|
| Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) | |
|
+3epsonstylus Derdekan Lysiane 7 participants | |
Auteur | Message |
---|
Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Jeu 10 Sep 2009 - 18:53 | |
| Proposition du chapitre final du livre III Code pénal et judiciaire (travail fait par Imladris au BDD). - Citation :
- Chapitre 5 : Procédure judiciaire
- Article 1: Procédure de dépôt de plainte Alinéa 1 Le dépôt de plainte du plaignant se fera au bureau des plaintes dans la gendarmerie concernée. La plainte peut se faire éventuellement en gargote. La plainte doit être publique ou via une missive (IG) à la prévôté ou au procureur ce qui signifie que les plaintes via mp ou mésange ne sont pas recevables. Néanmoins, le gendarme doit orienter le plaignant vers le bon bureau s’il reçoit une plainte via courrier. Au dépôt de la plainte, le dossier sera créé à l'appréciation du gendarme. De plus, le procureur peut intervenir pour des infractions majeures s’il le juge. Le gendarme avertit la personne visée par la plainte qui doit y répondre dans un délai de 48 heures. Le gendarme avertit également du traitement de la plainte. Alinéa 2 La plainte devra contenir les informations suivantes : le nom du (ou des) contrevenants, le type de méfait, la preuve du méfait (screen) ou le nom d’éventuels témoins et le montant du préjudice. Alinéa 3 La plainte doit être traitée par le gendarme de manière neutre et objective. Aucun commentaire ou jugement personnel ne doit être fait. Néanmoins, le gendarme peut réaliser des devoirs complémentaires en posant des questions au plaignant ou en recherchant des témoins. Le plaignant est autorisé à demander des nouvelles de sa plainte si aucune réponse ne lui a été fournie par les autorités compétentes dans les 48h. Avant la fin de ce délai, aucune autre intervention ne doit être faite sans l'aval d'un gendarme, sous peine de se voir poursuivi pour Trouble à l'Ordre Public. Alinéa 4 Le gendarme statuera sur la recevabilité de la plainte au regard de la loi et vérifiant ainsi que le délit en question est bien une infraction. La non recevabilité de la plainte doit être argumentée au regard de la Loi et des preuves. La recevabilité de la plainte entraîne la création d'un dossier et d'un casier. Alinéa 5 Le plaignant prend acte de la décision prise (plainte recevable ou pas). Alinéa 6 Si la plainte est recevable, le dossier suit son cours : accord à l'amiable ou, en cas d'échec de l'accord, instruction de l'affaire par le procureur. Alinéa 7 Si le plaignant n'est pas satisfait de la décision prise (plainte non recevable), il peut contacter le prévôt des maréchaux qui vérifiera si la plainte a été correctement traitée. Alinéa 8 Dernier recours de la part du plaignant : le procureur sera le seul à trancher sur la recevabilité d'une plainte ou non. Alinéa 9 Toute acceptation (ou refus) de plainte doit être justifié au regarde de la Loi de Franche-Comté ou de son coutumier.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 2 : Des acteurs de la Procédure judiciaire Alinéa 1 : Le gendarme Le Gendarme est le premier acteur de la Justice face à un méfait. Il reçoit une plainte ou constate une infraction. Il a pour devoir de receuillir des preuves et des témoignages. Il transmet le dossier au procureur si aucun accord à l'amiable n'est trouvé avant. Alinéa 2 : Le contrevenant – l’accusé Le contrevenant est celui qui a enfreint la loi. Il devient accusé lors d’un procès. Il est conseillé à l’accusé de s'exprimer clairement et avec retenue : ce type de comportement encourage le juge à la clémence. Il lui est vivement recommandé de se défendre en répondant à l'accusation. L'accusé a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de sa plaidoirie, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes. Il peut être assisté par un avocat fournit par le Cabinet des Avocats Alinéa 3 : Le(s) témoin(s) Il leur est conseillé d'effectuer leur témoignage en temps et en heure, et de s'en tenir aux faits observés par eux-mêmes. Les rumeurs ne sont pas recevables. Un témoin a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de son témoignage, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes. Alinéa 4 : Le prévôt des maréchaux Il est le chef de la prévôté et veille au bon fonctionnement de celle-ci. Il veille à ce que les dossiers n’ayant pas d’accord à l’amiable se retrouve au bureau du Procureur. Il ne peut en aucun cas statuer sur la mise en procès ou non. Alinéa 5 : Le procureur Alinéa 5.1 : Il décide de la pertinence d'une procédure Le procureur décide en son âme et conscience que tels faits, actes ou paroles méritent une mise en accusation. Il peut demander, avant toute mise en accusation, des compléments d’enquête à la Prévôté. Celle-ci devra y répondre favorablement. Il peut anoter le dossier de gendarmerie lorsque une demande de mise en accusation lui est faite. Alinéa 5.2 : Il instruit le dossier Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il peut pour cela demander et produire les preuves que la gendarmerie a joint au dossier. Alinéa 6 : le maire Alinéa 6.1 : Le maire peut décider en son âme et conscience de mettre en accusation au nom de la ville quand le Procureur est injoignable ou que l’affaire nécessite un traitement urgent ou palliatif. Dans tous les cas il devra signaler au greffier de Franche-Comté le lancement du procès Alinéa 6.2 : Il instruit le dossier Il doit absolument déposer un dossier au secrétariat de la Prévôté. Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il est aidé dans sa tâche par le procureur. Alinéa 7 : le juge Il prononce la peine (ou la relaxe) de manière définitive. Un jugement ne doit pas donner lieu à une polémique : le Juge n'a pas à se justifier, il décide en son âme et conscience. Il lui est conseillé de se tenir en dehors des empoignades autour du procès, il suit l'affaire sans donner son avis, à part rappeler la loi. Son seul avis sur la question se situe au moment du jugement. Il lui est conseillé de se tenir éloigner des procédures judiciaires en cours et de ne s’occuper que des dossiers demandant un verdict. Il peut accélérer l'avancée du procès en cas de retard dans les plaidoiries de la défense, des témoignages ou même de l'accusation, qui ont chacun deux jours pour se faire. En cas d'absence prolongée d'une personne impliquée, particulièrement l'accusé, et si l'affaire est grave par le montant du préjudice ou par les faits eux-mêmes, le Juge sera bien avisé de prendre le temps d'avoir toutes les données en main avant de prendre une décision. Le fait de sauter une étape peut gravement entraver la transparence et la pertinence de la justice. La justice aime à prendre son temps et à œuvrer en toute sérénité. Si le juge est impliqué de près ou de loin à une affaire en procès, il doit faire un pas de côté pour permettre à la Justice de faire la pleine lumière sur l’affaire. Alinéa 8 : le geolier Il est là pour appliquer la sentence de la peine de prison à l'accusé. Son devoir est de nourrir le prisonnier et de veiller à ce qu'il ne s'échappe pas. Alinéa 9 : le bourreau Il est celui qui applique la sentence sur l'accusé. Ces sentences vont des châtiments moraux (pilori, humiliations publiques ou autres) à la mise à mort. Le bourreau devra appliquer les sentences publiquement et donc aux yeux de tous.
- Article 3 : De la procédure judicaire en elle-même Préambule Le Juge gère le déroulement de chaque phase du procès, par défaut celle-ci est au minimum de 48h. Chacun est responsable de sa participation dans le délai imparti. Alinéa 1 Dépôt de plainte ou infraction constatée Alinéa 2 Enquête du gendarme et conciliation Alinéa 3 : Instruction (si la conciliation échoue). Au cours de cette phase, le procureur veille à avoir tous les éléments en main pour mettre en accusation le contrevenant. Il peut se faire aider par la prévôté pour regrouper les preuves ou demander des compléments d’information. Alinéa 4 : Acte d'accusation Le Procureur(ou le maire) y énonce les motifs de mise en accusation, et appelle d'éventuels témoins de l'affaire. Alinéa 5 : Première plaidoirie L'accusé se défend ou plaide coupable des faits. Il peut se faire aider par un avocat qui sera appelé comme témoin. Alinéa 6: Les témoignages L'accusation et la défense peuvent chacun produire 2 témoins. Ceux-ci viennent donc témoigner devant la Cour, pour énoncer des faits, et rien que des faits, en répondant aux questions éventuelles de l'accusation et de la défense. Les témoignages se font d'abord à charge puis à décharge. Le témoin peut se manifester avant le verdict. Si celui-ci ne s’est pas manifesté au cours du procès, il peut être passible à des poursuites pour troubles à l’ordre public. Alinéa 7 : Réquisitoire d'accusation Sur la base des témoignages éventuels et de la 1ère plaidoirie, le Procureur (ou le maire) rédige son réquisitoire en y faisant l'énoncé de la peine demandée. Alinéa 8 : Deuxième plaidoirie de la défense La défense dispose d'un dernier acte pour défendre son cas, et éventuellement demander une peine ou la clémence de la Cour si elle plaide coupable. Alinéa 9 : Verdict Le Juge prononce alors le verdict, peine ou relaxe. La non présentation devant la cour est considérée comme un délit. La question du remboursement des victimes par le Comté dans les cas de brigandage est laissé à la libre appréciation du Juge. Alinéa 10 : Classement du dossier Le gendarme met à jour le dossier et le casier en y mettant le verdict du procès. Alinéa 11 : Application de la peine L'accusé s'il est coupable doit accomplir sa peine (amende, prison ou autres). Le procès se termine avec ce dernier point. Néanmoins, l'accusé peut déposer un recours en appel auprès de la Cour d’Appel Impériale (CAI) sous un mois après le jugement. L’appel auprès de la CAI gel l’application de la peine et le classement du dossier.
