[RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.

Quelques gestes brusques de la main autour de sa tête. Avec le beau temps, revenaient les bestioles qui vous arrachent morceaux par morceaux la peau du cou. Rien à voir avec une masse barbue en armure luisante qui vous balance sa lame tête, mais pourtant, elles arrivaient à vous faire perdre même le peu de patience que vous aviez mis à votre paquetage au départ d’une campagne. L’odeur ou les parfums au savon probablement. S’évitant bien de se retourner à la capitale qui s’éloignait, il respectait à la lettre sa conduite de toujours : À quoi bon regarder derrière, puisque nous allons y revenir ?
Était-ce seulement pour ne pas avoir à penser qu’il pourrait ne plus la revoir ? Possible aussi. Sinon, il avait toujours avancé pour ne pas reculer. Un; virer Bobyzz et écarter les Spartes. Deux ; prendre Dole incapable de défendre ses terres et la secouer un peu. Trois; Allez chercher ce qui nous avait été pris et quatre, aller…

Sénéchal ? Fournier, palefrenier des écuries militaire. J’ai pour vous un cheval de la part du capitaine Kranelamarmotte.

Sortant de ses réflexions pour jeter un regard à l’homme qui arrivait à sa hauteur, l'artilleur tourna un peu les épaules pour observer l’équidé du haut en bas. Une jambe fine, overo, le chanfrein allongé comme la blanche de …

Où vous avez eu ce cheval soldat ?? Il était aux écuries de Dole ?

Oui sénéchal. Un cheval qui a suivi l’entraînement depuis plus d’un an. Il se nomme Odis.

Fronçant un peu les sourcils, il observa à nouveau l’animal et esquissa un léger sourire en répondant au jeune palefrenier.

Oidche. Il se nomme Oidche Foghar. C'est du gallois. Faite le porter au compagnon Wiloose qui marche derrière avec les fantassins. Qu’il en prenne soins. C’est un bon cheval, j’en suis certain. Merci. Oh…dites, vous avez l’autorisation de faire route avec nous ? Non ? Je vois. Retournez vite à Dole et remercier le compagnon Krane euh..enfin..le capitaine Krane pour moi.

Saluant l’homme en vitesse, il regarda les deux bêtes faire volte-face et reprendre le trot vers l’arrière. Bon sang. Comme il était droit et fier le Foghar. Nuit d’automne. Le soir où il s’était fait bousillé le genou gauche en lui donnant naissance aux écuries de la milice avec la rousse et Leconquerant.
Secouant un peu la tête pour chasser ses souvenirs, il jeta un œil par-dessus son épaule et voyant revenir le palefrenier dans un nuage de poussière.

Sénéchal ! Veuillez m’excuser à nouveau. J’avais oublié ceci. De la main du régent de Dole. Tenez.

Se passant la main nerveusement sous le nez en regardant le parchemin tendu, Zéphirin quitta la tête de la colonne, tira aux cuirs de sa bête et attrapa du bout des doigts la missive. Arfff !! Foutu contre ordre. Il n’allait pas revenir. Qu’ils aillent au diable ! Il avait dit qu’il ferait, il allait faire ! Déchirant rapidement le sceau en grommelant, il éloigna un peu la missive à ses bras et plissa les yeux les dents serrés. Rapidement, ses muscles allaient se relâcher et ses grognement faire place à un marmonnement soutenu, allant même jusqu’à lui faire relever un peu le menton et redresser le dos. C’était bien la première fois qu’il recevait une aussi bonne et agréable missive de la part d’un parlement ! Et encore, d’un régent !

Merci soldat. Faite suivre au Franc-Conte Debenja que nous allons faire pour le bien de la Franche-Comté et lui ramener ses fils et filles.

Repliant lentement la missive en la plaçant à sa poche, il autorisa du bout des doigts le palefrenier à quitter et arracha de sa ceinture ses gants en cuir de vache, qu’il enfonça doigts par doigts en regardant du haut de son cheval passer lui ceux et celles avec qui il allait chercher, ce qui jadis était à eux. Hochant la tête à la gouverneure, il fit de même à la comtesse Macricri , sourire en coin à madame Epson avant de saluer les doigts à l’arcade Daredekan et Greenwarrior.

Plusieurs nouveaux ensuite, mené par des gens de confiance comme le lieutenant Jasona et le compagnon ingénieur Adrien, et plus loin, Sieur DeGuérande, Imladris et le Wiloose fraîchement monté sur sa bête. Se remettant en marche au passage des chariots de l’intendance, il amorça discussion sur le matériel, la route serait longue, aussi bien rendre l’utile à l’agréable et connaître l’inventaire, avant…d'en avoir besoin. Écoutant le charettier lui faire l'énumération de ce qui avait été pris, il se gratta doucement le menton en regardant derrière lui et un peu plus loing au devant. Lassa ? Où était son infirmière personnel depuis presque toutes les campagnes ? Et la médecin qui voulait les clés de Dole ? Elle y était embarquée ?

Oh ! Oui..euh..pardon l'ami, oui..bien sûr..je vous écoute. Alors...vous euh..vous disiez ?

L'armée s'était mise au pas sous les aboiements du Sénéchal, et faisait route vers les terres françaises. C'était la première fois que Wiloose quittait les terres comtoises, et il regardait régulièrement en arrière, la visière de son bassinet relevée, s'éloigner le château de Dole. Il sourit néanmoins en pensant à cette troupe qui partait pour laver l'affront qui en tachait encore les remparts.

Bien qu'inexpérimenté, il s'était placé à l'avant de sa section, emmenée par Adrien. Il pouvait ainsi observer ses compagnons. Ils formaient a priori un tout très hétérogène, aux tenues dépareillées, aux âges, aux armements, et aux carrures si dissemblables qu'on avait du mal à croire que ces individus partaient en campagne contre des armées de métier. Mais ses yeux se posèrent ensuite sur l'étendard qui flottait à l'avant, cet étendard qui les rassemblait toutes et tous. MAXIMA SEQUANORUM, était un nom qui les unissait plus fort que tout uniforme. Un nom qui avait pour leitmotiv l'honneur franc-comtois, qu'aucune armée ne pourrait terrasser.

Son godillot propulsait un caillou sur le bas côté, alors qu'arrivait le palefrenier envoyé par Zéphirin. Il s'adressa à Adrien qui lui indiqua le jeune soldat. Il l'emmena à l'écart du rang.
Wiloose c'est ça? J'ai là un cheval pour vous, envoyé personnellement par le capitaine Krane.
Le jeune tisserand regarda la monture, un équidé puissant et robuste, dont l'œil brillait par sa fougue.
-Il est magnifique... Comment s'appelle-t-il?
-Oidche Foghar, du gallois qu'y m'ont dit. Prenez-en soin, le Sénéchal avait l'air d'y tenir. C'est une bonne monture, plus d'un an d'entrainement au camp militaire!
-Infiniment plus que moi, pensa Wiloose. Je vous remercie, je serai très attentif à lui.

Le cavalier retourna vers l'avant de la troupe, ayant sans doute oublié quelque chose. Wiloose se dépêcha de charger son nouveau camarade de son équipement. Il fallait vite regagner sa place dans sa section, alors qu'on approchait de la Bourgogne. Il monta nerveusement sur le cheval, trop sans doute, car ce dernier commença déjà à s'agiter.
Diantre, ma dernière leçon d'équitation remonte à bien longtemps. Allons Oidche, c'est le moment de se montrer raisonnable. Il murmura ces mots en se penchant en avant sur sa monture, relâchant ainsi la bride. L'animal poussa un hennissement, se cambra de quelques centimètres, et partit vers l'avant à toute vitesse.
Il fonça dans un pâturage qui longeait le chemin, et passa au galop devant toute l'armée, l'herbe défilant à toute vitesse sous les yeux du pauvre cavalier accroché tant bien que mal à l'encolure.

Une voix que Wiloose ne put distinguer s'éleva de la colonne, et mit fin au rodéo. Une fin non sans panache, puisque l'arrêt violent du canasson propulsa le jeune homme dans l'herbe haute, qui roula sur quelques mètres sur ce tendre tapis. Des étoiles pleins la tête, il se releva péniblement.

Brieuc n'avait même pas prit le temps de se déshabituer de la voix douce et quelque peu suave du Sénéchal que déjà il s'embarquait pour de nouvelles aventures.
Beaucoups de Comtois accompagnaient cette fois la troupe. De vrais Comtois fiers et teigneux envers qui les insulte. Et insultés ils l'avaient été Il aura fallu attendre la régence pour pouvoir enfin se rendre là où ils devaient aller. Là ou se trouvait leur Honneur!

Il sorti de sa rêverie l'attention captée par un cheval qui tentait de mettre à bas son cavalier et qui finalement y parvint. Pourvu que le bougre ne se soit pas fait mal.
Et comme il y avait longtemps et que la longue route allait s'y prêter, il sorti son biniou et se mit a jouer un air d'Irlande...

Une main sur la hanche, l'autre portant pomme à croquer entre ses dents, elle regardait au loin si la colonne armée de Maxima Sequanorum arrivait depuis le monticule où son groupe de compagnons s'était installé la veille.

- Ne chamais tourner le dos à l'ennemi, et che pochter touchours plus haut que lui...

Avalant sa bouchée et se tournant vers Rudy qui scrutait l'horizon à ses côtés...

- Tu comprends le pourquoi de mes talons maintenant ? Vous êtes tous si graaands ! Off un jour m'a appelé la petite Générale... il m'a fichu un complexe depuis... Bon, j'ai envoyé un ptit pigeon bleuté à Lothilde pour lui dire que la route est dégagée, ses compagnons et elle ne devraient plus trop tarder maintenant, l'aube se lève...

Tout en continuant à mâchonner son fruit, elle s'en retournait au campement et l'atteignit presque lorsque ses enfants arrivèrent en courant...

- Mère mère !! Venez voir ! Vite ! Viiiiite ! Criait Elisa, la plus grande, du haut de ses quatre ans pendant que Yaël tirait sur le bas de sa houppelande... Caméliane se pencha sur eux, surprise, les suivit sur le haut de la butte puis regarda dans la direction que lui montrait sa fille... Un petit bout d'étendard bleu glacier se montrait au loin ainsi que des nuages de poussières...

- Haaaa les voilà enfin ! Rud ! Sonne la corne de vache pour avertir nos hommes ! Qu'ils se tiennent prêts à accueillir nos camarades comtois ! La corne hein, pas la cloche !

[mille merci à LJD Zephirin pour m'avoir expliqué qu'il faut éditer pour mettre les italiques et caractères ^^ bizarre ce fofo ^^ ]

Un comtois parmi les Helvètes, armée de Cameliane

Fière militaire comtois qu'il était, le voila dans une situation bien ironique, voir amusante sur les bords. Il n'y à pas quelque lunes que celui ci avait infiltré le campement helvète à la recherche d'information. Des lors, les choses ne s'était pas passé comme prévue et la situation fut des plus délicate entre lui et les soldat de Cameliane. D'elle même par la même occasion après être entrée discrètement dans sa tente alors qu'elle y dormait...

Alors comment expliquer le faite que ce jeune militaire expérimenté parte lui aussi au feu de l'action, mais non pas avec la Maxima Sequanorum mais l'Edelweiss...

Oui, étrange à première vu, lui qui avait combattu contre cette armée à Pontarlier, mettant par la même occasion un de leurs homme en déroute. Sans oublier non plus le fait qu'il avait provoquer des histoire au seins même de leurs campement quelque jours après quand il était encore ici au lieu de retourner en Confédération Helvétique.

