de les faire passer.

D�ailleurs, je vous invite à lire le dossier fait par la gendarmerie. Nulle part, il n�est fait mention d�une plainte contre ma cliente. Le dossier a été créé de toute pièce sans aucune plainte�

Oui, monsieur le Juge, vous entendez bien, il n�a nulle part trace d�une plainte faite par sire Aurius. Il va de soit que j�ai demandé à la Prévôté ce qu�il en était de la dite plainte. Selon le gendarme, la victime ne savait pas où aller et a écrit au maire qui l�a transmis à la Prévôté.

Fort bien� Jusque là ça va excepté que nulle part dans le dossier, nous voyons la lettre ou les propos du maire. Ni même une lettre de la Prévôté auprès de la victime pour confirmer sa plainte�

Je rappelle tout de même que selon le livre III, chapitre 4, article 1 et 2 que la procédure est assez claire. L�article 1 traite essentiellement des informations importantes sur le délit tandis que l�article 2 précise comment et qui peut porter la plainte. Hors nous n�avons nulle part trace de plainte du plaignant ni du maire�

Où allons-nous si nous lançons des procès sans plainte clairement écrite ? Il suffit que je sois gendarme, je décide de créer un dossier contre quelqu�un que je n�aime pas et hop, procès. Je dirais seulement que le maire m�a transmis une plainte venant de quelqu�un d�autres�

Je suis donc obligé de constater que dès le départ, ma cliente n�a bénéficié d�aucune présomption d�innocence. Aucune plainte, aucune enquête� Excepté une gravure dans le dossier dont j�émets la plus grande réserve.

D�ailleurs, dans l�article 1 que j�ai précédemment cité, il est dit, je cite : « - Eventuellement la preuve du méfait (screen) qui restera uniquement dans le sujet de plainte. »
Cet article fait référence aux gravures de plainte. Néanmoins, vu le silence de la loi, je présume que ce fait doit être étendu à toutes les autres gravures.

Dans tous les cas, je constate qu�en plus de recourir à des ouïs dires qui ne sont pas des preuves selon la coutume ; la prévôté se base sur des gravures dont je doute de l�authenticité. Je pense que la Prévôté aurait dû faire enquête au lieu de se baser sur des jolies gravures. En tout cas, la loi semble interdire les gravures des dossiers ce qui n�a pas été fait pour le présent dossier.

Dans tous les cas, messire le juge, avant de passer sur le fond de l�affaire, nous pouvons dors et déjà dire que l�enquête n�a pas été menée comme elle aurait du l�être au vu de la gravité des faits.

Citation :

Votre honneur.
Monsieur l'avocat.
L'accusée Lidia a été prise sur le fait par messire Aurius. Fort heureusement il a pu se défendre, tant bien que mal et s'en est sorti indemne.
Remettons désormais les événements dans l'ordre chronologique pour que tout soit compréhensible et correct.
Dans la nuit du 23 février 1460, Lidia tente avec fourberie de détrousser messire Aurius, ce qui est, comme je l'ai énoncé dans la loi que j'ai lue tout à l'heure, un crime. Toute tentative de brigandage ou de vol est punissable par la loi.

Messire Aurius s'est plaint du méfait auprès de la gendarmerie. La preuve du méfait, votre honneur, est que messire Aurius a reconnu sa voleuse. Elle a été vue mainte fois en taverne il a bien pu reconnaitre la Dame, le gendarme en charge du dossier à lui-même rencontré l'accusée en taverne et a pu la reconnaitre si messire Aurius l'a décrite... Boitez donc, Dame Lidia, il n'en est que votre visage reste inchangé. Certes, elle n'a rien volé, mais il a été dit, dans le dossier, qu'elle a tout de même TENTE de voler !

Constitue un acte de brigandage, tout acte ou tentative d'agression et/ou de vol sur une personne. Navrée Dame, mais les paroles s'envolent peut-être mais les écrits et les actes restent.

Pour la cohérence et la validité de la plainte, j'appelle Dame Delfia, maire de Pontarlier à venir témoigner dans cette affaire, qu'elle nous explique la plainte est bel et bien passée par chez elle.
Vous pouvez comprendre, monsieur le juge, que pour un voyageur il n'est pas simple de savoir où s'adresser pour porter plainte, et qu'il est totalement compréhensible que messire Aurius soit passé par la mairie du village.
Votre honneur, pour peine je réclame une journée de prison et une journée au pilori.
Et j’appelle Dame Delfia à venir témoigner dans cette affaire.
*Elle s’assoit et ferme son dossier*
Fait à Dole par Héloise Marie de Sparte le 16 mars 1460

Citation :

La défense a appelé Imladris à la barre
Voici son témoignage :
Imladris se leva pour la plaidoirie.