Voté par le Parlement le 15 octobre 1454, publié par le Franc-Comte Valaraukar le 16 octobre 1454. Loi amendée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 4 : Des procès lancés par les maires Préambule : Les maires ont la capacité de lancer eux-mêmes des procès. Toutefois, ils devront le faire dans le respect impératif des conditions suivantes. Dans tous les cas, le maire devra signaler au greffier de Franche-Comté le lancement d'un procès. Il existe deux types de procès municipaux: - Les procès palliatifs ou d'urgence - Les procès courants Alinéa 1 : Les procès palliatifs ou d'urgence Alinéa 1.1 : Du déclenchement : Ces procès ont pour but de palier à une absence du procureur, de l’absence d’assurance quant à sa présence en temps requis ou bien de gérer un cas d'urgence. Ils peuvent être lancés à l'initiative de n'importe quelle personne en ayant obtenu la légitimité de faire cette demande de procès. On considère que le maire est légitimité à lancer un procès palliatif pour prévenir de la fuite d'un contrevenant à l'étranger. Dans l'intérêt de la Justice, le Maire devra répondre favorablement à la demande. S'il ne s'exécute pas, et s'il ne se justifie pas, il fera l'objet d'une instruction pour obstruction à la Justice et pourra être mis en examen pour trahison. Si cela est possible il devra être opéré un retour à la norme des procédures par le procureur, celui-ci ayant droit à refaire le procès. Alinéa 1.2 : De la procédure : En déclenchant le procès, le maire prend la place du procureur. C'est donc à lui que revient la charge de suivre le dossier et de remettre les réquisitoires a la Cour. Toutefois, si cela est possible le procureur se devra de proposer un réquisitoire au maire. Le Juge reste souverain pour la décision finale. Alinéa 2 : Des procès courants Alinéa 2.1 : Du déclenchement : Les maires sont autorisés à lancer des procès contre des individus et sans autorisation ou demande du juge. Les maires devront lancer les procès en respect des lois et procédures Franc-Comtoise. Les maires ne peuvent intenter des procès que contre quelqu'un ayant commis une infraction nuisant à la municipalité dont ils ont la charge. Lors du cas où le délit aurait été commis entre deux villages, il est décidé que le village dans lequel le contrevenant a été vu le plus récemment est la victime. Alinéa 2.2 : De la procédure : Un maire qui déclenche lui-même un procès prend la place du Procureur. Toutefois, le maire lançant un procès par lui même, il lui revient la charge d'écrire les réquisitoires et de les transmettre à la Cour. Le procureur assiste le maire dans cette charge en proposant des réquisitoires au maire. Le maire s'engage à s'occuper de son dossier du début à la fin. S'il ne s'en occupe pas, le Juge devra prononcer la relaxe.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
Dernière édition par lysiane le Jeu 10 Sep 2009 - 18:55, édité 1 fois | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Jeu 10 Sep 2009 - 18:55 | |
| - Citation :
- Chapitre 6 : Des Procès Publics
Préambule Un procès, dit public, est un procès qui se déroule sur la place du village, et non à la Cour de Justice de Dole. Le procès public sera conduit devant le Juge de la Cour de justice qui aura en charge de condamner ou non l'accusé présenté devant lui. Un jury pourra être nommé pour les procès publics de Trahison et Haute Trahison et le procès sera repris par la Cour de Justice à son dénouement : le Juge devra respecter scrupuleusement le verdict sous peine de voir annulé ce dernier. Un procès public a donc la même validité qu'un procès classique rendu par la Cour de Justice Franc-Comtoise. Il a le même statut de non-remise en question de son jugement, sauf devant une cour d'appel habilitée telle la Cour d'Appel Impériale (CAI).
Article 1 : De l'ouverture du procès public Afin qu'un procès puisse voir le jour sur la place publique, il doit réunir toutes les conditions suivantes : - Accord des parties (plaignant et accusé) - Constitution du Jury effective en cas d'infraction pour Trahison ou Haute Trahison et disponibilité totale du Jury - Disponibilité totale de la Cour de Justice - Accord du Censeur Chef de Franche Comté - Caractère non préventif du procès Le Greffier en poste devra annoncer publiquement le lancement du procès et en indiquer le lieu de déroulement.
Article 2 : De la désignation du Jury Alinéa 1 : De sa composition Un appel à devenir juré suivant une liste remise par chaque maire des six villes Franc Comtoises. Les jurés seront choisis sur les listes mises régulièrement à jour au moment du procès. Le jury sera composé de six jurés issus du peuple Franc-Comtois, choisis aléatoirement par la prévôt, le procureur et le juge, 1 par village de Franche-Comté. Le Juge constitue le 7ème membre de ce jury et sera le juré rapporteur. Le juré rapporteur se voit confier la surveillance du bon déroulement des débats. Alinéa 2 : Du serment à prêter Chacun des jurés ainsi nommé devra prêter le serment suivant : "Je, soussigné(e) ___, habitant(e) de ___ en Franche-Comté, jure et promets : - d'examiner avec attention les charges qui seront portées contre le ou les accusés dans cette affaire, de ne trahir ni les intérêts de ce dernier, ni ceux du ou des plaignants, ni ceux de la ou des victimes, - de ne communiquer avec personne de cette affaire, directement ou indirectement, jusqu'après ma déclaration, - d'écouter ni la haine ni la méchanceté, ni la crainte ni l'affection, - de me rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter, - de me décider d'après les charges et les moyens de la défense, suivant ma conscience et mon intime conviction avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à une personne probe et libre, et de conserver le secret des délibérations, même après cessation de mes fonctions."
Article 3 : Des droits de la défense et de l’accusation L'accusé aura le droit de recourir à un avocat. Les deux parties en présence (accusé et parti civil) aurant le droit d'appeler des témoins pour plaider leur cause devant le Juge ou le jury populaire. Les preuves amenées doivent répondre aux exigences de validité posées par la CAI et des lois de Franche-Comté.
Article 4 : Du déroulement de l’instance Bien que le procès soit dit public, seuls le Juge ou les jurés, le procureur, le plaignant, l'accusé, les avocats et les témoins auront droit à la parole. Toute personne extérieure au procès et qui viendrait troubler ce dernier, se verra mettre en procès pour trouble a l'ordre public. Une fois le procès lancé, il sera mené par le Procureur qui officie à la Cour de Justice de Dole. La durée maximale du procès est portée à 20 jours, et se déroule de manière identique à un procès classique : - le procureur produit son acte d'accusation sous deux jours, il peut à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins. - le ou les accusés produisent leur première plaidoirie sous deux jours, ils peuvent à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins, - une fois les éventuels témoins entendus, le procureur produit son réquisitoire sous deux jours, - le ou les accusés produisent leur dernière plaidoirie sous deux jours, - le Juge ou le jury délibère à huit clos. En ce qui concerne le jury, chaque verdict de condamnation devra faire l'objet d'un vote à majorité absolue du jury, et le juré rapporteur rend le verdict sous sept jours. Si l'une des personnes concernée - accusé ou plaignant ou témoin - est en retraite spirituelle, le délai est allongé d'autant de jours qu'il faut jusqu'à ce quelle revienne. Le Greffier sera chargé d'appeler les différents intervenants du procès.
Voté le 04 septembre 1456 et promulgué par la Franc-Comtesse Lysiane d'Ormerach
Chapitre 7 : Cabinet d’avocats Franc-Comtois Article 1 Le cabinet d’avocats Franc-Comtois est une association de Franc-Comtois aptes à occuper la fonction d’avocat spécialisé dans la défense.
Article 2 : Du fonctionnement et des règles Le cabinet d'avocats Franc-Comtois est régi par ses propres règles, mises en place et votées par les avocats. Le Parlement franc-comtois n'oblige qu'à certaines règles et se doit de certaines obligations explicitées ci-après. Alinéa 1 Le cumul de mandat comtal ou militaire avec la fonction d'avocat est proscrit. Alinéa 2 Le bâtonnier est le primus inter pares des avocats du barreau de Franche-Comté. Il est obligatoirement élu par ses pairs pour une durée minimum de deux mois. De par ses responsabilités, il obtient de facto sa place à la commission de Justice de Franche-Comté tant que celle-ci est en place. Alinéa 3 La prévôté est tenue de connaître et de signaler l'existence du cabinet d'avocats de Franche-Comté lors de ses missives avec les contrevenants. Alinéa 4 Le Parlement de Franche-Comté reconnaît le cabinet d'avocats de Franche-Comté comme seule institution officielle spécialisée dans la défense des accusés. Il met à disposition une salle dans l'enceinte du château de Dole permettant de faire la jonction entre la justice comtale et le cabinet.
Voté par le Parlement le 10 septembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Macricri le 10 septembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456. Une fois le texte débattu puis voté par le Parlement, il pourra être rajouté en fin du livre III et le sujet suivant pourra être archivé dans sa totalité : https://chateau-de-dole.forumactif.com/la-constitution-et-les-lois-comtales-f4/procedures-t8768.htm
Dernière édition par lysiane le Lun 28 Sep 2009 - 13:20, édité 2 fois | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Jeu 10 Sep 2009 - 20:41 | |
| Chapitre 5 - Citation :
- Alinéa 6.1 : Le maire peut décider en son âme et
conscience de mettre en accusation au nom de la ville quand le Procureur est injoignable ou que l’affaire nécessite un traitement urgent ou palliatif. Dans tous les cas il devra signaler au greffier de Franche-Comté le lancement du procès Il faudrait prévoir une peine si la mise en procès est abusive, genre, TALP. Et ajouter : Dans tous les cas il devra signaler au greffier ou au procureur de Franche-Comté le lancement du procès.Ensuite, l’article 4 : - Citation :
Alinéa 2 : Des procès courants Alinéa 2.1 : Du déclenchement : Les maires sont autorisés à lancer des procès contre des individus et sans autorisation ou demande du juge.
Est un peu en contradiction avec l’alinéa 6 de l’article deux : - Citation :
Alinéa 6.1 : Le maire peut décider en son âme et conscience de mettre en accusation au nom de la ville quand le Procureur est injoignable
En effet, d’un côté, on dit que c’est quand le procureur est injoignable et de l’autre, on dit que c’est pour les procès courants. Or, un procès courant, genre escroquerie n’est pas urgent, et donc, peut attendre le retour du procureur. Article 4, toujours, aliéna 1 - Citation :
- Si cela est possible il devra être opéré un retour à
la norme des procédures par le procureur, celui-ci ayant droit à refaire le procès. Le procureur relancerait le procès ? Illogique, si le procès est instruit par le maire, un jugement sera rendu et on ne peut pas juger deux fois pour des mêmes faits. Article 4, encore, alinéa 2 - Citation :
- S'il ne s'en occupe pas, le Juge devra prononcer la
relaxe. Plutôt que la relaxe, pourquoi ne pas indiquer qu’il serait du devoir du procureur de rédiger lui-même, pour pallier, le réquisitoire (vu que l’acte d’accusation est déjà fait) Après tout, si l’acte est bien fait, le réquisitoire n’est qu’une demande de peine, et le juge peut s’en passer. La relaxe est donc inutile. Chapitre 6Article 3 : - Citation :
- Article 3 : Des droits de la défense et de
l’accusation L'accusé aura le droit de recourir à un avocat. Les deux parties en présence (accusé et parti civil) aurant le droit d'appeler des témoins pour plaider leur cause devant le Juge ou le jury populaire. Les preuves amenées doivent répondre aux exigences de validité posées par la CAI et des lois de Franche-Comté. Il faudrait mettre une limite de témoins.. 2-3, par exemple. Cela pour éviter les témoignages à la pelle et les complications du procès. Chapitre 8 Article 2, alinéa 2 - Citation :
- primus inter pares
Je ne suis pas sur que tout le monde parle latin, en franche comté. Les termes en François seraient plus évident. Article 2, alinéa 3 - Citation :
- La prévôté est tenue de connaître et de signaler
l'existence du cabinet d'avocats de Franche-Comté lors de ses missives avec les contrevenants. La prévôté n’est pas la cour de justice, il serait plus judicieux d’indiquer cette information uniquement lorsque l’accord à l’amiable a échoué. Chapitre 9Article 2, alinéa 2 - Citation :
- Le greffier possède les mêmes accès aux salles que
le procureur et le juge. Il est déjà arrivé qu’un procureur ait des accès temporaires pour sa fonction mais ne concernant pas le greffier. Je pense qu’il serait mieux d’indiquer : Le greffier possède les mêmes accès aux salles habituelles que le procureur et le juge. Si l’un des deux aurait accès à une salle temporairement, le greffier n’a toute fois pas à y accéder.Article 3 - Citation :
- Le greffier est choisi par le nouveau trio de la
justice à chaque nouveau mandat comtal. Je dirais plutôt : Le greffier est choisi par le nouveau trio de la justice à chaque nouveau mandat comtal s’il y a plusieurs candidats. La charge est automatiquement renouvelée si le greffier est le seul volontaire.Ensuite - Citation :
- Tant qu'un nouveau Greffier n'est pas nommé,
le Greffier précédent est maintenu dans ses fonctions. Je dirais : Tant qu'un nouveau Greffier n'est pas nommé, le Greffier précédent est maintenu dans ses fonctions sauf si celui-ci démissionne de sa fonction.On ne peut pas forcer quelqu'un à travailler contre son gré. Article 4, alinéa 1 - Citation :
- Le greffier est soumis à la loi sur le non-cumul des
mandats. Il ne peut donc exercer ce poste en même temps que la fonction de maire, conseiller comtal ou militaire. Comme la loi du cumul change comme les saisons, il serait plus judicieux de simplement noter : Le greffier est soumis à la loi sur le non-cumul des mandats.Ainsi, il suffit de simplement regarder la loi, on sait que greffier n’est pas toléré en cumul. Idem ici - Citation :
- Le bourreau n'est pas soumis à la loi sur le
non-cumul des mandats puisque son identité est inconnue du public. Il peut donc exercer ce poste en même temps que la fonction de maire, conseiller comtal ou militaire. Réduire à « Le bourreau n'est pas soumis à la loi sur le non-cumul des mandats puisque son identité est inconnue du public. » est bien suffisant. Egalement, au niveau des avocats - Citation :
- Le cumul de mandat comtal ou militaire avec la
fonction d'avocat est proscrit. Est-ce que l’on indique l’avocat est soumis à la loi des non cumul ou est ce que c’est une exception lié à l’avocat et qu’il ne pourra pas être conseiller comtal ou militaire, peu importe la loi sur le cumul ? | |
| | | epsonstylus Poète
Nombre de messages : 10659 Date d'inscription : 16/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Jeu 10 Sep 2009 - 21:56 | |
| - Citation :
- Le cumul de mandat comtal ou militaire avec la fonction d'avocat est proscrit.