La réponse était simple en faite... Legolas avait envoyée plusieurs courriers au général ennemie à l'époque afin d'éviter tout confrontation supplémentaire et avait parler dans le plus grand respect d'autrui. Ainsi, ce ne qu'après qu'il à pénétré le campement que celle ci lui proposa de les accompagner.
Il ne mit pas longtemps à dire oui, car lui aussi voulait partir récupérer les biens volés. Cependant, il ne voulait pas entrer dans la MS pour des raisons houleuse sur certain de ses membres.
Attention pas tous, car il a beaucoup de ses amis qui y sont présent, dont une personne importante pour lui selon ce qu'il à entendus, son propre frère de sang y serait...

Donc voila notre lieutenant Legolas une armée helvète ou son grade n'avait pas d'importance, sous les directives de leur chef et par la même occasion, un comtois parmi les helvètes...

Celui ci attendait alors tranquillement que Morphée passe et c''est aux aurore qu'il se réveilla, la nuit fut longue car il n'avait point trouvé le sommeil exciter par tous ce qui aller bientôt se passer. Il sortis alors de sa tente personnel, mit son bel uniforme comtois et s'approcha alors de Cameliane . Celle ci était avec ses enfants en train de regarder l'horizon. Bonjours capitaine, j'espère que votre nuit fut plus récupératrice que la mienne, que regardez vous donc ?

Il regarda alors lui aussi à l'horizon et vu l'oriflamme de la Maxima Sequanorum arriver. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres...

- Vos amis arrivent, regardez ! Oui, bien le bonjour à vous aussi Legolas... ainsi vous auriez mal dormi ? Qu'est-ce qui vous tracasse de la sorte pour que le sommeil se soit tenu loin de vous ?

Elle prit son fils sur sa hanche, lui fit mordre un tout petit morceau de pomme et regarda l'emprunte que laissaient ses petites quenottes puis lui dit en souriant...

- Croque et mâche bien mon fils, ça rend les dents belles et fortes ! Vous voulez une pomme Legolas ? Ca cale aussi le petit creux de l'estomac !

Adrien se tenait sur sa monture en train de lire quelques paperasses, les membres de sa section le suivaient derrière, et le voyage commençait calmement avec un soleil d'été et la verdure du printemps. Un homme s'approcha Adrien vit qu'il arrivait dans son sens, il mit son papier dans sa poche, ralentit Azur et écouta ce qu'il avait à dire.

- Avez-vous un certain Wiloose?

Il se souvint de son nom, mais il ne se souvenait plus de sa tête, il regarda derrière les compagnons novices et chercha la tête qui correspondrait le plus à ce nom, il racla de la gorge et répondit:

- Lui, avec son armure couleur or, marron devant là, sa doit être lui il me semble...

L'homme fit un sourire nié, le Hérault se demanda s'il avait bien compris ces indications, il partit donc rencontrer Wiloose pour lui passer une monture. Adrien entendit un bruit de craquement et de bois, il tourna brusquement la tête vers le chariot, une planche c'est dévissé du chariot, heureusement il s'agissait seulement des tentes, sinon la moitié des outils se serait barrés.

Adrien stoppa le chariot quelques instants, accrocha sa monture à l'objet et rentrât dans le chariot, il chercha les outils qui servaient à construire les tentes dedans. Après avoir trouvé un marteau et quelques clous qui tenaient en équilibre dans sa bouche, il recloua la planche alors que le chariot roulait lentement.

La ligne d horizon baignait de lumière.Le temps parlait de lui même,cile bleu,vent faible,cuicui des oiseaux et parfois l ombre de quelques cumulus,mots savant aux notes futuristes qu'elle aimait employer à toutes les sauces.

Elle dèhambulait dans le campement et tourna la tête au son de la corne.A l ombre d 'un arbre elle se décala et regarda tout ce petit monde.
Toujours encapuchonnée,peu avaient pu voir son visage et encore moins lui avaient parlés.
Peu importe,la discrétion était dans sa nature et elle aurait le temps de lier connaissance durant le voyage.

Cela faisait longtemps qu'elle ne c'était pas dégourdie les jambes et se dit que tant qu 'a marcher autant le faire loin.Elle repensait à l'état de ses pieds lors de sa dernière campagne,grimaçait en revoyant l'image des ampoules et autres durillons qui lui avaient pourris la vie.Elle sourit et chuchota...Déos et ses épreuves.......farceur va.

Cette fois ci elle ne se ferai pas avoir et avait chapardée une paire de tongs,qu 'elle trouvait de bon gout pour la saison et puis aéré .....même si ca ne remplacerai jamais les chevaux...

La revoilà reparti,encore des histoires à raconter,encore des coups a prendre et à rendre.Des rires ...et des cadavres à enterrer.Elle scruta ses camarades,frères d 'armes et de galère,tous embarqués pour le même combat.Vit que chacun dans leur regard avait cette étincelle,ce petit quelque chose qui fait avancer,ce petit plus qui portera celui qui s'écroulera.Elle était fière helvètes comme beaucoup d 'entre eux,et contre toute attente serrait les rangs aux cotés de Comtois.

Elle releva finalement sa capuche et dénoua le lacet de sa cape,qu'elle roula sous son bras.Elle savourait les caresses du vent sur sa peau et laissa ses cheveux volaient.Elle regarda son bras et un sourire se dessina,elle n'allait pas cacher qui elle était.

Elle fit quelques pas et salua de la main ceux qui levaient les yeux sur son passage, et s 'avança vers Caméliane,en pleine occupation mamantesque.
Sourire en coin elle la regarda et la trouva curieusement grande,elle la détailla et trouva le pourquoi du comment.....

-Hum....dit moi......c 'est réglementaire ca comme équipement?

Elle tourna la tête vers l 'homme et le salua affichant un sourire franc.Se demandant si les pommes l'inspiraient.

-Bien le bonjour messire.

Elle regarda la pomme machouillait et se dit à oui c 'est vrai il faut manger cinq fruits et légumes par jour.

Se disant qu'il fallait reprendre son sèrieux quelques minutes,elle point le nez vers le lointain et aperçut l'étendard tant attendu.La cavalerie arrive,les rangs se gonflent.La marche sera entamée d'ici peu.

[... au marché de Péronne en Artois... ]

Enfin, la vente de son dernier fût de bière pour l'abbaye, elle pouvait s'apprêter à regagner Tastevin.

Son front retenant le quartier de la selle de sa jument pendant qu'elle serrait à la sangle, la rousse n'arrêtait pas de penser à la missive qu'elle avait reçue.
Les fontes remplies à ras qu'elle tentait de tenir fermées en serrant les liens de cuir, elle s'arrêta soudain pour sortir de sa poche, le feuillet et le déplier nerveusement et relire encore.

[RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. Missive2juin1458

[RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. Missive2juin1458

Non.. non... pas possible d'y venir, elle devait faire retour comme il était prévu. Et son jeune fils qui était rentré quelques jours plus tôt avec le père abbé et le chariot de leur petite armée, attendait son retour...

Bientôt en selle, elle avait mis sa blanche sur la rue qui menait à la porte de la ville et écoutait claquer les sabots aux pavés avant qu'elle ne franchisse le pont-levis qui résonna de sons sourds au-dessus des douves... Direction Amiens, vers l'ouest, l'abbaye n'était qu'à dix lieues...

...klakk...klakk...

L'ancienne militaire avait claqué la langue, appuyant doucement aux flancs et mis sa monture au petit trot, l'esprit occupé encore et encore par cette lettre qui lui renvoyait tant de souvenirs. Elle sourit à la mention de Diluain.... qui ne montait pas encore à cheval tout seul, loin d'être un homme... vrai que cette femme, elle l'avait surprise dans la tente... à jouer avec sa petite main, qu'il était encore au sein, alors qu'elle faisait comme palefrenier à la bataille de Genève. Un flot de souvenirs lui remonta... et les meilleurs et le pire même.
Elle serra les dents poussant la jument.

Brusquement, elle fit comme un demi arrêt et là, une sorte de chaleur lui prit à l'estomac...
Écartant la main d'un coup et poussant Khemya dans un demi tour...
Pas de laissez-passer... tant pis !
Il faudrait qu'elle fasse à couvert tout du long...
Mais demain, elle serait en Champagne.

Brieuc ne se lassait pas de jouer du biniou

https://www.youtube.com/watch?v=LkrlmLFNleo

Le Très-Haut seul sait combien tout cela lui manquait!S'il avait pu sourire malgré sa joue gonflée et déformée par la force du souffle il l'aurait fait. Il se demandait si le Sénéchal aimait le biniou... ou pas! A l'idée qu'il pu ne pas aimer, il reprit un autre air...

https://www.youtube.com/watch?v=3cVaOf32J8s&feature=related

Et chemin faisant, il jouait en approchant du camp de l'Edelweiss!

Taciturne Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 23/04/2010

Aux côtés de la Générale sur la colline, il écoutait son discours ponctué des postillons de pommes. Un sourire amusé à l'idée de s'agrandir à coup de talons, il adressa un clin d'oeil moqueur à Camy qu'il dépassait toujours d'une bonne demi-tête..

Eh ben, ça vaut pas les ampoules si tu veux mon avis..

Il sourit à Elisa qui accourait. Il la suivit et aperçu au loin les hommes de Lothilde, le grand Zephirin aisément reconnaissable non loin de la tête de la colonne.. Camy lui rappela vivement ses obligations et sortant le cor, il remua les montagnes d'une formidable sonnerie qu'il ponctua de jurons et d'ordres..

Debout bande de paresseux! Formez les rang non d'Déos! Les Comtois rappliquent! Montrez-leur un peu l'ordre Helvète sacredieu! Plus vite que ça..

Il parcourait les tentes, s'assurant que tous l'avaient entendu prêcher la bonne parole, puis retourna vers Camy qui grignotait sa pomme avec Yael. Il leur sourit..

Pff, la vie de ville, c'mauvais pour les hommes.. Sont plus levable le matin.. Dans quelques jours, s'auront plus de réserves d'alcool au moins..

Taciturne Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 02/06/2010

Lionel avait fait une longue route depuis ses montagnes avec le reste de la troupe sur des chemins pleins de poussière avec tout son barda sur le dos.
Bon, marcher ne lui faisait pas peur, il en avait l'habitude, et ce n'est pas ce terrain plat avec ses petites collines ridicules qui allait l'impressionner.
Il avait de bonnes bottes, il marchait au combat et il avait pu vérifier au camp que les vins du coin décrassaient agréablement la gorge. Bref tout se passait bien.

Par contre ce qui était inhabituel c'était la méhode des gens de la région pour éloigner les serpents.
Lui portait de hautes bottes pour éviter les morsures et il frappait la route en rythme avec un baton de marche pour qu'ils s'écartent du chemin, mais dans la troupe de comtois qui arrivait un homme soufflait dans un instrument étrange dont il tirait des sons stridents. Avec un tel tapage nul doute que le reste du voyage serait paisible, que les serpents fuiraient leur route, ainsi que les vaches, les moutons, les oiseaux, les brigands, bref tout ce qui vivait.

Bon, s'ils voulaient animer un peu leur marche, il allait leur montrer que lui aussi pouvait faire du bruit. Ca n'allait pas être facile de yodler dans le même rythme, mais ça valait le coup d'essayer.
Allez à 3: 1, 2, 3, respire, c'est maintenant!

Citation :: yololoylaïlaïlalilalilalililalilalilalili...