Monsieur le juge, je vois que madame le procureur utilise toute l�ingénierie de la rhétorique et quelques tours de passe-passe pour vous convaincre.

Mais la vérité est claire, limpide et, somme toute, brutale.

Ma cliente, ici présente, est innocente des faits qu�on lui reproche et cela pour plusieurs raisons.

La première raison est qu�il n�y a pas de preuves. Je n�ai vu aucune preuve matérielle pour le prouver. Vous me direz, c�est normal, la victime a pu se défendre et se sauver. Possible c�est pourquoi j�en viens à la seconde raison.


Il n�y a pas de témoins oculaires. C�est la parole de la victime contre ma cliente. Et là, nous avons un problème, la victime ne témoigne pas. Allez savoir pourquoi. Donc comme dit l�adage, les absents ont toujours tort.

Maintenant, madame le procureur appelle la mairesse Delfia a témoigné pour confirmer qu�elle a bien reçu une plainte.
Sur ce point, je dirais plusieurs choses. C�est avant tout un aveu de culpabilité de madame le procureur sur le dossier mal ficelé de la Prévôté. En effet, si madame le maire a bien signalé le méfait à la Prévôté, ce que rien ne me prouve dans les archives prévotales, il n�y a rien dans le dossier pour le prouver. En clair, il y a clairement un aveu de vice de procédure car le traitement de la plainte et du dossier se sont mal fait.
Ensuite, je pointe un second élément. Le ouï-dire. Monsieur le juge conviendra que si madame le maire confirme qu�elle a reçu l�affirmation d�un tiers d�un brigandage, elle ne fera que répéter un dire d�un tiers. Hors un ouï-dire ne peut être pris comme preuve de culpabilité au sein de cette cour sauf si celui-ci est confirmé par le tiers en question.

Donc nous avons le traitement d�un dossier de gendarmerie sans plainte effective, l�absence de témoins et même si il y en avait un, ce témoignage ne pourrait être confirmé, le ouï-dire de madame le maire ne peut pas être pris en compte.

Maintenant, sur l�affaire même, ma cliente est innocente et n�a rien à se reprocher. Par contre, je me demande si ce n�est pas la Franche-Comté qui fait de l�excès de zèle avec un dossier vide.

D�ailleurs, celle-ci confirmera qu�elle ne faisait que voyager en toute simplicité. Maintenant pourquoi a-t-elle un procès ? La vengeance ou la jalousie de quelques uns.

Imladris se racla la gorge

Attendu les vices de procédure quant aux traitements de la plainte ;
Attendu l�absence de plainte écrite que ce soit du plaignant ou du maire ;
Attendu de l�existence d�un seul témoignage non corroboré (et non confirmé) ;
Attendu le ouï-dire de madame le maire ;

Nous demandons à la cour de Justice la relaxe de ma cliente pour les faits qui lui sont reprochés.

Citation :

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.
*La joie du brigandage, il en pleuvait ces temps-ci, à croire que la vie de venait vraiment chère pour les simples paysans et vagabons, ou que les autorités avaient des soucis à se faire respecter en certains endroits. Peu importe, un délit restait un délit, un crime un crime, et toute personne trainée devant la justice devait répondre des actes qui leur était reprochés. Cette fois, l'histoire était un peu plus folichonne que les autres, en effet, à en croire les plaidoiries, le brigand avait les yeux plus grand que la bouche et s'était attaqué à une cible peu farouche.

Votre histoire est étonnante dame ... J'ai du mal à y croire, en ce sens ou je vois mal un brigand porter plainte contre sa victime, et encore moins la victime ne pas porter plainte et à peine évoquer qu'elle est victime dès le début.

Quoi qu'il en soit, je constate que votre joli visage âbimé par le retour de votre victime témoigne d'une punition déjà assez grande face à votre tentative que pour en plus vous envoyer dans les géôles de Dole. Pour moi, la punition a déjà été donnée, la justice sera donc clément à votre égard.
Mais gare, nous ne serons poins aussi clément face à d'éventuelles récidives de votre part sur notre territoire.

Gardes, veuillez défaire les liens de l'accusée, La séance est levée, la cour décide de relaxé l'accusée.

*Il frappa du marteau

Dame, gardez-à l'esprit que la justice ne sera pas toujours aussi clémente avec vous, en espérant ne pas vous revoir ici!