Oui alors là vous n'aurez personne. Parce que si je prend 3 exemples : - Debenja = avocat + militaire + conseiller - Franchesco = militaire + avocat - Danytr = militaire ? + avocat Bref... on se fout du cumul, avocat ça demande peut-être du temps mais les gens en demandent rarement donc au final les avocats ont du temp pour autre chose. ^^ Aussi je ne vois pas en quoi ça gêne qu'ils cumulent entre militaires et conseiller comtal. Je trouve ça débile, on autorise les gendarmes à cumuler avec une poste comtal, les militaires aussi, mais un pauvra avocat non ? En quoi ça dérange concrétement ? Vous craignez qu'il change les lois ? Ben désolée mais dans un comté où le juge vote les propositions de réforme de lois, parce que conseiller à part entière, ça ne changerait rien. Ensuite, il suffit de préciser qu'il ne peut pas être juge ou procureur et hop envoyé. Et puis il n'y a pas qu'un avocat en FC et vu la cour martiale c'est rare, on peut se dire que finallement avoir des avocats dans l'armée ça peut être pratique pour les cas délicats. | |
| | | Debenja Ex Franc-Comte
Nombre de messages : 21127 Age : 38 Localisation : Avec le Baron Rouge ... dans une taverne bien sur ... Date d'inscription : 01/01/2006
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Jeu 10 Sep 2009 - 23:04 | |
| Et les avocat militaire vous en faite quoi ????
En cours martial le gars il peut pas se défendre hein hein c'est ca?
Bon j'ai pas tout lu juste vu la réaction d'Epson, je vais me pencher la dessus ^^
Et des avocats, on en a pas beaucoup, suffit de demander à la greffière ... qu'on a plus ... elle n'avait trouvé personne pour défendre Boulcas. | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 11:37 | |
| Je rappelle que tout ce qui concerne le Cabinet d'avocats, c'est une loi existante, Voté par le Parlement le 10 septembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Macricri le 10 septembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456.
Imladris a travaillé sur les procédures, article 1 et 2 il semble. Le reste est la reprise de ce qui existe. | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 11:43 | |
| Et tout ce que j'ai dénoté, on s'en fiche :/ ? On s'arrête juste sur le cumul ? | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 13:13 | |
| Juste un petit conseil, il vaudrait mieux débattre sur les articles nouvellements notés par Imla, les articles 1 et 2, et en ce qui concerne le reste, vu que ce sont des lois existantes, il vaudrait mieux que le Parlement les redébatte une par une, une fois le livre III achevé s'il veut changer certaines lois. Là il s'agit d'achever le Code pénal et judiciaire. Jusqu'à présent, ces lois existent et n'ont pas été remises en cause. Le BDD propose juste ici l'achèvement du livre III. | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 14:09 | |
| Au contraire, autant réfléchir sur les lois, dans un même sujet, on les modifie au fur et à mesure et une fois qu'on est d'accord, on à la fois l'agencement pour le ranger ET l'exactitude des lois. | |
| | | epsonstylus Poète
Nombre de messages : 10659 Date d'inscription : 16/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 21:42 | |
| Tant qu'à faire on s'occupe de la mise en forme du Livre et on en profite pour regarder les textes qu'on peut modifier ou améliorer, non ? | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 21:53 | |
| Tout à fait ce que je dis, je vous invite donc à réfléchir sur mon intervention, même si elle était longue | |
| | | epsonstylus Poète
Nombre de messages : 10659 Date d'inscription : 16/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 23:05 | |
| - Citation :
- Chapitre 5 :
Alinéa 6.1 : => Peines à prévoir en cas de mise en procès abusive par un maire. (TALP ou trahison) => Prévoir que le maire prévienne la procure de ses mises en procès.
Article 4 : => Réduire les mises en procès par le maire à des cas d'extrêmes urgences et en cas d'absence du procureur. => Préciser qu'il ne peut pas y avoir de second procès, même si le procureur est de retour, l'affaire est lancée point final. Si erreurs de la part du maire il y a, le juge saura faire son travail. => Prévoir que le procureur reprenne en charge le procès en ne s'occupant que du réquisitoire.
Chapitre 6 :
Article 3 : => Limiter le nombre de témoignages orales (entre 2 et 4), le reste se faisant par écrit afin de facilité les déroulement des procès.
Chapitre 8 :
Article 2, Alinéa 2 : => Trouver un nom français à "primus inter pares", namhéo ce terme est réservé au membre du lion de Juda.
Article 2, Alinéa 3 : => Il faut trouver le moyen de prévenir les contrevenants de l'existence d'avocats. personnellement c'est selon moi le travail du greffier ou de la cour en général en cas de mise en procès uniquement et non celui de la prévôté.
Chapitre 9 :
Article 2, Alinéa 2 : => Revoir les accès du greffier.
Article 3 : => Propositions de Derdekan convenables.
Article 4, Alinéa 1 : => Le greffier est soumis au système de non cumul des mandats. => Le bourreau n'est pas soumis au système de non cumul des mandats. => Le cumul des avocats est à revoir !!!! Il est nécessaire d'avoir des avocats militaires ! (Gendarmes se serait paradoxal mais militaire c'est plus qu'utile) Ensuite leur cumul avec maire ou conseiller ne gêne pas tant qu'il n'y a pas fonction judiciaire, ils devront choisir ! Autrement les modifications faîtes par Derd sont convenables. | |
| | | Imladris Franc-Comte
Nombre de messages : 25292 Age : 42 Localisation : Voiteur Date d'inscription : 19/10/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Imladris Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Ven 11 Sep 2009 - 23:22 | |
| Je signale juste aux parlementaires que si la commission Justice a supprimé la table des peines c'était justement pour ne plus à avoir à préciser les peines et laisser cela à la libre appréciation du juge... | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 9:14 | |
| - macricri a écrit:
- Je vois qu'on discute du cumul avocat et
conseiller, mais personne ne réfléchit au procès de Boulcas pour lequel le Cac le défend, défendant le fait qu'il n'était pas obligé de payer l'impôt. Mais là, ça ne choque personne !
Que Debenja ait agi comme avocat et non comme conseiller, il n'empêche que cela est très gênant : comme le cac peut il défendre qu'un comtois ne paie pas l'impot correspondant à la taxe qu'il lève auprès de son maire ? La déontologie en prend un coup là.
Sans qu'il ne démissionne de son poste d'avocat, il pourrait tout simplement être en indisponibilité. Que faire quand un conseiller va demander un avocat ? Cela serait un conseiller qui irait le défendre, contre d'autres conseillers donc. Vous vous rendez compte de la situation ? Un conseiller ne devrait pas intervenir comme avocat lors de son mandat comtal. | |
| | | Sacrai Franc-Comte
Nombre de messages : 5009 Date d'inscription : 08/06/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 16:10 | |
| Voilà les modifications proposées par les différentes personnes. - Citation :
- Chapitre 5 : Procédure judiciaire
- Article 1: Procédure de dépôt de plainte
Alinéa 1
Le dépôt de plainte du plaignant se fera au bureau des plaintes dans la gendarmerie concernée. La plainte peut se faire éventuellement en gargote. La plainte doit être publique ou via une missive (IG) à la prévôté ou au procureur ce qui signifie que les plaintes via mp ou mésange ne sont pas recevables. Néanmoins, le gendarme doit orienter le plaignant vers le bon bureau s’il reçoit une plainte via courrier. Au dépôt de la plainte, le dossier sera créé à l'appréciation du gendarme. De plus, le procureur peut intervenir pour des infractions majeures s’il le juge. Le gendarme avertit la personne visée par la plainte qui doit y répondre dans un délai de 48 heures. Le gendarme avertit également du traitement de la plainte.
Alinéa 2
La plainte devra contenir les informations suivantes : le nom du (ou des) contrevenants, le type de méfait, la preuve du méfait (screen) ou le nom d’éventuels témoins et le montant du préjudice.
Alinéa 3
La plainte doit être traitée par le gendarme de manière neutre et objective. Aucun commentaire ou jugement personnel ne doit être fait. Néanmoins, le gendarme peut réaliser des devoirs complémentaires en posant des questions au plaignant ou en recherchant des témoins. Le plaignant est autorisé à demander des nouvelles de sa plainte si aucune réponse ne lui a été fournie par les autorités compétentes dans les 48h. Avant la fin de ce délai, aucune autre intervention ne doit être faite sans l'aval d'un gendarme, sous peine de se voir poursuivi pour Trouble à l'Ordre Public.
Alinéa 4
Le gendarme statuera sur la recevabilité de la plainte au regard de la loi et vérifiant ainsi que le délit en question est bien une infraction. La non recevabilité de la plainte doit être argumentée au regard de la Loi et des preuves. La recevabilité de la plainte entraîne la création d'un dossier et d'un casier.
Alinéa 5
Le plaignant prend acte de la décision prise (plainte recevable ou pas). Alinéa 6
Si la plainte est recevable, le dossier suit son cours : accord à l'amiable ou, en cas d'échec de l'accord, instruction de l'affaire par le procureur.
Alinéa 7
Si le plaignant n'est pas satisfait de la décision prise (plainte non recevable), il peut contacter le prévôt des maréchaux qui vérifiera si la plainte a été correctement traitée.