Taciturne Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 02/06/2010

[i] Bernardo en ce jour était encore assez peu réveillé de sa nuit. Rudolph qui braillait non loin l'empêchait de céder de nouveau au sommeil, mais ces cris avaient tendance à le contrarier dès le matin. Pourtant la lumière sur la campagne était belle, mordorée, ceignant arbres et bosquets. un régal que cette vue.
En contemplant ce paysage les pensées les plus diverses vinrent: la Champagne, Troyes, puis la grande vague de départ dans la nouvelle Confédération hélvétique. des années avaient passées , et Bernardo avait beau se tenir plus en retrait qu'avant de la vie du village, le temps passait toujours plus vite; et il se trouvait ainsi, servant dans une armée d'helvétie, à contempler une géographie qui lui rappelait la Champagne; loin de son antre, ses sacs de blé, sa taverne...
L'équipement était prêt. Il fit alors l'effort de se lever, de boire un peu pour essayer de vaincre la torpeur qui ne le quittait pas.
L'eau fut utile et Bernardo s'en trouva plus éveillé, prêt alors à servir ses drapeaux, non sans regretter le confort de son hôtel de Grandson, et le luxe d'avoir un vrai lit, et un réveil en douceur!

Elle sourit à Ntil qui arrivait vers elle, jeta au loin son trognon de pomme - une graine de pommier helvète en terres bourguignonne, le début de la conquête ? - l'enlaça par les épaules et ria à sa question...

- Règlementaire ? tu sais, je m'en fiche un peu, en plus c'est moi qui l'ai fait le Règlement de l'armée de Grandson, et... tiens, tu me donnes une idée... je vais peut être rendre obligatoire le port de souliers de soie à talons hauts...

Elle éclata de rire...

- Mais non ma belle, de toute manière, me voici libérée de l'armée, et puis là nous sommes au repos, à attendre nos amis comtois qui s'en amènent, entends-tu d'ailleurs le son d'un biniou d'ici ? Dieu que c'est beau ! Avec nos Yoddler, nous devrions faire une soirée devant les feux de camps à danser, chanter et jouer de nos instruments...

Elle tendit l'oreille, se demandant qui faisait ainsi sortir cette mélopée à lui en donner des petits frissons de plaisir dans la nuque... Puis elle vit le sourire de son amie à Legolas,

- Voici le Lieutenant Legolas, de Pontarlier, il a intégré nos rangs, enfin notre armée pour l'opération à venir...

Rud s'adressa alors à elle, disant que ses souliers ne valaient pas les ampoules dû au port de bottes... elle lui adressa un sourire grimaçant, repensant aux premiers temps où elle du les porter ces fameuses bottes offertes par Accrosenseo... mais depuis belle lurette, par grand bonheur elles ne la faisaient plus souffrir... Yaël se boucha les oreilles de ses petites mains lorsqu'il souffla à plein poumons dans son cor... Grand Dieu ! Il allait alerter les Bourguignons avec ce fol bruit, pareil à celui qu'un ogre pourrait faire en hurlant de douleur parce qu'on lui épilait les sourcils !

- Oui je sais bien Rudy, nos compagnons s'empâtent, on devrait leur proposer de prendre plus souvent des châteaux... hmm ? Qu'en penses-tu ?

Et Lionel là dessus qui en rajoutait... là c'était elle qui allait finir par se boucher les oreilles... Un fou rire s'échappa de sa gorge, quant les Helvètes sont en vadrouille, impossible qu'ils passent inaperçus !

Elle vit au loin Bernardo se hisser hors de sa tente, lui fit un petit signe du bout des doigts en souriant, puis les hommes un à un sortaient, s'étiraient, et elle a appréhendait le moment suprême de voir Off se lever... En attendant...

- Qui veut des pommes ? Il y s'en trouve tout plein dans une immense panière dans la chariotte de l'intendant ! Ntil ? Rud ? Vous en voulez ?

Poète Nombre de messages : 11225 Date d'inscription : 10/01/2006

La plaine vers la Bourgogne s'étirait devant eux, longue comme un jour de carême et la vieille voie romaine aux dalles inégales envahies de hautes herbes qui étouffaient le clapotis des fers lui semblait interminable ..Elle avait toujours trouvé ce paysage horriblement ennuyeux et le Doubs qui profitait de cette platitude pour étaler ses méandres derrière une forêt d'ajoncs l'incitait à une divine paresse...Elle avait faim, et aurait trouvé de bon ton que le sénéchal, en tête de colonne, talonné par Greenwarrior, porte étendard de Maxima, se souviennent qu'il était temps de sonner l'heure des ripailles...
Dressée debout sur les étriers, les yeux plissés sur le lointain, elle essaya vainement de deviner un fléchissement dans l'allure des troupes mais rien ne laissait présager un arrêt prochain. Elle se réinstalla dans sa selle en grommelant et les rênes lâches, détourna son attention sur le moutonnement, devant elle, des croupes lustrées des chevaux, souriant au mulet de bât attaché par une longe à la selle du dernier compagnon. Au moins l'intendance était à sa portée et en s'épargnant des efforts inutiles, elle pourrait en tendant la main, chiper une miche de pain dans les gros sacs de toile qui pendaient sur ses flancs...Brave bête...

Comme souvent, elle fermait la marche, toujours prête à sonner l'olifant en cas d'embuscade. Mais son attention s'était dispersées dès qu'ils avaient dépassé les derniers hameaux éparpillés au-delà de l'enceinte de la capitale comtoise et les maigres bosquets qui bordaient le chemin n'avaient pas du souvent cacher des hordes de brigands..et ils n'en feraient qu'une bouchée. Rien à redouter pour l'instant. Par acquis de conscience elle pivota sur sa selle et balaya la plaine du regard. Les murailles de Dole n'étaient plus qu'un minuscule petit point sur l'horizon et elle s'étonna d'en éprouver du soulagement...Ville irrespirable, et pas seulement pour la puanteur des douves et des ruelles, non...Pas seulement...

Retenant un bâillement, elle se pencha brusquement pour glisser une main à ses fontes, les sourcils froncé par une soudaine inquiétude, et se redressa en soupirant d'aise d'avoir senti sous ses doigts son petit matériel à écrire et cette lettre de la duchesse de Bourgogne qu'elle avait craint d'avoir oubliée sur l'enclume de la forge d'Aquin...Il lui avait à peine laissé le temps, ce sénéchal...Deux lettres à envoyer, deux !! Mais non ! L'encre de la première n'était pas encore sèche qu'il grognait déjà en faisant piaffer son gros trait breton sur les pavés...Et le regard mauvais qu'elle lui avait lancé en mettant le pied à l'étrier de son cheval à toute vitesse avait glissé sur son indifférence...Si pressé que ça de se faire raccourcir, l'artilleur ?
Elle n'avait eu que le temps de confier la première missive à un valet de sa maison, venu lui apporter des vêtements et ses armes de rechange...La rousse maître d'armes de l'armée de Franche-Comté.. Sans s'en rendre compte, un petit sourire s'étira sur ses lèvres. Elles ne s'étaient pas revues depuis...depuis quand, au fait ?...Avant qu'ils aillent en Savoie, ça c'était certain..voir...Comment s'appelait-il donc..Macleminus...LacMajeurus...Bigre de bigre...

Elle releva la tête au moment où la colonne stoppa sa progression et s'étonna, tournant la tête dans tous les sens...Depuis combien de temps elle rêvassait, comme ça ? Alors ça y était ? Les premières vignes ! Alors...Les premiers coteaux !! Alors...on avait franchi la frontière ??
Sautant de cheval en rugissant, elle retira sa veste de velours poussiéreuse et la jeta en travers de la selle. Confiant les soins d'Arès à Adrien qui approchait, elle récupéra son matériel à écrire et alla se réfugier à l'ombre d'un pêcher de vigne. Adossée au tronc, elle relut rapidement la missive et étala une feuille sur ses genoux, la lissa du plat de la main avant de se mettre à écrire en marmonnant

Altesse, nous voilà...Sortez les coupes et l'hypocras, rôtissez poulardes et faisans ! Nous avons grande faim et grande soif...une petite réponse rapide pour vous...nous sommes passés par ici, nous repasserons par là...

Et la langue coincée entre les dents, appliquée à ne pas faire de ratures, elle écrivit d'une traite

Citation :: Altesse,

J'ai bien reçu votre message, et je comprends parfaitement votre désappointement. Je sais, vous n'en n'ignorez sans doute pas la raison, combien il est difficile de voir sa terre foulée par des étrangers en armes...
Ne voyez pas dans cette liberté que nous avons prise de braver l'interdit, très contestable je vous l'accorde, une quelconque vengeance pour les événements qui ont agité la Franche-Comté lors du passage des armées du Roy de France sur notre sol il y a quelques temps...Vous savez que la Bourgogne et la Franche-Comté n'ont jamais entretenu de rapports belliqueux et sont provinces sœurs dans l'adversité.
Nul doute qu'un jour -que je souhaite tout de même aussi éloigné que possible- notre beau comté (sans trou, contrairement au Gruyère de nos voisins helvètes) finira dans la corbeille d'un roy des français..Il sera bien une comtesse impériale comtoise pour épouser le fils d'un roy, j'en mettrais ma main à couper si je n'étais aussi douillette.

Comment avec de si belles promesses pourrions nous avoir une quelconque envie de vous nuire ? Pas plus d'ailleurs que nous n'avons envie de ravager vos beaux vignobles en les piétinant de nos solerets ! Que nenni !! et nous serions confus de maltraiter vos fûts !

Ainsi qu'ont du vous l'écrire messire Imladris et sans doute notre Régent beau et magnanime Debenja, nous passons comme des éclipses pour une autre destination, dont le trône nous semble fort mal occupé. Nous aimerions lui dire deux mots à notre façon et qui sait, avoir le plaisir de lui embrocher le derrière avec nos rapières...
Aussi beau que soit le vôtre, Altesse, aucun comtois n'y touchera ! j'en fais le serment !

Vous priant de bien vouloir excuser le léger désagrément provoqué par le passage de nos armées et vous promettant de faire halte au retour dans vos belles contrées afin de partager avec quelques rudes vignerons le plaisir de boire à notre victoire

Veuillez, Altesse, agréer mes plus soumises salutations

Lothilde Adams de melincour
Vicomtesse de Dampierre
Gouverneur de Ma xima Sequanorum

Fait à l'ombre d'un rang de vigne où j'ai fait la sieste,
Ce 2 juin 1456

Terminant ses écrits par une brève relecture, elle roula la feuille et l'enfouit dans l'entrebâillement de sa chemise, engloutit sa miche de pain récupérée au vol, et s'installa pour un petit somme réparateur...Pas d'échauffourée, à déplorer, pas le moindre petit espion caché dans les rangs de vignes, un petit soleil qui jouait à cache-cache entre les feuilles du pêcher, et des nouvelles rassurantes venues par messager...Plus que quelques heures et on rejoindrait l'Edelweiss...Elle ferma les paupières

Quand legolas rencontre hugo, armée de Cameliane

Legolas prit la pomme que celle ci lui tendait et croqua dedans à pleine dents. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas manger de fruit qu'il en avait presque oublier le gout. Il regardait au loin le soleil qui commencer à monter encore un peu plus haut dans le ciel.

Ce n'est que par la suite qu'une jeune femme vint les rejoindre et par politesse, le lieutenant la salua d'un signe de la tête, une sorte de petit oui sans jamais quitter son regard.

La journée se passa tranquillement et le soir il savait qu'ils allaient partir vers leurs destination final. Cela le laissa rêveur et quelque mots vint lui traverser l'esprit. Il retourna alors rapidement dans sa tente et tel un poète il s'empressa d'écrire ses pensée.

Trésor d'or.