Alinéa 8
Dernier recours de la part du plaignant : le procureur sera le seul à trancher sur la recevabilité d'une plainte ou non.
Alinéa 9
Toute acceptation (ou refus) de plainte doit être justifié au regarde de la Loi de Franche-Comté ou de son coutumier.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 2 : Des acteurs de la Procédure judiciaire
Alinéa 1 : Le gendarme
Le Gendarme est le premier acteur de la Justice face à un méfait. Il reçoit une plainte ou constate une infraction. Il a pour devoir de recueillir des preuves et des témoignages. Il transmet le dossier au procureur si aucun accord à l'amiable n'est trouvé avant.
Alinéa 2 : Le contrevenant – l’accusé
Le contrevenant est celui qui a enfreint la loi. Il devient accusé lors d’un procès. Il est conseillé à l’accusé de s'exprimer clairement et avec retenue : ce type de comportement encourage le juge à la clémence. Il lui est vivement recommandé de se défendre en répondant à l'accusation. L'accusé a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de sa plaidoirie, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes. Il peut être assisté par un avocat fournit par le Cabinet des Avocats.
Alinéa 3 : Le(s) témoin(s)
Il leur est conseillé d'effectuer leur témoignage en temps et en heure, et de s'en tenir aux faits observés par eux-mêmes. Les rumeurs ne sont pas recevables. Un témoin a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de son témoignage, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes.
Alinéa 4 : Le prévôt des maréchaux
Il est le chef de la prévôté et veille au bon fonctionnement de celle-ci. Il veille à ce que les dossiers n’ayant pas d’accord à l’amiable se retrouve au bureau du Procureur. Il ne peut en aucun cas statuer sur la mise en procès ou non.
Alinéa 5 : Le procureur
Alinéa 5.1 : Il décide de la pertinence d'une procédure.
Le procureur décide en son âme et conscience que tels faits, actes ou paroles méritent une mise en accusation. Il peut demander, avant toute mise en accusation, des compléments d’enquête à la Prévôté. Celle-ci devra y répondre favorablement. Il peut annoter le dossier de gendarmerie lorsque une demande de mise en accusation lui est faite.
Alinéa 5.2 : Il instruit le dossier
Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il peut pour cela demander et produire les preuves que la gendarmerie a joint au dossier.
Alinéa 6 : le maire
Alinéa 6.1 : Le maire peut décider en son âme et conscience de mettre en accusation au nom de la ville.quand le Procureur est injoignable ou que l’affaire nécessite un traitement urgent ou palliatif. Dans tous les cas il devra signaler au greffier Ou au procureur de Franche-Comté le lancement du procès.
Alinéa 6.2 : Il instruit le dossier Il doit absolument déposer un dossier au secrétariat de la Prévôté. Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il est aidé dans sa tâche par le procureur.
Alinéa 7 : le juge
Il prononce la peine (ou la relaxe) de manière définitive. Un jugement ne doit pas donner lieu à une polémique : le Juge n'a pas à se justifier, il décide en son âme et conscience. Il lui est conseillé de se tenir en dehors des empoignades autour du procès, il suit l'affaire sans donner son avis, à part rappeler la loi. Son seul avis sur la question se situe au moment du jugement. Il lui est conseillé de se tenir éloigner des procédures judiciaires en cours et de ne s’occuper que des dossiers demandant un verdict. Il peut accélérer l'avancée du procès en cas de retard dans les plaidoiries de la défense, des témoignages ou même de l'accusation, qui ont chacun deux jours pour se faire. En cas d'absence prolongée d'une personne impliquée, particulièrement l'accusé, et si l'affaire est grave par le montant du préjudice ou par les faits eux-mêmes, le Juge sera bien avisé de prendre le temps d'avoir toutes les données en main avant de prendre une décision. Le fait de sauter une étape peut gravement entraver la transparence et la pertinence de la justice. La justice aime à prendre son temps et à œuvrer en toute sérénité. Si le juge est impliqué de près ou de loin à une affaire en procès, il doit faire un pas de côté pour permettre à la Justice de faire la pleine lumière sur l’affaire.
Alinéa 8 : le geôlier
Il est là pour appliquer la sentence de la peine de prison à l'accusé. Son devoir est de nourrir le prisonnier et de veiller à ce qu'il ne s'échappe pas.
Alinéa 9 : le bourreau
Il est celui qui applique la sentence sur l'accusé. Ces sentences vont des châtiments moraux (pilori, humiliations publiques ou autres) à la mise à mort. Le bourreau devra appliquer les sentences publiquement et donc aux yeux de tous.
- Article 3 : De la procédure judiciaire en elle-même
Préambule
Le Juge gère le déroulement de chaque phase du procès, par défaut celle-ci est au minimum de 48h. Chacun est responsable de sa participation dans le délai imparti.
Alinéa 1
Dépôt de plainte ou infraction constatée
Alinéa 2
Enquête du gendarme et conciliation
Alinéa 3 : Instruction (si la conciliation échoue).
Au cours de cette phase, le procureur veille à avoir tous les éléments en main pour mettre en accusation le contrevenant. Il peut se faire aider par la prévôté pour regrouper les preuves ou demander des compléments d’information.
Alinéa 4 : Acte d'accusation
Le Procureur(ou le maire) y énonce les motifs de mise en accusation, et appelle d'éventuels témoins de l'affaire.
Alinéa 5 : Première plaidoirie
L'accusé se défend ou plaide coupable des faits. Il peut se faire aider par un avocat qui sera appelé comme témoin.
Alinéa 6: Les témoignages
L'accusation et la défense peuvent chacun produire 2 témoins. Ceux-ci viennent donc témoigner devant la Cour, pour énoncer des faits, et rien que des faits, en répondant aux questions éventuelles de l'accusation et de la défense. Les témoignages se font d'abord à charge puis à décharge. Le témoin peut se manifester avant le verdict. Si celui-ci ne s’est pas manifesté au cours du procès, il peut être passible à des poursuites pour troubles à l’ordre public.
Alinéa 7 : Réquisitoire d'accusation
Sur la base des témoignages éventuels et de la 1ère plaidoirie, le Procureur (ou le maire) rédige son réquisitoire en y faisant l'énoncé de la peine demandée.
Alinéa 8 : Deuxième plaidoirie de la défense
La défense dispose d'un dernier acte pour défendre son cas, et éventuellement demander une peine ou la clémence de la Cour si elle plaide coupable.
Alinéa 9 : Verdict
Le Juge prononce alors le verdict, peine ou relaxe. La non présentation devant la cour est considérée comme un délit. La question du remboursement des victimes par le Comté dans les cas de brigandage est laissé à la libre appréciation du Juge.
Alinéa 10 : Classement du dossier
Le gendarme met à jour le dossier et le casier en y mettant le verdict du procès.
Alinéa 11 : Application de la peine
L'accusé s'il est coupable doit accomplir sa peine (amende, prison ou autres). Le procès se termine avec ce dernier point. Néanmoins, l'accusé peut déposer un recours en appel auprès de la Cour d’Appel Impériale (CAI) sous un mois après le jugement. L’appel auprès de la CAI gel l’application de la peine et le classement du dossier.
Voté par le Parlement le 15 octobre 1454, publié par le Franc-Comte Valaraukar le 16 octobre 1454. Loi amendée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 4 : Des procès lancés par les maires
Préambule :
Les maires ont la capacité de lancer eux-mêmes des procès. Toutefois, ils devront le faire dans le respect impératif des conditions suivantes. Dans tous les cas, le maire devra signaler au greffier de Franche-Comté le lancement d'un procès. Il existe deux types de procès municipaux: - Les procès palliatifs ou d'urgence - Les procès courants
Alinéa 1 : Les procès palliatifs ou d'urgence
Alinéa 1.1 : Du déclenchement : Ces procès ont pour but de palier à une absence du procureur, de l’absence d’assurance quant à sa présence en temps requis ou bien de gérer un cas d'urgence. Ils peuvent être lancés à l'initiative de n'importe quelle personne en ayant obtenu la légitimité de faire cette demande de procès. On considère que le maire est légitimité à lancer un procès palliatif pour prévenir de la fuite d'un contrevenant à l'étranger. Dans l'intérêt de la Justice, le Maire devra répondre favorablement à la demande. S'il ne s'exécute pas, et s'il ne se justifie pas, il fera l'objet d'une instruction pour obstruction à la Justice et pourra être mis en examen pour trahison.
Si cela est possible il devra être opéré un retour à la norme des procédures par le procureur, celui-ci ayant droit à refaire le procès.
Alinéa 1.2 : De la procédure : En déclenchant le procès, le maire prend la place du procureur. C'est donc à lui que revient la charge de suivre le dossier et de remettre les réquisitoires a la Cour. Toutefois, si cela est possible le procureur se devra de proposer un réquisitoire au maire. Le Juge reste souverain pour la décision finale.
Alinéa 2 : Des procès courants
Alinéa 2.1 : Du déclenchement : Les maires sont autorisés à lancer des procès contre des individus et sans autorisation ou demande du juge. Les maires devront lancer les procès en respect des lois et procédures Franc-Comtoise sous peine de se voir accuser de TALP. Les maires ne peuvent intenter des procès que contre quelqu'un ayant commis une infraction nuisant à la municipalité dont ils ont la charge. Lors du cas où le délit aurait été commis entre deux villages, il est décidé que le village dans lequel le contrevenant a été vu le plus récemment est la victime.
Alinéa 2.2 : De la procédure : Un maire qui déclenche lui-même un procès prend la place du Procureur. Toutefois, le maire lançant un procès par lui même, il lui revient la charge d'écrire les réquisitoires et de les transmettre à la Cour. Le procureur assiste le maire dans cette charge en proposant des réquisitoires au maire.
Le maire s'engage à s'occuper de son dossier du début à la fin. S'il ne s'en occupe pas, le Juge devra prononcer la relaxe.
En cas de manquement du maire, le procureur rédigera lui même le réquisitoire
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456 On devrait laisser les maires gérer les procès courant aussi la je ne suis pas d'accord avec Epson. | |
| | | epsonstylus Poète
Nombre de messages : 10659 Date d'inscription : 16/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 16:36 | |
| STOOOOP Moi j'ai fait une autre proposition ailleurs. - Citation :
- - Article 1: Procédure de dépôt de plainte
Alinéa 1 [...] Le gendarme avertit la personne visée par la plainte qui doit y répondre dans un délai de 48 heures 72 heures. | |
| | | Imladris Franc-Comte
Nombre de messages : 25292 Age : 42 Localisation : Voiteur Date d'inscription : 19/10/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Imladris Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 16:38 | |
| Pourquoi allonger les délais ? | |
| | | epsonstylus Poète
Nombre de messages : 10659 Date d'inscription : 16/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 16:41 | |
| On l'a dit à côté, je ne répéterai pas j'ai la flemme et j'ai autre chose à faire. Désolée. Si quelqu'un veut se dévouer... | |
| | | Imladris Franc-Comte
Nombre de messages : 25292 Age : 42 Localisation : Voiteur Date d'inscription : 19/10/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Imladris Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 16:46 | |
| Désolé mais c'est absurde 72 heures. Ca laisse le temps à la personne de fuir et de ne pas répondre à son procès ou à son méfait. | |
| | | epsonstylus Poète
Nombre de messages : 10659 Date d'inscription : 16/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 17:06 | |
| Parce que généralement elle fuit pas ? Même avec 48h ? Je rappelle qu'on parle de la lettre envoyée par les gendarmes aux contrevenants et pas du délai de réponse au tribunal. | |
| | | Imladris Franc-Comte
Nombre de messages : 25292 Age : 42 Localisation : Voiteur Date d'inscription : 19/10/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Imladris Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 17:07 | |
| | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 17:07 | |
| 48 heures donne aussi le temps de fuir, non ? Mais j'avoue que 48 heures sont bien suffisantes. | |
| | | Sacrai Franc-Comte
Nombre de messages : 5009 Date d'inscription : 08/06/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Sam 12 Sep 2009 - 17:51 | |
| - Citation :
- Chapitre 6 : Des Procès Publics
Préambule
Un procès, dit public, est un procès qui se déroule sur la place du village, et non à la Cour de Justice de Dole. Le procès public sera conduit devant le Juge de la Cour de justice qui aura en charge de condamner ou non l'accusé présenté devant lui. Un jury pourra être nommé pour les procès publics de Trahison et Haute Trahison et le procès sera repris par la Cour de Justice à son dénouement : le Juge devra respecter scrupuleusement le verdict sous peine de voir annulé ce dernier. Un procès public a donc la même validité qu'un procès classique rendu par la Cour de Justice Franc-Comtoise. Il a le même statut de non-remise en question de son jugement, sauf devant une cour d'appel habilitée telle la Cour d'Appel Impériale (CAI).
Article 1 : De l'ouverture du procès public
Afin qu'un procès puisse voir le jour sur la place publique, il doit réunir toutes les conditions suivantes : - Accord des parties (plaignant et accusé) - Constitution du Jury effective en cas d'infraction pour Trahison ou Haute Trahison et disponibilité totale du Jury - Disponibilité totale de la Cour de Justice - Accord du Censeur Chef de Franche Comté - Caractère non préventif du procès Le Greffier en poste devra annoncer publiquement le lancement du procès et en indiquer le lieu de déroulement.
Article 2 : De la désignation du Jury
Alinéa 1 : De sa composition
Un appel à devenir juré suivant une liste remise par chaque maire des six villes Franc Comtoises. Les jurés seront choisis sur les listes mises régulièrement à jour au moment du procès. Le jury sera composé de six jurés issus du peuple Franc-Comtois, choisis aléatoirement par la prévôt, le procureur et le juge, 1 par village de Franche-Comté. Le Juge constitue le 7ème membre de ce jury et sera le juré rapporteur. Le juré rapporteur se voit confier la surveillance du bon déroulement des débats.
Alinéa 2 : Du serment à prêter
Chacun des jurés ainsi nommé devra prêter le serment suivant : "Je, soussigné(e) ___, habitant(e) de ___ en Franche-Comté, jure et promets : - d'examiner avec attention les charges qui seront portées contre le ou les accusés dans cette affaire, de ne trahir ni les intérêts de ce dernier, ni ceux du ou des plaignants, ni ceux de la ou des victimes, - de ne communiquer avec personne de cette affaire, directement ou indirectement, jusqu'après ma déclaration, - d'écouter ni la haine ni la méchanceté, ni la crainte ni l'affection, - de me rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter, - de me décider d'après les charges et les moyens de la défense, suivant ma conscience et mon intime conviction avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à une personne probe et libre, et de conserver le secret des délibérations, même après cessation de mes fonctions."
Article 3 : Des droits de la défense et de l’accusation
L'accusé aura le droit de recourir à un avocat. Les deux parties en présence (accusé et parti civil) auront le droit d'appeler des témoins, limité à 3 à l’oral, pour plaider leur cause devant le Juge ou le jury populaire. Les preuves amenées doivent répondre aux exigences de validité posées par la CAI et des lois de Franche-Comté.
Article 4 : Du déroulement de l’instance
Bien que le procès soit dit public, seuls le Juge ou les jurés, le procureur, le plaignant, l'accusé, les avocats et les témoins auront droit à la parole. Toute personne extérieure au procès et qui viendrait troubler ce dernier, se verra mettre en procès pour trouble a l'ordre public. Une fois le procès lancé, il sera mené par le Procureur qui officie à la Cour de Justice de Dole. La durée maximale du procès est portée à 20 jours, et se déroule de manière identique à un procès classique : - le procureur produit son acte d'accusation sous deux jours, il peut à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins. - le ou les accusés produisent leur première plaidoirie sous deux jours, ils peuvent à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins, - une fois les éventuels témoins entendus, le procureur produit son réquisitoire sous deux jours, - le ou les accusés produisent leur dernière plaidoirie sous deux jours, - le Juge ou le jury délibère à huit clos. En ce qui concerne le jury, chaque verdict de condamnation devra faire l'objet d'un vote à majorité absolue du jury, et le juré rapporteur rend le verdict sous sept jours. Si l'une des personnes concernée - accusé ou plaignant ou témoin - est en retraite spirituelle, le délai est allongé d'autant de jours qu'il faut jusqu'à ce quelle revienne. Le Greffier sera chargé d'appeler les différents intervenants du procès.
Voté le 04 septembre 1456 et promulgué par la Franc-Comtesse Lysiane d'Ormerach
Chapitre 7: Du Bourreau de Franche-Comté
Article 1 : Son rôle
Alinéa 1
Le bourreau est chargé d'appliquer les peines prononcées à l'encontre du condamné : - le pilori - la lapidation - le supplice de la cage de fer - le bûcher (pour la sorcellerie) - la roue (pour les roturiers) - la flagellation - la pendaison (pour les roturiers) - l’écartèlement - la décapitation (pour les nobles)
Alinéa 2
Il devra accomplir la peine du condamné sur la place publique.
Alinéa 3
Il doit à tout moment garder l'anonymat. Pour ce faire, il possèdera une cagoule pour ne point être reconnu par la foule.
Article 2 : Son statut
Le bourreau recevra les clés de son bureau par le prévôt des maréchaux.
Article 3 : Son recrutement
Alinéa 1
Un seul bourreau sera autorisé à exercer en Franche-Comté. Toute autre personne exerçant ce métier sans l'assentiment du prévôt des maréchaux et du capitaine de Franche-Comté se verra poursuivie pour troubles à l'ordre public.
Alinéa 2
Le bourreau est choisi par le procureur, le prévôt des maréchaux et le capitaine de Franche-Comté. Une annonce publique de recrutement sur chaque halle et dans le hall d'entrée du Château sera publiée. Le délai de candidature sera fixé à une semaine pour éviter que le place reste vacante trop longtemps. Chaque candidature pouvant être refusée par le Comte. Ce refus devra être présenté auprès des candidats qui en font la demande. Pour pouvoir prétendre à la charge de bourreau, le candidat devra remplir les conditions suivantes: - résider en Franche-Comté depuis 4 semaines. - des qualités de lecture et de compréhension, ainsi qu'une excellente élocution (faire preuve de qualités d'écriture irréprochables pour les RPs) - rédaction d'un CV ainsi que d'une lettre de motivation clairs et concis, - un casier judiciaire vierge en Franche-Comté (excepté les infractions mineures) ainsi que dans les comtés et duchés avec qui la Franche-Comté a des traités de coopération judiciaire ou d'alliance, Une seule candidature sera retenue au final. Néanmoins, le procureur, le prévôt des maréchaux et le capitaine de Franche-Comté peuvent garder les autres candidatures intéressantes comme réserve de recrutement. Le Comte dispose d'un délai de deux jours pour valider ou refuser la candidature du bourreau, afin de ne pas entraver le bon déroulement de la Justice.
Article 4 : Règles
Alinéa 1
Le bourreau n'est pas soumis à la loi sur le non-cumul des mandats puisque son identité est inconnue du public. Il peut donc exercer ce poste en même temps que la fonction de maire, conseiller comtal ou militaire.
Alinéa 2
Le bourreau reste soumis aux lois en vigueur en Franche-Comté. Il ne peut en aucun cas outrepasser ses fonctions de bourreau. Une faute grave peut entraîner sa démission sur décision commune du prévôt des maréchaux et du capitaine de Franche-Comté.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456, modifiée sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 12 juin 1456.
Chapitre 8 : Cabinet d’avocats Franc-Comtois
Article 1
Le cabinet d’avocats Franc-Comtois est une association de Franc-Comtois aptes à occuper la fonction d’avocat spécialisé dans la défense.
Article 2 : Du fonctionnement et des règles
Le cabinet d'avocats Franc-Comtois est régi par ses propres règles, mises en place et votées par les avocats. Le Parlement franc-comtois n'oblige qu'à certaines règles et se doit de certaines obligations explicitées ci-après.
Alinéa 1
Le cumul de mandat comtal ou militaire avec la fonction d'avocat est proscrit.
Alinéa 2
Le bâtonnier est le primus inter pares préside les avocats du barreau de Franche-Comté. Il est obligatoirement élu par ses pairs pour une durée minimum de deux mois. De par ses responsabilités, il obtient de facto sa place à la commission de Justice de Franche-Comté tant que celle-ci est en place.
Alinéa 3
La prévôtéLe greffier est tenu de connaître et de signaler l'existence du cabinet d'avocats de Franche-Comté lors de ses missives avec les contrevenants aux différents partis (accusé et victime) lors du lancement du procès.
Alinéa 4
Le Parlement de Franche-Comté reconnaît le cabinet d'avocats de Franche-Comté comme seule institution officielle spécialisée dans la défense des accusés. Il met à disposition une salle dans l'enceinte du château de Dole permettant de faire la jonction entre la justice comtale et le cabinet.
Voté par le Parlement le 10 septembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Macricri le 10 septembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456.
Chapitre 9 : Greffier de Justice
Article 1 : Son rôle
Le greffier est chargé d’assister les postes concernant la justice et la prévôté.
Alinéa 1
Il est le dépositaire des différentes plaidoiries et témoignages de la défense dans le dossier de l’accusé se trouvant à la Cour de Justice, et cela quotidiennement. Il peut aussi classer les différentes affaires pour connaître l’état d’avancement de la procédure.
Alinéa 2
Il devra assurer un suivi des procès dans les dossiers de la prévôté, destiné à tenir informé les gendarmes de l’aboutissement de leurs investigations.
Alinéa 3
Un de ses rôles consiste à soumettre des dossiers nécessitant la présence d'un avocat au bâtonnier. Le greffier se doit ensuite de signaler la prise en charge d’un accusé au procureur dans les plus brefs délais.
Alinéa 4
Le greffier peut s’occuper de l’aménagement de la Cour de Justice, ce qui amène à faciliter le travail des autorités concernées.
Article 2 : Son statut
Alinéa 1
Le greffier a droit de proposer et soumettre des idées durant le déroulement d’un procès mais le procureur et le juge restent les seuls décisionnaires.
Alinéa 2
Le greffier possède les mêmes accès aux salles que le procureur et le juge.Si toute fois le procureur ou le juge venait à avoir accès à une salle temporaire, le greffier n'y aurait pas accès sauf si sa présence est requise.