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Nous partirons. Vois-tu, je sais que tu nous attends.
Nous irons par la forêt, Nous irons par la montagne.
Nous ne pouvons demeurer loin de toi plus longtemps.

Nous marcherons les yeux fixés sur ta beauté,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Ensemble, vers l'inconnu, le buste gonflé, les armes dégainées,
heureux, et le jour pour nous sera comme la nuit.

Le regard vengeur, le sanglot de leurs épées,
c'est suppliant qu'ils ramperont à nos pied.
Alors quand nous arriverons, nous te reprendrons,
Oui, toi, mon trésor, à la maison nous te ramènerons...

Ayant finit d'écrire, il se reposa quelque peu, car le départ approcher à grand pas...

Tournant la tête en vitesse en entendant une bête au galop remonter, le large officier écarta un peu les yeux.

OIDCHE !!! DOOOOUUUUUUUXXXXXX…DOOOOUXXXX….

Enfonçant en vitesse les talons aux flancs de son lourd destrier, le sénéchal s’y pencha un peu vers l’avant en sentant son cheval écraser les postérieurs et se pousser puissamment vers l’avant remontant la colonne. Affff !! Il faisait quoi le Willoose ??? Observant en vitesse les allentours, le sénéchal s'envoya à sa suite au galop.

OIDCHE !!! DOUX MON GARS !!! WÔO !!

Serrant les dents en le voyant passer à la tête du cheval et faire quelques toises au sol, le sénéchal s’arrêta à proximité et tourna à son cheval autour du compagnon qui se relevait.

Ça va l’ami ?? Rien de cassé ? Wiloose ??

Se passant le revers de la main au nez en regardant l'overo grommeler en secouant la tête, il rammena le regard sur la recrue.

Bon, Vous avez fait peur à ce cheval compagnon !!
Vous devez lui montrer qu’il n’a rien a craindre de vous avoir sur le dos !! Vous iriez à la guerre avec des gens en qui vous n’avez pas confiance et qui risque de vous faire tuer ??? Non ? Ben, le Foghar non plus ! Le dos droit, la main ferme ! Dites lui et montrez-lui qu’ il n’aura rien à craindre, sinon, je ne donne pas chère de votre peau Wiloose.

Fronçant un peu le nez, il esquissa un léger sourire en ramenant la tête de sa bête vers la colonne, reprenant le pas.

Allez … Remontez. Et remerciez le très haut de n’avoir rien de brisé…

Après avoir reprit la route en direction de Dijon, le sénéchal décida de repousser un peu le repas pour se permettre de rejoindre les helvètes au midi.. Légers échanges ici et là sans pour autant aborder le temps, ou la destination, ou encore comment les armées allaient s’y prendre pour faire une fois là bas. Plutôt, écouter les histoires et les pièces joué au sac à flûtes, poser quelques questions pour mieux connaître ceux qui, avec lui, allaient se présenter devant l’objectif à prendre.

Après avoir arrêté la colonne pour un moment question de permettre un pause et à Adrien de compléter les réparations au chariot, Zéphirin avait remonté à pied un rang de vigne, humant les odeurs, arrachant ici et là feuilles et petits fruits dur qui allaient bientôt se gorgé de jus au bonheur du propriétaire du coin. Hochant la tête à un paysan s’activant à la pioche à retourner la terre, le colosse artilleur marcha dans la direction que lui avait fait voir le travailleur. Souriant légèrement en tournant un peu la tête vers le soleil, Zéphirin arracha à nouveau quelques petits fruits durs et s’installa à distance, tentant de mettre à la bouche grande ouverte de la gouverneure dormante, l’un de ses projectiles.
Et hop ! Arfff…manqué. Et hop ! humm…à la joue. Se mordant la lèvre, il ferma un œil et reprit son lancer. Et hop ! Arff..le nez. Elle commençait la bouger la bougresse…vite.
Et hop ! ahhh…

S’approchant lentement à court de munition, il s’adressa à la gouverneure qui grommelait, croyant se battre avec des mouches.

Debout ! Allez !! Assez de roupiller. Il faut rejoindre l’Edelweiss.

Lui tendant la main, il la hissa fermement, avant de rejoindre le groupe et de commander le départ de la troupe. Ils seraient avec les helvètes au zénith du soleil.
Arrivant au campement des hommes de Caméliane, Zéphirin hurla ses consignes pour l’installation de sa troupe et s’engouffra avec Lothilde et les autres officiers à une tente. Il fallait organiser la campagne pour s’éviter les ennuies et encore…des pertes trop hâtives.

Taciturne Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 02/06/2010

Bernardo abreuvé, sortit de sa besace une poignée de tabac qu'il chiqua. il se dit que la meilleure façon de rejoindre le reste de la troupe était encore de mettre un pied devant l'autre et de recommencer. Il s'exécuta. Caméliane l'avait aperçu, lui fit signe. il lui répondu par un geste, mou à vrai dire, mais c'est le geste qui compte. Il s'approcha d'eux.
Comme elle lui proposait, il prit une pomme, cracha son tabac et croqua. C'était frais, le parfum du fruit était peut être même bien mieux pour entamer la journée.
Le ciel était beau, les nuages, torturés , accrochés aux bleus tirant sur l'orange, formaient un luxueux décor , témoin du réveil difficile. Le lever du soleil était plus lent encore que le sien, et ô combien plus majestueux.
Ayant avalé le fruit, il grogna un bonjour empâté à Caméliane. Celle ci semblait de fort bonne humeur, bien éveillée, portant les bottes de son amie Accro.
Il lui demanda, faisant un effort pour être aimable alors que Morphée le retenait encore un peu et semblait peu disposé à le laisser.
" Quel est le programme de la journée?"

Taciturne Nombre de messages : 3 Age : 42 Date d'inscription : 02/06/2010

Khalanelder termina son repas et bu une gorgée d'eau, il remit sa gourde dans sa besace et sorti son luth. Il joua quelques accords, puis d'une voie douce et mélancolique entama un chant, qui disait ceci:
"Je suis une âme en peine,
perdu dans la nuit.
J'erre, je traine,
je sais plus qui je suis.
Je marches sous un ciel,
toujours plus gris.
Je cherche l'éternel,
dans d'éphémères paradis.
J'ai chercher cette étincelle,
au fond de la nuit.
Mais je n'ai vu que les ailes des anges maudits.
Alors, j'ai prier le soleil,
pour qu'il prenne ma vie.
Les yeux emplit de larmes sous un chêne,
je me suis endormi.
A mon réveil, dans l'aube nouvelle j'entendis,
dans ma tête résonnaient ces mots ci.
"Il y a quelque part quelqu'un qui t'aime,
à toi de la trouver.
Elle sera tienne
et jamais vous ne vous quitterez"
Il termina son chant, rangea son luth, se leva et suivi ses camarades qui s'étaient remis en route.

Quand le Nord devient le Sud, armée de Caméliane

Le jeune lieutenant avait suivit le capitaine helvète et ses hommes toute la nuit. Ce n'est qu'en fin de matinée qu'il se réveilla car il est vraie que la troupe s'était couchée à peine le soleil se levée.
Ainsi ayant dormit que quelque heures, il s'extirpa difficilement de sa tente et c'est avec surprise qu'il ne vit pas la Maxima Sequonorum. De la, toute sorte de question se poser. Ou était t'il ? Pourquoi n'avait t'il pas suivit ? qu'est ce que Lothilde à encore derrière la tête ?

Ce n'est qu'après qu'il regarda les environs et comprit que ce n'était pas Lothilde, mais Cameliane qui s'était trompée. Il reconnus l'endroit ou il se trouvait, alors que la destination prévue se trouver au Nord le voila parti vers le Sud. Il s'approche alors de la tente du capitaine... La tente qu'il avait infiltré il y a peu, non il n'allait pas faire sa une deuxième fois, tant pis il la laisse dormir.

Et puis bon si il faut reprendre la route et rattraper le temps perdus autant le faire en forme. Il alla donc s'allonger près d'un grand arbre ou l'ombre était présente, fermant à moitié les yeux, attendant que les autres ne se réveille.

Elle rit aux dires de Caméliane....pas sur que les souliers de soies soient efficaces.....elle ne troquera jamais ses bottes,ca elle en était certaine.

Elle inclina la tête face à celui que son amie lui présentait,lui adressant un sourire,le regardant dans les yeux.Elle ne baissai pas le regard,parfois on la penser insolente,parfois provocatrice.Elle partait du principe qu'il n 'y avait point de franchise tête baissée,et avait passée des nuits à expliquer son point de vue ...en vain.

Elle mit sa main au dessus de ses yeux et regarda la route à son tour.Oui je les entend dit elle à Caméliane.Tu m 'en voudras si sur la route j 'en égorge un ou deux pour maltraitrance auditive?Je viens de repérer un colonel complètement zinzin que j 'aie cotoyée il y a bien longtemps,et je sais de quoi il est capable.Ca pour une surprise...

La journée passa au rythme des rires et des accolades,des sourires et des regards.
La nuit tomba lentement et elle alla s 'installer prés d 'une vieille souche.Peu à peu le ciel s'obscurcissait ,et bientot ce sera un ciel noir parsemé d 'étoile qui s'étendra.

Demain nous serons en marche.

Quelques pensées lui traversaient l'esprit,elle se dit qu'un jour elle devrai les coucher .

De sa main elle touche son médaillon et le porta à ses lèvres.Elle regardai le feu qui crépitait à plusieurs mètres d 'elle et observait ceux qui étaient assis autour.La bonne humeur régnait,les chansons résonnaient.Elle sourit et pensa à la missive de sa cousine,lui parlant d ombre et de lumière,du miroir des âmes et de ses liens si précieux avec cet homme.

Elle s 'assoupit ainsi,l'esprit léger,et ne se réveilla qu'au petit matin.La corne sonnait le rassemblement,elle pris son barda et intégra les rangs.Elle prit place non loin de Caméliane,se disant qu'avec un peu de chance elle l'encouragerai à en faire taire un ou deux...

Elle regardait la route et se tordit la bouche.......a oui on bifurque?Bon......surement un abus de pommes....

Taciturne Nombre de messages : 3 Age : 42 Date d'inscription : 02/06/2010

Alors que la colonne c'était remis en route, il regarda autour de lui. Il se frotta les yeux, les écarquilla et regarda une nouvelle fois. Non, il ne rêvait pas. L'armée de Cameliane n'était pas là. Où étaient ils passer? Ils ne s'étaient tout de même pas envolaient ou peut être c'était une manœuvre. Il posa son regard en direction de dame Lothide, elle le regarda et compris son désappointement. Elle lui adressa un sourire pour lui dire que tout aller bien. Il se sentit rassuré et continua a marcher, sans se poser plus de questions.