Article 3 : Son recrutement
Le greffier est choisi par le nouveau trio de la justice à chaque nouveau mandat comtalLe greffier est choisi par le nouveau trio de la justice à chaque nouveau mandat comtal s’il y a plusieurs candidats. La charge est automatiquement renouvelée si le greffier est le seul volontaire.Une annonce publique de recrutement sur chaque halle et dans le hall d'entrée du Chateau sera publiée une semaine avant le changement effectif du conseil, afin que chacun puisse déposer sa candidature . Chaque candidature pouvant être refusée par le Comte pour autant que celui-ci bénéficie de l'appui d'au moins un des Conseillers du Corps Judiciaire. Ce refus devra être présenté auprès des conseillers qui en font la demande. Pour pouvoir prétendre à la charge de greffier, le candidat devra remplir les conditions suivantes: - résider en Franche-Comté depuis 4 semaines. - des qualités de lecture et de compréhension, ainsi qu'une excellente élocution (faire preuve de qualités d'écriture irréprochables), - rédaction d'un CV ainsi qu'une lettre de motivation clairs et concis, - un casier judiciaire vierge en Franche-Comté (excepté les infractions mineures) ainsi que dans les comtés et duchés chez qui nous avons traité de coopération judiciaire ou d'alliance, - éventuellement des lettres de recommandations de personnes de valeur. Ainsi plusieurs candidatures de personnes capables et méritantes peuvent être retenues, 3 au maximum. Un roulement de 3 à 4 semaines (selon le nombre de candidats pour la durée du mandat comtal) sera alors organisé, afin d'éviter toute monopolisation de la charge. Le Comte dispose d'un délai de deux jours pour valider ou refuser les candidatures des greffiers, afin de ne pas entraver le bon déroulement du Corps Judiciaire. Les conseillers du Corps Judiciaire disposent d'un délai de cinq jours après l'élection du Comte pour rendre publique leur décision quant au choix du greffier. Une fois ce vote rendu publique, le Greffier aura alors trois jours pour se rendre opérationnel. Tant qu'un nouveau Greffier n'est pas nommé, le Greffier précédent est maintenu dans ses fonctions sauf s'il démissionne.
Article 4 : Règles
Alinéa 1
Le greffier est soumis à la loi sur le non-cumul des mandats. Il ne peut donc exercer ce poste en même temps que la fonction de maire, conseiller comtal ou militaire.
Alinéa 2
Le greffier reste soumis aux lois en vigueur en Franche-Comté et une faute grave peut entraîner sa démission sur décision commune du prévôt, du procureur et du juge.
Voté par le Parlement le 23 novembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Mylena de Fray de Vigner le 30 décembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456. Pour le cumul des avocats l'exception ne doit pas être faite par rapport à la personne mais aux fonctions comme à dit Macricri pour Debenja y a un conflit d'intérêt la | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Dim 13 Sep 2009 - 21:28 | |
| N'avait on pas décidé de passer les textes du Bourreau et du Greffier en Chartes ? si c'est le cas, il faut les retirer de ce Code. | |
| | | Imladris Franc-Comte
Nombre de messages : 25292 Age : 42 Localisation : Voiteur Date d'inscription : 19/10/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Imladris Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Dim 13 Sep 2009 - 22:00 | |
| Oui vu que le Franc Comte l'a décidé | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Lun 14 Sep 2009 - 11:06 | |
| Si confirmation du Franc Comte ou de l'Intendant, je supprimerai donc les chapitres 8 et 9, le cabinet d'avocat passant en chapitre 7. Et je posterai le texte du Bourreau dans le Codex des Chartes. Pour le greffier , le texte placé dans les chartes est identique. | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Lun 14 Sep 2009 - 16:33 | |
| Moi, j'suis pour | |
| | | Léonin Monmouth Ex Franc-Comte
Nombre de messages : 8590 Age : 43 Localisation : 7 avenue Grimont, Poligny Date d'inscription : 20/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Lun 14 Sep 2009 - 16:43 | |
| Autant faire simple et pas de doublons. Alors je suis ok pour ma part. | |
| | | Sacrai Franc-Comte
Nombre de messages : 5009 Date d'inscription : 08/06/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mar 15 Sep 2009 - 21:21 | |
| Oui oui je confirme comme j'ai dis a coté on passe en charte | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 16 Sep 2009 - 10:27 | |
| Fait.
Les textes du greffier et du Bourreau sont désormais placés dans le Codex des Chartes.
Au Parlement de débattre des 3 chapitres restant du Code judiciaire. | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 16 Sep 2009 - 23:18 | |
| Je rappelle que le Livre III des Codes pénal et judiciaire n'est toujours pas achevé. Il serait bon de le finaliser. | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Dim 27 Sep 2009 - 20:37 | |
| Personne pour achever le livre III ? | |
| | | Léonin Monmouth Ex Franc-Comte
Nombre de messages : 8590 Age : 43 Localisation : 7 avenue Grimont, Poligny Date d'inscription : 20/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Dim 27 Sep 2009 - 20:53 | |
| Excuse ... Ce soir j'ai vraiment du mal (surtout au crâne en fait ) et je relirais tout ça demain à tête reposée. Je donnerais mon avis à ce moment-là. | |
| | | Léonin Monmouth Ex Franc-Comte
Nombre de messages : 8590 Age : 43 Localisation : 7 avenue Grimont, Poligny Date d'inscription : 20/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Dim 27 Sep 2009 - 21:19 | |
| - Citation :
- Chapitre 6 : Des Procès Publics
Préambule
Un procès, dit public, est un procès qui se déroule sur la place du village, et non à la Cour de Justice de Dole. Le procès public sera conduit devant le Juge de la Cour de justice qui aura en charge de condamner ou non l'accusé présenté devant lui. Un jury pourra être nommé pour les procès publics de Trahison et Haute Trahison et le procès sera repris par la Cour de Justice à son dénouement : le Juge devra respecter scrupuleusement le verdict sous peine de voir annulé ce dernier. Un procès public a donc la même validité qu'un procès classique rendu par la Cour de Justice Franc-Comtoise. Il a le même statut de non-remise en question de son jugement, sauf devant une cour d'appel habilitée telle la Cour d'Appel Impériale (CAI).
Article 1 : De l'ouverture du procès public
Afin qu'un procès puisse voir le jour sur la place publique, il doit réunir toutes les conditions suivantes : - Accord des parties (plaignant et accusé) - Constitution du Jury effective en cas d'infraction pour Trahison ou Haute Trahison et disponibilité totale du Jury - Disponibilité totale de la Cour de Justice - Accord du Censeur Chef de Franche Comté - Caractère non préventif du procès Le Greffier en poste devra annoncer publiquement le lancement du procès et en indiquer le lieu de déroulement.
Article 2 : De la désignation du Jury
Alinéa 1 : De sa composition
Un appel à devenir juré suivant une liste remise par chaque maire des six villes Franc Comtoises. Les jurés seront choisis sur les listes mises régulièrement à jour au moment du procès. Le jury sera composé de six jurés issus du peuple Franc-Comtois, choisis aléatoirement par la prévôt, le procureur et le juge, 1 par village de Franche-Comté. Le Juge constitue le 7ème membre de ce jury et sera le juré rapporteur. Le juré rapporteur se voit confier la surveillance du bon déroulement des débats.
Alinéa 2 : Du serment à prêter
Chacun des jurés ainsi nommé devra prêter le serment suivant : "Je, soussigné(e) ___, habitant(e) de ___ en Franche-Comté, jure et promets : - d'examiner avec attention les charges qui seront portées contre le ou les accusés dans cette affaire, de ne trahir ni les intérêts de ce dernier, ni ceux du ou des plaignants, ni ceux de la ou des victimes, - de ne communiquer avec personne de cette affaire, directement ou indirectement, jusqu'après ma déclaration, - d'écouter ni la haine ni la méchanceté, ni la crainte ni l'affection, - de me rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter, - de me décider d'après les charges et les moyens de la défense, suivant ma conscience et mon intime conviction avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à une personne probe et libre, et de conserver le secret des délibérations, même après cessation de mes fonctions."
Article 3 : Des droits de la défense et de l’accusation
L'accusé aura le droit de recourir à un avocat. Les deux parties en présence (accusé et parti civil) auront le droit d'appeler des témoins, limité à 3 à l’oral, (par partie ? 3 pour la défense et 3 pour la partie civile ou 3 en tout ?) pour plaider leur cause devant le Juge ou le jury populaire. Les preuves amenées doivent répondre aux exigences de validité posées par la CAI et des lois de Franche-Comté.
Article 4 : Du déroulement de l’instance
Bien que le procès soit dit public, seuls le Juge ou les jurés, le procureur, le plaignant, l'accusé, les avocats et les témoins auront droit à la parole. Toute personne extérieure au procès et qui viendrait troubler ce dernier, se verra mettre en procès pour trouble a l'ordre public. Une fois le procès lancé, il sera mené par le Procureur qui officie à la Cour de Justice de Dole. La durée maximale du procès est portée à 20 jours, et se déroule de manière identique à un procès classique : - le procureur produit son acte d'accusation sous deux jours, il peut à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins. - le ou les accusés produisent leur première plaidoirie sous deux jours, ils peuvent à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins, - une fois les éventuels témoins entendus, le procureur produit son réquisitoire sous deux jours, - le ou les accusés produisent leur dernière plaidoirie sous deux jours, - le Juge ou le jury délibère à huit clos. En ce qui concerne le jury, chaque verdict de condamnation devra faire l'objet d'un vote à majorité absolue du jury, et le juré rapporteur rend le verdict sous sept jours. Si l'une des personnes concernée - accusé ou plaignant ou témoin - est en retraite spirituelle, le délai est allongé d'autant de jours qu'il faut jusqu'à ce quelle revienne. Le Greffier sera chargé d'appeler les différents intervenants du procès.
Voté le 04 septembre 1456 et promulgué par la Franc-Comtesse Lysiane d'Ormerach
Chapitre 7: Du Bourreau de Franche-Comté
Article 1 : Son rôle
Alinéa 1
Le bourreau est chargé d'appliquer les peines prononcées à l'encontre du condamné : - le pilori - la lapidation - le supplice de la cage de fer - le bûcher (pour la sorcellerie) - la roue (pour les roturiers) - la flagellation - la pendaison (pour les roturiers) - l’écartèlement - la décapitation (pour les nobles)
Alinéa 2
Il devra accomplir la peine du condamné sur la place publique.
Alinéa 3
Il doit à tout moment garder l'anonymat. Pour ce faire, il possèdera une cagoule pour ne point être reconnu par la foule.
Article 2 : Son statut
Le bourreau recevra les clés de son bureau par le prévôt des maréchaux.
Article 3 : Son recrutement
Alinéa 1
Un seul bourreau sera autorisé à exercer en Franche-Comté. Toute autre personne exerçant ce métier sans l'assentiment du prévôt des maréchaux et du capitaine de Franche-Comté se verra poursuivie pour troubles à l'ordre public.
Alinéa 2
Le bourreau est choisi par le procureur, le prévôt des maréchaux et le capitaine de Franche-Comté. Une annonce publique de recrutement sur chaque halle et dans le hall d'entrée du Château sera publiée. Le délai de candidature sera fixé à une semaine pour éviter que le place reste vacante trop longtemps. Chaque candidature pouvant être refusée par le Comte. Ce refus devra être présenté auprès des candidats qui en font la demande. Pour pouvoir prétendre à la charge de bourreau, le candidat devra remplir les conditions suivantes: - résider en Franche-Comté depuis 4 semaines. - des qualités de lecture et de compréhension, ainsi qu'une excellente élocution (faire preuve de qualités d'écriture irréprochables pour les RPs) - rédaction d'un CV ainsi que d'une lettre de motivation clairs et concis, - un casier judiciaire vierge en Franche-Comté (excepté les infractions mineures) ainsi que dans les comtés et duchés avec qui la Franche-Comté a des traités de coopération judiciaire ou (de mémoire il y en a plus, ils ont tous été dénoncés ?) d'alliance, Une seule candidature sera retenue au final. Néanmoins, le procureur, le prévôt des maréchaux et le capitaine de Franche-Comté peuvent garder les autres candidatures intéressantes comme réserve de recrutement. Le Comte dispose d'un délai de deux jours pour valider ou refuser la candidature du bourreau, afin de ne pas entraver le bon déroulement de la Justice.
Article 4 : Règles
Alinéa 1
Le bourreau n'est pas soumis à la loi sur le non-cumul des mandats puisque son identité est inconnue du public. Il peut donc exercer ce poste en même temps que la fonction de maire, conseiller comtal ou militaire.
Alinéa 2
Le bourreau reste soumis aux lois en vigueur en Franche-Comté. Il ne peut en aucun cas outrepasser ses fonctions de bourreau. Une faute grave peut entraîner sa démission sur décision commune du prévôt des maréchaux et du capitaine de Franche-Comté.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456, modifiée sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 12 juin 1456.
Chapitre 8 : Cabinet d’avocats Franc-Comtois
Article 1
Le cabinet d’avocats Franc-Comtois est une association de Franc-Comtois aptes à occuper la fonction d’avocat spécialisé dans la défense.
Article 2 : Du fonctionnement et des règles
Le cabinet d'avocats Franc-Comtois est régi par ses propres règles, mises en place et votées par les avocats. Le Parlement franc-comtois n'oblige qu'à certaines règles et se doit de certaines obligations explicitées ci-après.
Alinéa 1
Le cumul de mandat comtal ou militaire avec la fonction d'avocat est proscrit.
Alinéa 2
Le bâtonnier est le primus inter pares préside les avocats du barreau de Franche-Comté. Il est obligatoirement élu par ses pairs pour une durée minimum de deux mois. De par ses responsabilités, il obtient de facto sa place à la commission de Justice de Franche-Comté tant que celle-ci est en place.
Alinéa 3
La prévôtéLe greffier est tenu de connaître et de signaler l'existence du cabinet d'avocats de Franche-Comté lors de ses missives avec les contrevenants aux différents partis (accusé et victime) lors du lancement du procès.
Alinéa 4
Le Parlement de Franche-Comté reconnaît le cabinet d'avocats de Franche-Comté comme seule institution officielle spécialisée dans la défense des accusés. Il met à disposition une salle dans l'enceinte du château de Dole permettant de faire la jonction entre la justice comtale et le cabinet.
Voté par le Parlement le 10 septembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Macricri le 10 septembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456.
Chapitre 9 : Greffier de Justice
Article 1 : Son rôle
Le greffier est chargé d’assister les postes concernant la justice et la prévôté.
Alinéa 1
Il est le dépositaire des différentes plaidoiries et témoignages de la défense dans le dossier de l’accusé se trouvant à la Cour de Justice, et cela quotidiennement. Il peut aussi classer les différentes affaires pour connaître l’état d’avancement de la procédure.
Alinéa 2
Il devra assurer un suivi des procès dans les dossiers de la prévôté, destiné à tenir informé les gendarmes de l’aboutissement de leurs investigations.
Alinéa 3
Un de ses rôles consiste à soumettre des dossiers nécessitant la présence d'un avocat au bâtonnier. Le greffier se doit ensuite de signaler la prise en charge d’un accusé au procureur dans les plus brefs délais.
Alinéa 4
Le greffier peut s’occuper de l’aménagement de la Cour de Justice, ce qui amène à faciliter le travail des autorités concernées.
Article 2 : Son statut
Alinéa 1
Le greffier a droit de proposer et soumettre des idées durant le déroulement d’un procès mais le procureur et le juge restent les seuls décisionnaires.
Alinéa 2
Le greffier possède les mêmes accès aux salles que le procureur et le juge. Si toute fois le procureur ou le juge venait à avoir accès à une salle temporaire, le greffier n'y aurait pas accès sauf si sa présence est requise.
Article 3 : Son recrutement
Le greffier est choisi par le nouveau trio de la justice à chaque nouveau mandat comtal Le greffier est choisi par le nouveau trio de la justice à chaque nouveau mandat comtal s’il y a plusieurs candidats. La charge est automatiquement renouvelée si le greffier est le seul volontaire.Une annonce publique de recrutement sur chaque halle et dans le hall d'entrée du Chateau sera publiée une semaine avant le changement effectif du conseil, afin que chacun puisse déposer sa candidature . Chaque candidature pouvant être refusée par le Comte pour autant que celui-ci bénéficie de l'appui d'au moins un des Conseillers du Corps Judiciaire. Ce refus devra être présenté auprès des conseillers qui en font la demande. Pour pouvoir prétendre à la charge de greffier, le candidat devra remplir les conditions suivantes: - résider en Franche-Comté depuis 4 semaines. - des qualités de lecture et de compréhension, ainsi qu'une excellente élocution (faire preuve de qualités d'écriture irréprochables), - rédaction d'un CV ainsi qu'une lettre de motivation clairs et concis, - un casier judiciaire vierge en Franche-Comté (excepté les infractions mineures) ainsi que dans les comtés et duchés chez qui nous avons traité de coopération judiciaire ou d'alliance, - éventuellement des lettres de recommandations de personnes de valeur. Ainsi plusieurs candidatures de personnes capables et méritantes peuvent être retenues, 3 au maximum. Un roulement de 3 à 4 semaines (selon le nombre de candidats pour la durée du mandat comtal) sera alors organisé, afin d'éviter toute monopolisation de la charge. Le Comte dispose d'un délai de deux jours pour valider ou refuser les candidatures des greffiers, afin de ne pas entraver le bon déroulement du Corps Judiciaire. Les conseillers du Corps Judiciaire disposent d'un délai de cinq jours après l'élection du Comte pour rendre publique leur décision quant au choix du greffier. Une fois ce vote rendu publique, le Greffier aura alors trois jours pour se rendre opérationnel. Tant qu'un nouveau Greffier n'est pas nommé, le Greffier précédent est maintenu dans ses fonctions sauf s'il démissionne.
Article 4 : Règles
Alinéa 1
Le greffier est soumis à la loi sur le non-cumul des mandats. Il ne peut donc exercer ce poste en même temps que la fonction de maire, conseiller comtal ou militaire.
Alinéa 2
Le greffier reste soumis aux lois en vigueur en Franche-Comté et une faute grave peut entraîner sa démission sur décision commune du prévôt, du procureur et du juge.
Voté par le Parlement le 23 novembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Mylena de Fray de Vigner le 30 décembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456. J'ai rajouté en violet quelques petites questions pour avoir plus de renseignements. Sinon pour le reste c'est bon. EDIT : je suis d'accord pour supprimer le chapitre 8 et 9 ^^ Et même le 7 qui finalement est du même genre. Non ? | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Dim 27 Sep 2009 - 21:41 | |
| Faut regarder dans mes 2 premiers posts de ce sujet... il n'y a plus que jusqu'au chapitre 7. Où as tu été chercher ce que tu cites ? (sûre que tu dois avoir très mal au crâne !) | |
| | | Léonin Monmouth Ex Franc-Comte
Nombre de messages : 8590 Age : 43 Localisation : 7 avenue Grimont, Poligny Date d'inscription : 20/07/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Lun 28 Sep 2009 - 10:02 | |
| Oui oui j'avais très mal au crâne J'aurais mieux fait de rien prendre. Bon tant pis ne tenez pas compte de mon avis. Ce soir je reprendrais ton premier post et j'étudierais ça. | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 15:17 | |
| Lysiane, peux tu me montrer les 3 chapitres correspondants, histoire d'éviter que je me trompette.
| |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 15:30 | |
| - lysiane a écrit:
- Proposition du chapitre final du livre III Code pénal et judiciaire (travail fait par Imladris au BDD).