Jasona ne perdait pas du regard les brins d'herbes qu'elle dépassait. Bientôt, elle dépasserait les herbes comtoises pour celle de la bourgogne.
Lâchant un peu les rênes, l'animal, au pas, suivait la colonne de soldat et de civil, les uns à pieds, les autres conduisant des charrettes et enfin certains à cheval, ils se rendaient tous au même endroit. Les conversations fusaient, mais depuis quelques heures, elle entendit surtout des soupires de lassitude. Il était vrai qu'ils marchaient depuis plusieurs heures sans un arrêt, et sa commençait à devenir long.
Le Lieutenant regarda le paysage changer, elle n'avait jamais vu autre chose que les immenses forêt comtoises. Là, se trouvait un plateau, qui s'étendait vers l'infinie. On avait l'impression que le chemin n'avait pas de fin. Au début, la cavalière avait été émerveillé par le changement de paysage, mais maintenant, elle s'ennuyait, c'était toujours la même chose.
Quand enfin un arrêt fut ordonné, elle descendit de son destrier pour se détendre les jambes et dénouer les courbatures de son dos.
Elle attacha son cheval à une branche et s'assit dans l'herbe pour souffler un peu.
Elle posa une main sur son ventre et se remémorant les conseils de ne pas partir en étant dans son état. Mais pour rien au monde elle allait louper cela, elle était née pour être militaire, pas pour être mère.
Cela avait beaucoup inquiété Debenja. Mais elle lui avait assurée qu'il y avait Lassa pour veiller sur elle et qu'on comptait sur sa présence.
C'est vrai que c'était une folie de s'engager, mais elle adorait l'aventure et elle ne pouvait pas se permettre de ne pas venir.
Voyant Lothilde au loin s'installer et sortir l'attirail pour écrire une missive, elle en profita pour en faire de même, mais surement pas au même destinataire, elle voulait rassurer son mari.
Tout en cherchant l'inspiration, elle remarqua le petit jeu du Sénéchal et du gouverneur. Elle avait peur qu'elle ne s'étouffe avec ces fruits si le Sénéchal arrivait à atteindre son but.

Ayant étancher sa soif et manger un peu, le Lieutenant rangea son matériel et donna l'ordre à sa troupe de se préparer à se remettre en route.

Jennlastar suivait le lieutenant Jasona. Comme plusieurs, c'était la première fois pour elle qu'elle quittait la Franche comté.
C'était aussi la premiere fois qu'elle allait vraiment se sentir soldat au sein de l'armée!

La marche était dur mais il fallait bien sa pour retrouver les pilleurs de Dole. Cependant, quand une pause fut ordonné, c'est avec grand plaisir que Jenn s'ssit sur un caillou pour se reposer.
Elle vit Jasona descendre de son cheval et se dit qu'elle aussi aimerait en avoir un, elle serait sans doute moins fatigué.

Jenn but une grande gorgée d'eau quand elle entendit Jasona dire qu'il falait se preparer a repartir. Elle se leva apres avoir rebut une gorgée.

Brieuc avait profité d'une pause et de la présence de nombreux compagnons Comtois pour travailler sur une idée qui éviterait bien des embarras en cours de route!
L'une des charettes prévue au rappatriement de quelques denrées en Franche-Comté allait subir quelqu'aménagement.

Muni de scies, de marteaux et de clous, quelques unsdes compères se mirent à l'oeuvre, le sourir aux lèvres... Quelques autres munis de perches et de toiles préparaient la suite du travail.

Brieuc s'activait quand à lui sur les plans en fonction de l'avancement des travaux et passait régulièrement planter un clou de gouche et de droite...
Quelques trous avaient été fait dans le plancher de la cariole.

Trop occupé, les chefs de sections ne prêtaient aucune attention à ce qu'ils fabriquaient ici.

"6 places qu'on aura m'sire" lui déclara tout de go le jeune Pol de l'intendance

"C'est plus qu'il n'en faudra! Merci... j'aurai aimé 8, mais le confort doit aussi primer un peu..."

Tardivement, il mirent un terme aux travaux afin de pouvoir se reposer un peu et surtout ne pas gâcher le sommeil de ceux qui étaient fatigués!

Brieuc s'assit et attendit l'ordre de départ... en mangeant une bonne saussice de Morteau

[... quelque part en Champagne... ]

La missive pour le père abbé était sans doute déjà arrivée. Elle savait qu'on s'occuperait bien de Diluain, de toute façon il connaissait tous les brasseurs depuis un moment. La seule ombre.. ce messire Maistraim qui jurait et parlait comme un charretier... non pire comme un templier...

Son esprit cheminait au même rythme que les claquements des sabots de sa jument...
Jamais elle n'allait arriver à temps pour les rejoindre et elle avait forcé l'allure de sa blanche à maintes reprises.. même un peu forcé plus qu'elle ne l'aurait voulu...
Mais les mots... à l'encre sur le feuillet lui revenait... nous serons loin, sans doute de Franche-Comté...

Au premier bivouac... elle s'était réfugiée entre de maigres buissons et avait longuement guetté.
Mais il semblait qu'elle était seule.
Elle pourrait sûrement somnoler un peu... mais pour l'heure c'était la carte qui l'intéressait...
Elle la sortit de l'étui cylindrique de cuir et s'accroupit pour la dérouler sur le sol.

... devait-elle couper plus, pour être sûre de se retrouver devant eux ou lui suffirait-il juste de rejoindre la Maxima et de marcher à leur côté un moment avant d'être incorporée.
Elle calculait les lieues, écartant par moment une mèche de cheveux qui lui barrait le visage.

Son repos avait été de courte durée et elle était remontée en selle...
Cette petite peur qui l'avait longtemps accompagnée lorsqu'elle voyageait seule après qu'elle eut été deux jours de suite brigandée à la Fourche... s'était totalement envolée et là... malgré l'urgence et le peu de préparation, elle faisait presque avec plaisir.

Elle mit sa jument au petit galop sur le chemin... laissant défiler le paysage si différent de celui de son comté où elle n'avait pas fait retour depuis un an...
Elle évacua les pensées désagréables qui voulaient à nouveau s'installer.
Son regard se porta loin devant elle et sa main effleura l'encolure de la blanche Khemya.... ses doigts se mélangèrent à la crinière épaisse...

Allez ma belle ... avance... faut les rattraper... !

En rase campagne Bourguignonne, Camy complètement perturbée par certains de ses hommes qui lui sortaient blagues sur sornettes, ne sachant plus à quelle plaisanterie rire, chantant des yoddler à tout va ou soufflant du cor helvétique, entre une histoire de chinois qui a inventé l'engrenage et un autre chinois le yoddler en se coinçant les roubignolles dans le dit engrenage - merci Lionel - et une autre histoire de ptits anglais qui ont débarqué au mauvais moment, et les explications qu'elle donna de la différence entre une oriflamme et une simple armée de caserne à l'un de ses Compagnon d'arme, elle ne savait plus où donner de la tête. Un pigeon vers l'Helvétie au Commandant Wahl, puis un autre pour aider un maire d'un canton alémanique pour son armée, certains n'ayant pas accepté sa démission à son poste de Capitaine Confédéral lui demandaient toujours conseils et autres explications, elle jeta un rapide coup d'oeil à la carte de la Bourgogne avant de la rouler dans sa malle, prit son épée et remonta sur Enail, sa belle camarguaise. Lorsque il fallut lever le camp - lentement hein, on a tout notre temps - alors que les comtois avaient déjà repris la route, dans la nuit noire, elle prit la tête de la colonne

- Aller compagnons Helvètes ! En avant pour l'Anjou par la route Sud-Ouest ! C'est parti mon Darti... ? Hein ? Mon kiki oui oui pardon !! Et que personne ne se perde en route hein, sinon c'est la reconstruction des latrines de la caserne brûlée et enterrée par Rud et Off qui vous attend à notre retour en Grandson !

Ho ça c'est sûr, ils ont tous bien suivi, en helvètes adorables, disciplinés et motivés... Ho c'est sûr qu'ils l'ont suivi leur Capichef ! Mais une fois que le soleil se fut levé, le constat était bien là... C'est eeeeelleuuuuu qui s'est planté de rouuuuuteuuuu !! La hooooonteuuuu !! Houuuu !! Jamais de sa vie elle ne s'est trompée de route, jamais ! Sauf... aujourd'hui... misère... la honte s'abat sur elle, elle ne sait si elle doit rire ou pleurer ou se jeter dans la Loire vers Nevers, ou souffler à plein poumons dans un cor, ou hurler un yoddler, ou filer directement toute seule à la caserne rebâtir les latrines...

Elle s'assied sur un rocher, déroule sa carte, regarde le petit point où se situe Dijon, jette un coups d'oeil alentours pour voir où est la mousse sur les arbres et déplace son doigt sur la borne d'un certain numéro puis son autre index sur l'autre borne... Voilà, c'était au Nord Ouest qu'il fallait se diriger et non au Sud Ouest... son doigt fila vers la gauche, à la limite il était possible de rattraper le temps perdu mais il faudrait s'arrêter dans une ville... Plus tard elle enverrait un ptit pigeon à Lothilde pour lui expliquer et... - mais comment expliquer l'histoire du chinois - enfin elle trouverait bien les mots, et lui dire qu'elle ne devait pas les attendre ni dévier sa route pour si peu... Si peu mais qui pouvait avoir de lourdes conséquences...

Misère...

Qu'allait-elle dire à ses hommes... eux qui avaient toute confiance en elle... Nier l'évidence ? Prétexter qu'il s'agissait d'une stratégie pour égarer les Bourguignons ? Un leurre ? Non... non non non... elle s'avança vers eux une fois qu'ils furent tous rassemblés par Rud au milieu du campement...

- Mes amis... elle poussa du bout du pied un petit caillou, regarda une fleurette, mains dans le dos... Mes chers amis, voilà... j'ai faillit à ma tâche, et je nous ai mené dans la mauvaise direction... j'espère que... un soupire... j'espère que vous en m'en voudrez point trop, et que nos amis comtois non plus... vous me voyez vraiment désolée de vous faire perdre à tous ainsi une journée... elle les regarda, un à un, tous ceux qui l'avaient toujours suivi dans tous les périples lors des missions et dont la confiance lui faisait chaud au coeur... je vous présente toutes mes excuses...

Taciturne Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 04/06/2010

Offspringmic avait marché toute la nuit avec ses compagnons de l'Edelweiss, au lever du soleil, il était parti chercher un repos bien mérité dans sa tente. Évidemment, il n'était pas aller dormir tout de suite, il avait encore repris quelques cervoises avec Rud et Bernardo sans que Camy ne le voit. C'est alors que le lendemain dans la journée, il fut réveillé par un boucan monstre sur le campement, il sorti de sa tente et la première vision qu'il eut du décor était de voir Camy qui était en train de parler. Il écouta ses dires et l'entendit s'excuser de s'être tromper de chemin. Off se gratta la tête un instant, et après que Camy ait finit de s'exprimer, il convoqua tout le monde à l'entrée de sa tente afin de venir vider un fût de cervoise avec lui. Il avait pris ses choppines avec et il commença la distribution dans tout le campement. Il se dit que cela détendrait surement l'atmosphère et pourrait peut-être aider les membres de la compagnie à être plus indulgent avec Camy suite à sa petite erreur d'itinéraire mais surtout que ceux qui s'était mis à chanter et faire du bruit, n'en ferait plus pendant qu'ils boivent...

Buvons tous ensemble mes amis afin de nous donner du courage!!!

Off s'avança plus particulièrement vers camy avec une cervoise en main et lui dit:

Allez tiens Camy, bois un petit coup, ça va te remonter, arrêtes de te morfondre pour cette petite erreur d'itinéraire, l'erreur est humaine, et tu sais maintenant ce que Rud et moi on a déjà ressenti quand on s'est perdu

Il lui mit ensuite la main sur l'épaule:

En tout cas chef, moi je ne t'en veux et tu gardes toute ma confiance!!!
Et santé^^

Le jeune lieutenant somnolé sur son tas de bois, certes ce n'était pas le plus confortable mais il n'avait pas aussi chaud que dans sa tente. Des bruit de pas agité vint alors troubler ce moment paisible, alors qu'il était en plein rêve.
Il se remit sur pied avec quelques difficulté dans le besoin d'étiré ses muscle endoloris, surtout ceux des fesse car c'est la que le tas de bois n'était pas droit.

Il tourna alors les yeux vers l'agitation et vit la capitaine helvète. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'elle venait de se rendre compte de son erreur. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, amusée de la scène alors que celle ci avance vers ses soldats.

Il fait de même et se place à coté, il écoute alors ses excuses ne pouvant empêcher ce petit sourire de s'afficher, à la limite du rire. Ce n'est que lorsqu'elle eu finit qu'il prit la parole afin de la rassuré un peu. Vous savez capitaine, des erreurs on en fait tous même les plus grands. Et puis vaut mieux cela que qu'une erreur plus grave...

Il n'avait pas d'armée en tête à ce moment la bien qu'il aurait pu en avoie une mais ne sachant pas tout ne préféra pas s'avancer dessus. Il poursuivit par la suite. Et puis ne vous inquiété pas, l'armée de Lothilde est peut être devant, mais on va vite les rattraper, la vitesse c'est pas trop leurs fort en général...

Bha c'est vraie... Lothilde a le don de tout planifier à la perfection et pour cela il faut du temps... Et puis Caméliane on peut penser que c'est le contraire elle fonce tête baisser, sa passe ou sa casse:rambo:. Cependant, chacun à ses atouts et ses défauts... Mais ensemble cela est un beau mélange et surement redoutable...

Un homme vint alors proposer de la cervoise à tout le monde qu'elle belle initiative pensa t'il. Il prit un verre en compagnie de tous ses helvète
avant de rajouter Merci sir, et puis on à plus qu'à faire le chemin inverse, c'est bien j'ai vu des fruitier le long du chemin, des mures et des framboises.

Il avait déjà un sac remplie de ses baies qu'il avait récolter à l'aller.

Makita qui suivait Lieutenant Jasona. C'était la première fois qu'elle quitait la Franche Comté. C'était une grosse marche assez long mais elle prenait une pause pour prendre des forces. Elle s'assoit sur une bûche de bois qui traînait à terre. Elle prenait dans son sac un miche de pain puis du lait, quand elle a terminé de manger sa miche de pain et boire son lait. Elle a entendu le Lieutenant Jasona pour se préparer à repatir de nouveau. Elle se leva puis prenait son arc et son carquois qui était déposer à terre. Elle mettait sur son dos puis attendait pour repartir de nouveau.

A l'exception du lieutenant Jasona, l'aspirant était comme pour tous les militaires de Vesoul qui avait rejoint l'armée Maxima Sequorum. C'était sa première campagne hors de Franche-Comté. Jusqu'ici, l'aspirant n'avait été intégré que dans des armées qui défendaient sur le sol comtois.

Ainsi, lorsque le lieutenant Jasona avait demandé à l'aspirant s'il voulait participer à la campagne qui se préparait pour venger l'affront subi par Dôle et la Franche Comté, il n'avait pas hésité à répondre présent. Après plusieurs jours à assurer la sécurité de Dôle suite à la mise en place de la régence, la section du lieutenant Jasona avait eu l'autorisation de rejoindre l'armée de la gouverneure Lothilde.

Comme tous ses camarades, l'aspirant avait préparé son équipement. Epée, bouclier, arbalète et carreaux avaient été vérifiés, astiqués, remis en état. Même Falcon, le faucon maintenant bien entrainé, serait du voyage.

Bien qu'officier, l'aspirant ne possédait pas de cheval. Avant le grand départ de Dôle, il était donc aller voir le cochet du chariot du convoi affectés à sa section afin de trouver une place assise à ses cotés. Le cocher du chariot fut ravi de pouvoir partager sa banquette avec un officier arbalétrier, qui en cas d'attaque, serait très utile pour coordonner la défense du convoi.

Enfin, le signe du départ avait été donné. Cela avait impressionné Bensira qui n'avait jamais vu autant d'hommes et de femmes se mettre en mouvement en même temps avec une telle organisation.

Quelques heures après avoir franchi les portes de la capitale comtoise, l'armée se trouvait déjà en Bourgogne. Une pause fut ordonnée où les militaires en profitèrent pour se rafraîchir et manger un peu. L'aspirant en profita pour aller dire quelques mots aux militaires de sa garnison, le lieutenant Jasona, le sergent Makita et le soldat Jennlastar afin de savoir si tout se passait bien pour eux.

Puis la lieutenante Jasona donna l'ordre de remise en route. L'aspirant rejoignit son chariot.

La route promettait d’être longue, mais tous n’avait qu’un seul but réduire écraser la vermine qui les avait récemment pillés. Epson avait laissé ses enfants à leur gouvernante, même la plus petite Virginie qu’elle n’avait jamais quitté depuis sa naissance à Genève l’hiver dernier. Elle avait troqué son bâtard alezan avec lequel elle galopait à travers les plaines de Franche-Comté, pour un magnifique frison appelé « Aaron », robuste, endurant, aux paturons massifs et au caractère bien trempé. C’était une monture beaucoup plus adaptée aux longs voyages et au combat. La rouquine avait aussi profité de son petit tour chez le forgeron Aquin pour lui demander de renforcer son plastron allemand et son épée bâtarde, ainsi était-elle opérationnelle pour partir aux côté de Lothilde, conservant aussi cette vieille habitude de toujours garder sur elle une dague à la ceinture et une autre dans sa botte.

Au départ de Dole, elle avait eu beau tenter de laisser son chien sur place, il l’avait discrètement suivi, lui servant finalement de compagnon de route, par chance celui-ci n’était pas bruyant, n’aboyant le plus souvent qu’en présence d’un danger. Petit chien de chasse, qu’elle prenait sur sa monture lorsqu’il commençait à fatiguer et à qui elle donnait des morceaux de viande séchée, se contentant pour sa part d’une miche de pain.

L’armée de Caméliane avait une journée d’avance sur Maxima, mais bien vite les deux colonnes devaient se rejoignirent et c’était une bonne chose, à deux les armées seraient plus fortes contre d’éventuels attaquants.

Quelque part après Dijon, Maxima avait installé son campement. Epson détestait la Bourgogne et espérait que la traversée ne soit pas ralentie. Dès qu’il s’agissait de quitter son comté, la rouquine n’était pas particulièrement enthousiaste, sauf si c’était pour regagner une maison genevoise ou provençale. Elle fit comme les autres, descendant de sa monture, l’attachant à un arbre, posant à terre sacoches et selle, le pansant et lui donnant à boire, pour ensuite s’éloigner seule, afin de se dégourdir discrètement les jambes. Elle vit Lothilde appliquée à écrire un courrier et n’osant pas la déranger, la rousse entreprit d’aller voir si dans les vignes alentours, aucun groupe ne rôdait avec l’intention de les prendre par surprise. Alors qu’elle pissait entre deux rangées d’arbrisseaux, elle entendit un bruit, elle sortit la dague de sa botte, aussitôt le chien fila à toute allure, mais ce n’était qu’une pauvre bécasse, qui prit son envolée. Epson finit par rejoindre le campement, après s’être assurée que personne ne se trouvait dans les vignes pour les espionner et trouva un coin ombragé derrière un gros rocher, où elle s‘étala de tout son long sur l‘herbe à regarder le ciel, gratouillant la tête du chien et réfléchissant à la carte qu‘elle devrait dessiner le soir venu à la faible lueur d‘une lampe à huile, dès qu’elle aurait reçu les informations secrètes qu’elle attendait. Enfin si vous croyez ça vous... elle pensait surtout au joli derrière musclé du Sénéchal Zéphirin, sur lequel elle aurait bien posé une main, mais femme mariée oblige et surtout fidèle, elle devait se retenir par tous les moyens, d'autant que bon nombre de galants notamment étrangers ne cessaient de lui envoyer des courriers, pas la peine d'aller se fourrer dans une sombre histoire et puis de toute façon le Sénéchal l'agaçait, charmant mais ennervant. ()

Bientôt il faudrait repartir, d’ailleurs il était temps, Epson se releva, croqua dans un morceau de pain rassis qui traînait dans sa poche de cape depuis on ne sait quand et reprit sa monture, saluant Jasona qui n’aurait pas du être là compte tenu de son état. Mais que voulez-vous, les femmes étaient désobéissantes en FC, point de maris assez sévères pour les obliger à rester, aussi n’étaient-ils pas rare de trouver des femmes enceintes dans les armées, du moins en général dans les six premiers mois de leur grossesse, monter à cheval ou même combattre sans forcément tenir compte des risques pour elles ou leur enfant. Epson préférait ne rien dire, elle n’était pas non plus une femme très obéissante et avait pris les mêmes risques que l’épouse du régent. La jeune femme sella son destrier et rattacha ses sacoches, avant de grimper sur le dos de l’animal, le petit chien sous le bras, attendant les ordres.

Taciturne Nombre de messages : 3 Age : 42 Date d'inscription : 02/06/2010

Cela faisait plusieurs jours, qu'il arpentait les plaines bourguignonnes. Il les trouvait belles, presque aussi belle que celles de son enfance. Il repensa à la lettre que lui avait envoyé Grazella, son amie d'enfance, avec qui il jouait pendant des heures. Cette missive lui avait causer un choc. Khalm sa ville natale avait été attaquer. C'était lors de la fête annuelle du printemps. Un groupe terroriste nommer "Deep Ground" avait pillé et brulé la cité. Mais le pire, c'est qu'ils avaient kidnapper les enfants et les avaient emmener à Midgard. L'armée était intervenu et avait retrouver les enfants, ainsi que l'instigateur de tout ceci. Quelle ne fût pas sa surprise, quand il lu le nom de celui, qui avait commanditer une telle action. Hojo, non c'était impossible, pas lui. L'ancien chef du département scientifique, l'instigateur du projet "Jenova". Lui qui avait disparu quelques années auparavant, à Midgard justement, lors de la prise de la ville par les révolutionnaires. La lettre disait qu'il avait été arrêter et mis en prison en attente de son procès. Il était encore perdu dans ses pensées, quant il entendit une voix forte dire. "On se dépêche derrière, vous êtes à la traine". C'était le sénéchal. Il eu une dernière pensée pour Grazella, puis accéléra pour rattraper son retard.

Se grattant la tête au haut d’une colline, le sénéchal venait de recevoir la missive d’un coursier Helvète. Le capitaine Caméliane avait fait prendre à ses hommes la vielle route au sortir de Dijon ce qui l’avait considérablement ralenti. Alors que le sénéchal croyait faire route derrière l’Edelweiss voilà qu’ils étaient passés devant. Hochant la tête au coursier, il s’approcha en longeant l’autre cheval et marmonna discrètement.

Bon, dites lui bien que nous allons organiser une pause plus longue au moment jugé sécuritaire pour lui permettre de nous rejoindre. Pour l’heure, qu’elle continue sa marche, nous allons lui ...lui couper le vent !

Se passant la main au visage en soupirant légèrement, regardant sa propre colonne d’hommes et de femmes qui continuaient leur avancée, il fronça légèrement le nez vers le coursier.

Je vous jure, ces donzelles compagnon ! Imaginez que la gouverneure de Adam’s non plus ne sait départager le nord et le sud et encore moins l’est et l’ouest...et voilà que c’est à elles que l’on demande de nous y conduire ! Allez…filez mon brave, que votre capitaine ne s’inquiète pas trop de votre absence. Rompez !

Hochant la tête en le laissant s’éloigner, le sénéchal pivota doucement à sa monture et remonta doucement la colonne ralentissant à la hauteur du chariot de l’intendance, aménagé en voiture de transport de troupe. Et ben, ils avaient la vie facile les p’tits gars de Vesoul ! Rien à voir avec les campagnes de son temps !! Fronçant un peu les yeux aux épaulettes d’un militaire, le lourd officier de compagnie l’interpella en le fixant.

Aspirant Lieutenant ! Déclinez votre nom, votre garnison et votre corps d’armes !

Glissant à peine les yeux, il fixa également une jeune femme assise à près de lui.

Et vous soldat ? Nom, garnison et corps d’armes !

Saluant en vitesse l’officier lieutenant Jasona et le sergent Makita en portant l’index à son sourcil, il ramena le regard sur ces militaires qu’il n’avait jamais vu. Être soldat, c’était se tenir droit et faire à la lettre. Mais être soldat de la garnison de Vesoul, pour cet homme qui avait conduit la garnison, et s’était même pris un procès pour avoir voulu en faire plus qu’une simple garnison, être sans faille, irréprochable et vouloir se classer parmi les meilleurs. Tendant l’oreille en ne les laissant pas des yeux, il souleva un sourcil.

Le sénéchal Zéphirin avait remonté la colonne et s'était arrêté devant le chariot de l'aspirant. A la demande de son idée, l'aspirant se mit au garde à vous et salua :

Aspirant lieutenant Bensira, Ost Vesoul-Luxeuil, garnison de Vesoul, arbalétrier, maître fauconnier et maréchal des logis de l'Ost. A vos ordres mon sénéchal !

L'aspirant resta droit, devant le sénéchal, attendant l'ordre de repos. Jamais, il n'avait encore eu l'occasion de croiser l'ancien officier de sa garnison, dont il n'avait entendu que quelques bribes des exploits passés. Et là, tout officier qu'il était, Bensira était impressionné par la stature de l'homme qui se tenait devant lui. Il tenta néanmoins de n'en rien laissé paraître.

Jenn se mit a son tour au garde a vous a coté de l'aspirant lieutenant.

Soldat Jennlastar, Ost Vesoul Luxeuil, garnison de Vesoul, fantassin. A vos ordre mon senechal.

Jenn ne connaissait pas cet homme et il l'impressionnait. Elle attendit sans bouger regardant droit devant elle.

[... un peu avant la frontière de la Bourgogne]

Un monde... mais un monde... presque des caravanes...
Depuis les deux derniers jours qu'elle voyageait, plus elle s'avançait vers la frontière et plus elle croisait de monde.

Des mois qu'elle n'avait fait autant à cheval et avait mal un peu partout...

Elle mit sa jument au galop pour rattraper le retard qu'elle s'était pris avec le pont qui s'était effondré l'obligeant à attendre. Maintenant, si elle voulait rejoindre, plus moyen de faire à couvert et de passer inaperçue sans passer dans les villes.
Le soleil était ardent et chauffait à sa peau comme si l'été était déjà là.
En contournant Tonnerre... comme une chaleur à son estomac... le souvenir d'un passage à cette fontaine si étrange où l'eau semblait venir des antres de la terre... le souvenir du petit dessin à l'encre... le souvenir d'un moment heureux où ils avaient voyagé ensemble.
Des mois de ça, bientôt deux ans... la bataille d'Orléans... les Bretons... une boucherie...
Ne plus penser... encore deux ou trois lieues et elle remit doucement la jument au trot, puis au pas... elle aussi souffrait...

La forêt était maintenant plus dense... la rousse mit pied à terre pour continuer un moment à marcher juste à côté de sa monture pour l'alléger et la laisser se reposer... et lui chercher un ruisseau pour s'abreuver...

Jasona se retourna sur le passage de Zephirin. Ce demandant pourquoi il en avait à son Aspirant Lieutenant, elle suivit la conversation. Le Lieutenant espérait que Bensira n'avait rien fait, il paraissait que le Sénéchal avait les bottes pointues, enfin c'était ceux qui avait déjà reçus un coup de pieds au derrière qui lui avait dis. D'ailleurs, même le gouverneur Lothilde lui avait dis, es ce qu'elle en avait déjà prit un? Cette idée la fit sourire.

Mais son sourire s'effaça bien vite quand le Sénéchal Zephirin la salua. Elle se hâta de lui rendre son salut, elle ne savait pas si il était de mauvaise humeur mais elle n'avait pas trop envi de le savoir pour ne pas gouter à ces bottes.

Lieutenant Bensira, arbalétrier, maître fauconnier
Soldat Jennlastar, fantassin.

Voilà qui était clair et précis, comme il aimait. Le sénéchal serra un peu la mâchoire en faisant signe du doigt aux deux de se rassoir avant de tomber en bas du chariot qui sautillait au chemin. Se frottant légèrement le nez à l’épaule en jetant un œil vers l’avant, l’officier enchaîna.

Sénéchal Zéphirin Blaireau, chef de camp de cette compagnie, ingénieur de machines de guerre et artilleur, charpentier de Vesoul..
Il est DeGuérande, plus haut à l’avant, cavalier fantassin, qui a aussi une bestiole à plume comme la votre. J’y connais trop rien à ces volatiles en fait. Heureux de vous y voir.

Regardant la jeune femme, il esquissa un léger sourire.

Damoiselle, je ne sais pas combien de campagne vous avez fait dans votre jeune carrière, mais vous ne pouvez pas souhaiter mieux que de faire avec cette compagnie. Regardez bien chacun des membres de cette colonne, ils sont soldats, civils, miliciens, mercenaires, car votre travail sera de veiller à chacun d’eux. Du premier au dernier. En retour, ils feront la même chose pour vous. C’est pourquoi j’exige de tous qu’ils exécutent sur le champ. Il en va de la sécurité de tous et du bien de notre campagne compris ? Bienvenue à la Maxima.

Se hissant sur ses étriers pour bien se rassoir à sa selle, il termina avant de remonter la colonne un peu plus.

Si vous avez quoique ce soit, voyez avec le lieutenant Jasona ou le sergent Makita, elles verront à prendre les décisions pour le bien de votre groupe ou encore feront suivre plus haut. Bonne route.

Hochant la tête avant de saluer en vitesse à la militaire, l’artilleur passa au trot vers l’avant.

Jenn ecouta le senechal. Elle ne savait pas trop quoi dire. Effectivement c'était bien sa premiere campagne et comme il le lui disait, cette compagnie etait bien.

Oui mon senechal, j'ai compris et je ferai de mon mieux pour veiller sur chacun d'eux!

Puis le senechal parti sur son cheval.
Jenn regarda Jasona, elle esperait qu'elle n'avait rien dit de travers.

L'accueil du sénéchal avait finalement été plus qu'amical. Un accueil et un esprit militaire comme les aimait l'aspirant, et qu'il essayait d'insuffler à son Ost, à ses hommes et à lui-même.

Mon sénéchal, merci de votre accueil au sein de la compagnie Maxima. Comme au sein de notre Ost, nous veillons les uns sur les autres, au sein de la compagnie Maxima, nous veillerons sur tous.
Heureux de servir sous les ordres d'un officier supérieur ayant une aussi brillante carrière derrière lui, et toujours en activité. Je sais que le lieutenant Jasona saura toujours prendre les meilleures décisions pour nous, comme elle le fait depuis près d'une année où je suis son second.

Le sénéchal était reparti et l'aspirant fit un signe de tête à son lieutenant qui sembla un peu inquiète durant l'entretien entre ses hommes et le sénéchal.

Brieuc avait entendu vociférer en arrière de la colonne. Et vu qu'il reconnu son nom dans tout ce charabia, il fit tourner bride à sa monture pour s'enquérir de ce qu'il avait bien pu faire... à part ses latrines de campagne bien sur...

Il croisa la Sénéchal biscuit qu'il salua d'un signe de tête et se porta à la hauteur de deux soldat comtois.

Bonjour, je suis Brieuc de Guerande. Reiter dans l'Ordre Teutonique... Et combattant depuis maintenant... heu...longtemps... Le Sénéchal avait le timbre haut placé... j'espère que vous n'avez pas eut soucis?

Il sourit en tendant sa gourde

C'est du Genepi...pas mauvais ma fois... vous en voulez? Le trajet sera long alors autant ne pas trop se priver... Il ne faudrait pas que nous arrivions là bas faméliques et assoiffés...

L'idée de faire connaissance avec les autres membre de maxima était une bonne idée... Ensemble ils allaient voyager, combattre et rendre la fierté comtoise à la place qu'elle mérite! En plus, combattre aux côté d'ami donne du coeur... on se bat d'autant plus vigoureusement que l'on ne souhaite pas les voir tomber.

Un sourire à Off, elle prit le gobelet qu'il lui tendait...

- Moui... on va dire ça... quand vous vous êtiez perdus oui... puis elle ria franchement à ce souvenir qui leur avait valu la corvée de latrines... Merci à toi de me pardonner en tous les cas et pour ta confiance Off... Puis se tournant vers le Lieutenant... Merci aussi à vous Legolas, mais bon... les conséquences auraient pu nous valoir de croiser une armée bourguignonne pas vraiment amie...Mais fichtre, ce n'est point le cas par grand bonheur ! Aller, je dois vous laisser, j'ai encore tant à faire...Prosit en tous cas à vous tous !

Après avoir lever le verre à la santé de ses amis compagnons, elle retourna vite à sa tente. Des courriers... des courriers et encore des courriers... Un secrétaire, voilà ce qu'il lui fallait... Une personne qui pourrait rédiger les lettres à sa place... Et une autre pour récolter les informations sur les armées de certaines coins des environs de la part des éclaireurs. Pigeon après pigeon, vélin après vélin, elle se posait mille questions tout en écrivant... Un second, voilà ce qu'il fallait à la Compagnie... Quelqu'un de sérieux, qui sache déjà s'occuper de lui même, qui comprenne la chose avant qu'on la lui demande et qui lui servirait d'intermédiaire entre les hommes et elle... Un passionné de stratégie militaire, ayant sens diplomatique et sachant mener les hommes, un peu comme le Sénéchal Zephirin. Un homme dont le charisme, l'expérience, la carrure ne laissait aucun doute à autrui sur SA décision... On obéissait ou on quittait les rangs. Point.

Un soupire... il fallait arrêter de rêver... En attendant, une autre consigne urgente... Elle courut trouver l'Intendant Bernardo...

- Ha ! Cher Bernardo, dites-moi... il serait souhaitable que vous questionnez rapidement tous nos compagnons afin de savoir quelle ration ils possèdent dans leur besace de voyage pour mieux gérer nos réserves, vous voyez ? Récoltez ces informations au plus vite et notez-les sur le registre de la logistique voulez-vous ? Grand merci à vous !

Puis elle prit sa carte, plaça son index là où ils se trouvaient, l'autre là où ils devaient se rendre... "Par là" lui avait dit le Sénéchal... oui donc vers la gauche... entre là et là... Bien... Elle monta sur un petit rocher, lança un yodelali bien aigu et entonna...

- Compagnons ! En avant ! Ramassons nos affaires, ne laissons rien trainer derrière nous ! Nous avons encore de la route à faire, alors ne perdons aucun temps !

Un regard sur la charrette, menée par deux superbes percherons issus de l'un des plus beaux élevage de Cluny, transportant sa gouvernante et ses enfants la rassura... Décidément Lucia s'occupait à merveille de ses deux petits amours...

Makita qui voyait Le Sénéchal Zéphirin qui passait par-là en me saluant. Elle se demanda pourquoi que le Sénéchal voulait interrompe l'Aspirant- Lieutenant Bensira et le soldat Jennlastar. Elle écouta les conversations puis quand ils ont terminé de parler, le Sénéchal Zephirin continua son chemin tranquillement.

Hochant la tête à son tour à DeGuérande qui se laissait remonter par la colonne, le sénéchal laissa observait le paysage en trottant faiblement, et de temps à autres scrutait les chevaux qu’il croisait. Plissant légèrement les yeux sur une rousse qui faisant marche sur un lourd noir, il chercha à sa mémoire de qui il pouvait bien s’agir. Un frisson dans les rangs de la Maxima ? Bon sang...il y avait si longtemps qu’il n’avait pas vu ce cheval au trot rapide et aux genoux portés bien haut. Amenant son alezan breton en parallèle et juste un peu plus à l’arrière, l’artilleur observa marcher la bête, s’attardant à l’arrière main, observant la musculature se transposer en chaque pas. Un lourd agile et gracieux. Relevant les yeux à la cavalière, il avança un peu plus près en croyant reconnaître la femme et relâcha un peu les cuirs posant les mains au pommeau de selle en se remettant au pas.

Oh ! Madame Epson ? Bien à vous. Voilà que vous avez fort joli bête. Je n’ai pas vu de frisson depuis les écuries de son altesse Ferdinand de Castille. Regardez-moi cette épaule…il est superbe. Il est à vous ce chev… ? Arff…

Voyant arriver en vitesse un coursier Helvète des rangs de l’Edelweiss, le sénéchal souleva un sourcil et s’éloigna un peu pour prendre information.

Bon, compris. Nous allons faire. Informez le capitaineCaméliane que nous allons faire.
Oui..oui..c’est ça…dites-lui. Allez ! Rompez soldat. ..

Revenant en vitesse vers Epson, il hocha la tête souriant timidement avant de reprendre.

Bon, nous allons nous arrêter pour la journée. Je dois faire installer la compagnie pour la nuit. Veuillez m’excuser…madame.

Laissant son cheval pivoter en vitesse, il se hissa sur ses étriers et haussa le ton pour se faire entendre.

PIED À TERRE !! NOUS ARRÊTONS POUR LA JOURNÉE !!
BENSIRA!!! FAITE NOUS ALLUMER LE FEU !
JASONA !! QUE VOTRE GROUPE ASSURE LES TOURS DE GARDE !!!
COMPAGNON ADRIEN !! LA MOITIÉ DES CHEVAUX EN SELLE AUX PIQUETS, LE RESTE À LA CORDE. DU GRAIN ET DE L’EAU POUR TOUS !
DEGUÉRANDE ! AIDEZ À MONTER LA TENTE DU COMMANDEMENT, RIEN D’AUTRE ! IL FAIT BEAU, TOUS POURRONS DORMIR DEHORS.

Plissant les yeux en le voyant DeGuérande passer une main à son dos en vitesse, le sénéchal le désigna du doigt.

BRIEUC ! SI JE PRENDS UN HOMME IVRE ET INNAPTE AU COMBAT, JE VOUS EN TIENDRAI RESPONSABLE !! ASSUREZ-VOUS QUE TOUS AIENT À BOIRE…DEUX VERRES !! PAS PLUS !!!

Pivotant à nouveau en regardant la colonne se disloquer, il ramena le regard sur la rousse.

Alors...il est à vous ce cheval ?

N'attendant pas la réponse, l'officier privé se souleva un peu de sa selle, glissa la jambe à la croupe de son sommier et posa le pied au sol, s'ammenant sur le devant de son cheval, lui pasant le doigt à l'anneau du mors, relevant sa tignasse pour masser sa nuque de sa large main en fixant la femme.

Après le départ du Sénéchal, le Soldat Jennlastar, l'Aspirant Lieutenant Bensira et le Sergent Makita la regarda. Le Lieutenant leur fit un sourire rassurant en hochant la tête.
Elle ne savait si le Sénéchal avait fait cela pour les tester, mais ils avaient bien répondu. Elle était fière d'eux, comme toujours. Elle n'avait jamais eu de problème avec les membres de ce groupe, ils étaient autonome quand il le fallait, répondait aux ordres sans poser de question et toujours avec perfection.

Écoutant le Sénéchal hausser la voie, elle se concentra sur les ordres. Un arrêt? serait-il possible que enfin le groupe de Caméliane arrivait?

-A vos ordres Sénéchal!

Elle regarda partir l'Aspirant Lieutenant Bensira au pas de course et elle se retourna vers Makita et Jennlastar.

-Sergent Makita, vous allez commencer les tours de garde avec moi. Soldat Jennlastar, vous allez vous reposer 4h avant de relayer le Sergent Makita. Je vais faire deux tours de gade à la suite, je ne suis pas trop fatiguée, et vu le nombre de personne de l'armée que nous sommes, il vaut mieux être deux, comme ils vont s'étaler un peu partout, cela va faire une petite zone à surveiller.
Nous allons nous mettre à chaque extrémité du groupe. Un au Nord et l'autre au Sud. Nous auront assez de visibilité chacun de notre côté pour surveiller l'Est et l'Ouest de notre campement.
Si vous voyez le moindre nuage de poussière ou le moindre bruit que vous n'avez jamais entendu, même un cri d'oiseau inconnu, vous devez le signaler immédiatement! Les bruits d'oiseaux peuvent être un code pour des brigands. Et nous ne devons pas nous permettre de faire d'erreur, mieux vaut une alerte pour rien que pas d'alerte et un massacre!
Exécution!

Le Lieutenant partit mettre son cheval au piquet en lui murmurant des mots réconfortants. Une fois cela fait, elle prit son épée qu'elle rangea dans son fourreau, un coutelas dans sa botte, et son arbalète à l'épaule avec une dizaine de carreau.
Elle partit s'installer au Nord et s'assit sur une souche et ne lâcha pas des yeux l'horizon.

Jenn ecouta les ordres du lieutenant.

A vos ordres mon lieutenant!

Elle se dirigea dans un champs d'herbre et s'allongea. Elle lit son sac sous sa tete comme oreiller. Elle avait poser sa main sur son épée prete a combattre a tout moment.
La fatigue l'avait bien gagner et elle ne mit pas lontemps a s'endormir.

Patience... encore quelques jours et il serait aphone ce bon Blaireau...
En bon militaire, Brieuc mit pied à terre auprès des charrois contenant les tentes de la Maxima... celle de commandement était facilement identifiable, c'était celle du dessus... logique quoi la première à être montée et la dernière à se coucher! Il connaissait de nombreuses filles à soldat comme ça aussi...

Il rechercha quelques membres de sa section et se mit au boulot... il avait de la chance Zéphirin... il partageait la tente de Lothilde et cela empêchait Brieuc de prévoir le moindre incident inexplicable et fâcheux de nuit... Un tendeur qui lache... un lit qui cède... un putois dans un coin... inexplicable quoi!

Bon! Les mats étaient passé dans la toile, il restait à lever l'ensemble. Deux hommes se mirent a tenir et lever les lourds montant de bois. une fois debout, d'autre gens, rôdé comme à la parade placèrent les petits écarteurs de toile sur leurs rouelle en laissant passer les cordages de tension à travers des oeillets prévus à cet effet dans la toile, ils sortirent alors de dessous la tente pour tendre ces cordages aux piquets plantés et arrimèrent ainsi l'ouvrage. Brieuc vérifia personnellement tout les tendeurs... sa belle dormait là!!!

Une fois le mobilier placé et monté, Brieuc plaça quelques biscuits emballés sur la couche de Lothilde avec une fleur et quelques autre sur celle du Sénéchal... pour éviter qu'il ne bouffe ceux de la Vicomtesse! Mais sans fleur!

Il offrit une rasade à ses compagnons puis sorti de l'endroit pour aller lui même se reposer un peu.

Il donna une cajolerie à Pierrot, son faucon, puis le laissa libre de chasser dans la nuit, sur qu'il viendrait le prévenir en cas de mouvement...

A peine Brieuc de Guérande s'était-il présenté à l'aspirant lieutenant de Vesoul et lui avait-il offert une rasade de génépi, que le sénéchal ordonna l'arrêt de la troupe et l'installation du campement pour la nuit. L'aspirant aurait bien aimé échangé un peu plus avec cet homme qui comme lui semblait avoir la passion pour les oiseaux de proie et voyait en eux de valeureux auxiliaires militaires.

Le sénéchal avait chargé l'aspirant lieutenant Bensira d'allumer le feu pour l'ensemble du campement qui se mettait en place. La dernière expérience d'allumage de feu de Bensira, au cours du dernier exercice inter-Ost, était encore dans sa mémoire, comme les traces de brûlures qu'il avait provoqué sur son corps. Bensira se dit en lui-même qu'il y avait une certaine ironie à ce que le sénéchal le charge de cette mission. Après tout, pour vaincre une peur, rien de mieux que de l'affronter, et de tirer les enseignements de l'expérience passée.

L'aspirant descendit donc du chariot, scruta les environs afin de trouver l'endroit le plus sûr pour faire le feu, sans risquer d'incendier toute la campagne environnante. Non loin de l'emplacement choisi, coulait une petite rivière, dont l'eau pourrait s'avérer utile, non seulement pour les besoins de la cuisine, mais aussi en cas de propagation du feu.

Pendant qu'il avait envoyé quelques hommes ramasser du bois dans la forêt, il prit soin de préparer l'emplacement du futur foyer avec soin. La sécurité devait primer. Il dégagea donc autour de l'espace du foyer toutes les feuilles et brindilles sur une toise. Puis à l'aide de pierre et de galet, il délimita l'âtre, installa les tripodes auxquels seraient fixés les marmittes. Enfin, avant de faire allumer le feu, il prépara quelques tas de terre humide afin de pouvoir rapidement éteindre le foyer si besoin était. Une fois toutes ces mesures de précaution prise, le feu fut allumé.

[... une ville sur la route... ]

Pas eu le choix si elle voulait les rattraper... elle dut chevaucher tout le jour, et ne donner ni à elle, ni à sa monture que très peu de repos.
Mais déjà la rousse et sa blanche reprenaient le rythme des longues chevauchées.

Au petit trot, l'ancienne militaire longeait la maison forte de Buranlure aux pieds dans l'eau... ses pensées furent emportées vers leur maison forte à Vesoul qui avait enclenché un procès et fait couler tant d'encre et de mots d'horreur. Elle secoua la tête pour repousser le souvenir des nombreux jours de cachot qui avait suivi la sentence. Tout juste était-elle arrivée à faire droite sur ses jambes à la sortie, affamée, le ventre qui bombait de leur fils qui n'allait pas tarder à naître.

Longeant les restes des remparts de la première enceinte de la ville avec la haute tour qui regardait sur le fleuve, elle ouvrit les yeux d'étonnement... une armée... une armée à l'entrée de la ville.

Elle ne put s'empêcher d'échapper un juron et un frisson lui parcourut la nuque.
Pourtant, elle avait interrogé les passants... et tous avaient secoué la tête négativement.

Prudemment, elle mit Khemya au pas pour franchir le bois du pont et entrer dans la ville... Le regard loin devant elle, cherchant un marché ou une échoppe pour faire quelques achats, elle remarqua le corps de garde un peu sur sa droite... cliquetis et voix pointues... piétaille surtout... qui se massait au porche...
Elle bifurqua rapidement dans une ruelle à la gauche, mieux s'éviter la mauvaise chance d'être interpellée... son épée était à son fourreau et son bouclier accroché à la selle protégeant l'une de ses fontes.

» Remplacement du prévot pour quelques jours
» [HRP] Quelques consignes à lire pour toute intervention dans cette chapelle
» 2% pour 25 ecus
» [AC] escroquerie:onin62/petite echelle 35 écus/rame 45 écus/manche 10 écus
» [AC]Vente non autorisée:Leconquerant ( bois 4,40 écus,4,45 écus + viande 17,95 écus)