- Citation :
- Chapitre 5 : Procédure judiciaire
- Spoiler:
- Article 1: Procédure de dépôt de plainte Alinéa 1 Le dépôt de plainte du plaignant se fera au bureau des plaintes dans la gendarmerie concernée. La plainte peut se faire éventuellement en gargote. La plainte doit être publique ou via une missive (IG) à la prévôté ou au procureur ce qui signifie que les plaintes via mp ou mésange ne sont pas recevables. Néanmoins, le gendarme doit orienter le plaignant vers le bon bureau s’il reçoit une plainte via courrier. Au dépôt de la plainte, le dossier sera créé à l'appréciation du gendarme. De plus, le procureur peut intervenir pour des infractions majeures s’il le juge. Le gendarme avertit la personne visée par la plainte qui doit y répondre dans un délai de 48 heures. Le gendarme avertit également du traitement de la plainte. Alinéa 2 La plainte devra contenir les informations suivantes : le nom du (ou des) contrevenants, le type de méfait, la preuve du méfait (screen) ou le nom d’éventuels témoins et le montant du préjudice. Alinéa 3 La plainte doit être traitée par le gendarme de manière neutre et objective. Aucun commentaire ou jugement personnel ne doit être fait. Néanmoins, le gendarme peut réaliser des devoirs complémentaires en posant des questions au plaignant ou en recherchant des témoins. Le plaignant est autorisé à demander des nouvelles de sa plainte si aucune réponse ne lui a été fournie par les autorités compétentes dans les 48h. Avant la fin de ce délai, aucune autre intervention ne doit être faite sans l'aval d'un gendarme, sous peine de se voir poursuivi pour Trouble à l'Ordre Public. Alinéa 4 Le gendarme statuera sur la recevabilité de la plainte au regard de la loi et vérifiant ainsi que le délit en question est bien une infraction. La non recevabilité de la plainte doit être argumentée au regard de la Loi et des preuves. La recevabilité de la plainte entraîne la création d'un dossier et d'un casier. Alinéa 5 Le plaignant prend acte de la décision prise (plainte recevable ou pas). Alinéa 6 Si la plainte est recevable, le dossier suit son cours : accord à l'amiable ou, en cas d'échec de l'accord, instruction de l'affaire par le procureur. Alinéa 7 Si le plaignant n'est pas satisfait de la décision prise (plainte non recevable), il peut contacter le prévôt des maréchaux qui vérifiera si la plainte a été correctement traitée. Alinéa 8 Dernier recours de la part du plaignant : le procureur sera le seul à trancher sur la recevabilité d'une plainte ou non. Alinéa 9 Toute acceptation (ou refus) de plainte doit être justifié au regarde de la Loi de Franche-Comté ou de son coutumier.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 2 : Des acteurs de la Procédure judiciaire Alinéa 1 : Le gendarme Le Gendarme est le premier acteur de la Justice face à un méfait. Il reçoit une plainte ou constate une infraction. Il a pour devoir de receuillir des preuves et des témoignages. Il transmet le dossier au procureur si aucun accord à l'amiable n'est trouvé avant. Alinéa 2 : Le contrevenant – l’accusé Le contrevenant est celui qui a enfreint la loi. Il devient accusé lors d’un procès. Il est conseillé à l’accusé de s'exprimer clairement et avec retenue : ce type de comportement encourage le juge à la clémence. Il lui est vivement recommandé de se défendre en répondant à l'accusation. L'accusé a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de sa plaidoirie, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes. Il peut être assisté par un avocat fournit par le Cabinet des Avocats Alinéa 3 : Le(s) témoin(s) Il leur est conseillé d'effectuer leur témoignage en temps et en heure, et de s'en tenir aux faits observés par eux-mêmes. Les rumeurs ne sont pas recevables. Un témoin a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de son témoignage, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes. Alinéa 4 : Le prévôt des maréchaux Il est le chef de la prévôté et veille au bon fonctionnement de celle-ci. Il veille à ce que les dossiers n’ayant pas d’accord à l’amiable se retrouve au bureau du Procureur. Il ne peut en aucun cas statuer sur la mise en procès ou non. Alinéa 5 : Le procureur Alinéa 5.1 : Il décide de la pertinence d'une procédure Le procureur décide en son âme et conscience que tels faits, actes ou paroles méritent une mise en accusation. Il peut demander, avant toute mise en accusation, des compléments d’enquête à la Prévôté. Celle-ci devra y répondre favorablement. Il peut anoter le dossier de gendarmerie lorsque une demande de mise en accusation lui est faite. Alinéa 5.2 : Il instruit le dossier Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il peut pour cela demander et produire les preuves que la gendarmerie a joint au dossier. Alinéa 6 : le maire Alinéa 6.1 : Le maire peut décider en son âme et conscience de mettre en accusation au nom de la ville quand le Procureur est injoignable ou que l’affaire nécessite un traitement urgent ou palliatif. Dans tous les cas il devra signaler au greffier de Franche-Comté le lancement du procès Alinéa 6.2 : Il instruit le dossier Il doit absolument déposer un dossier au secrétariat de la Prévôté. Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il est aidé dans sa tâche par le procureur. Alinéa 7 : le juge Il prononce la peine (ou la relaxe) de manière définitive. Un jugement ne doit pas donner lieu à une polémique : le Juge n'a pas à se justifier, il décide en son âme et conscience. Il lui est conseillé de se tenir en dehors des empoignades autour du procès, il suit l'affaire sans donner son avis, à part rappeler la loi. Son seul avis sur la question se situe au moment du jugement. Il lui est conseillé de se tenir éloigner des procédures judiciaires en cours et de ne s’occuper que des dossiers demandant un verdict. Il peut accélérer l'avancée du procès en cas de retard dans les plaidoiries de la défense, des témoignages ou même de l'accusation, qui ont chacun deux jours pour se faire. En cas d'absence prolongée d'une personne impliquée, particulièrement l'accusé, et si l'affaire est grave par le montant du préjudice ou par les faits eux-mêmes, le Juge sera bien avisé de prendre le temps d'avoir toutes les données en main avant de prendre une décision. Le fait de sauter une étape peut gravement entraver la transparence et la pertinence de la justice. La justice aime à prendre son temps et à œuvrer en toute sérénité. Si le juge est impliqué de près ou de loin à une affaire en procès, il doit faire un pas de côté pour permettre à la Justice de faire la pleine lumière sur l’affaire. Alinéa 8 : le geolier Il est là pour appliquer la sentence de la peine de prison à l'accusé. Son devoir est de nourrir le prisonnier et de veiller à ce qu'il ne s'échappe pas. Alinéa 9 : le bourreau Il est celui qui applique la sentence sur l'accusé. Ces sentences vont des châtiments moraux (pilori, humiliations publiques ou autres) à la mise à mort. Le bourreau devra appliquer les sentences publiquement et donc aux yeux de tous.
- Article 3 : De la procédure judicaire en elle-même Préambule Le Juge gère le déroulement de chaque phase du procès, par défaut celle-ci est au minimum de 48h. Chacun est responsable de sa participation dans le délai imparti. Alinéa 1 Dépôt de plainte ou infraction constatée Alinéa 2 Enquête du gendarme et conciliation Alinéa 3 : Instruction (si la conciliation échoue). Au cours de cette phase, le procureur veille à avoir tous les éléments en main pour mettre en accusation le contrevenant. Il peut se faire aider par la prévôté pour regrouper les preuves ou demander des compléments d’information. Alinéa 4 : Acte d'accusation Le Procureur(ou le maire) y énonce les motifs de mise en accusation, et appelle d'éventuels témoins de l'affaire. Alinéa 5 : Première plaidoirie L'accusé se défend ou plaide coupable des faits. Il peut se faire aider par un avocat qui sera appelé comme témoin. Alinéa 6: Les témoignages L'accusation et la défense peuvent chacun produire 2 témoins. Ceux-ci viennent donc témoigner devant la Cour, pour énoncer des faits, et rien que des faits, en répondant aux questions éventuelles de l'accusation et de la défense. Les témoignages se font d'abord à charge puis à décharge. Le témoin peut se manifester avant le verdict. Si celui-ci ne s’est pas manifesté au cours du procès, il peut être passible à des poursuites pour troubles à l’ordre public. Alinéa 7 : Réquisitoire d'accusation Sur la base des témoignages éventuels et de la 1ère plaidoirie, le Procureur (ou le maire) rédige son réquisitoire en y faisant l'énoncé de la peine demandée. Alinéa 8 : Deuxième plaidoirie de la défense La défense dispose d'un dernier acte pour défendre son cas, et éventuellement demander une peine ou la clémence de la Cour si elle plaide coupable. Alinéa 9 : Verdict Le Juge prononce alors le verdict, peine ou relaxe. La non présentation devant la cour est considérée comme un délit. La question du remboursement des victimes par le Comté dans les cas de brigandage est laissé à la libre appréciation du Juge. Alinéa 10 : Classement du dossier Le gendarme met à jour le dossier et le casier en y mettant le verdict du procès. Alinéa 11 : Application de la peine L'accusé s'il est coupable doit accomplir sa peine (amende, prison ou autres). Le procès se termine avec ce dernier point. Néanmoins, l'accusé peut déposer un recours en appel auprès de la Cour d’Appel Impériale (CAI) sous un mois après le jugement. L’appel auprès de la CAI gel l’application de la peine et le classement du dossier.
Voté par le Parlement le 15 octobre 1454, publié par le Franc-Comte Valaraukar le 16 octobre 1454. Loi amendée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 4 : Des procès lancés par les maires Préambule : Les maires ont la capacité de lancer eux-mêmes des procès. Toutefois, ils devront le faire dans le respect impératif des conditions suivantes. Dans tous les cas, le maire devra signaler au greffier de Franche-Comté le lancement d'un procès. Il existe deux types de procès municipaux: - Les procès palliatifs ou d'urgence - Les procès courants Alinéa 1 : Les procès palliatifs ou d'urgence Alinéa 1.1 : Du déclenchement : Ces procès ont pour but de palier à une absence du procureur, de l’absence d’assurance quant à sa présence en temps requis ou bien de gérer un cas d'urgence. Ils peuvent être lancés à l'initiative de n'importe quelle personne en ayant obtenu la légitimité de faire cette demande de procès. On considère que le maire est légitimité à lancer un procès palliatif pour prévenir de la fuite d'un contrevenant à l'étranger. Dans l'intérêt de la Justice, le Maire devra répondre favorablement à la demande. S'il ne s'exécute pas, et s'il ne se justifie pas, il fera l'objet d'une instruction pour obstruction à la Justice et pourra être mis en examen pour trahison. Si cela est possible il devra être opéré un retour à la norme des procédures par le procureur, celui-ci ayant droit à refaire le procès. Alinéa 1.2 : De la procédure : En déclenchant le procès, le maire prend la place du procureur. C'est donc à lui que revient la charge de suivre le dossier et de remettre les réquisitoires a la Cour. Toutefois, si cela est possible le procureur se devra de proposer un réquisitoire au maire. Le Juge reste souverain pour la décision finale. Alinéa 2 : Des procès courants Alinéa 2.1 : Du déclenchement : Les maires sont autorisés à lancer des procès contre des individus et sans autorisation ou demande du juge. Les maires devront lancer les procès en respect des lois et procédures Franc-Comtoise. Les maires ne peuvent intenter des procès que contre quelqu'un ayant commis une infraction nuisant à la municipalité dont ils ont la charge. Lors du cas où le délit aurait été commis entre deux villages, il est décidé que le village dans lequel le contrevenant a été vu le plus récemment est la victime. Alinéa 2.2 : De la procédure : Un maire qui déclenche lui-même un procès prend la place du Procureur. Toutefois, le maire lançant un procès par lui même, il lui revient la charge d'écrire les réquisitoires et de les transmettre à la Cour. Le procureur assiste le maire dans cette charge en proposant des réquisitoires au maire. Le maire s'engage à s'occuper de son dossier du début à la fin. S'il ne s'en occupe pas, le Juge devra prononcer la relaxe.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
| |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 15:31 | |
| - lysiane a écrit:
-
- Citation :
- Chapitre 6 : Des Procès Publics
- Spoiler:
Préambule Un procès, dit public, est un procès qui se déroule sur la place du village, et non à la Cour de Justice de Dole. Le procès public sera conduit devant le Juge de la Cour de justice qui aura en charge de condamner ou non l'accusé présenté devant lui. Un jury pourra être nommé pour les procès publics de Trahison et Haute Trahison et le procès sera repris par la Cour de Justice à son dénouement : le Juge devra respecter scrupuleusement le verdict sous peine de voir annulé ce dernier. Un procès public a donc la même validité qu'un procès classique rendu par la Cour de Justice Franc-Comtoise. Il a le même statut de non-remise en question de son jugement, sauf devant une cour d'appel habilitée telle la Cour d'Appel Impériale (CAI).
Article 1 : De l'ouverture du procès public Afin qu'un procès puisse voir le jour sur la place publique, il doit réunir toutes les conditions suivantes : - Accord des parties (plaignant et accusé) - Constitution du Jury effective en cas d'infraction pour Trahison ou Haute Trahison et disponibilité totale du Jury - Disponibilité totale de la Cour de Justice - Accord du Censeur Chef de Franche Comté - Caractère non préventif du procès Le Greffier en poste devra annoncer publiquement le lancement du procès et en indiquer le lieu de déroulement.
Article 2 : De la désignation du Jury Alinéa 1 : De sa composition Un appel à devenir juré suivant une liste remise par chaque maire des six villes Franc Comtoises. Les jurés seront choisis sur les listes mises régulièrement à jour au moment du procès. Le jury sera composé de six jurés issus du peuple Franc-Comtois, choisis aléatoirement par la prévôt, le procureur et le juge, 1 par village de Franche-Comté. Le Juge constitue le 7ème membre de ce jury et sera le juré rapporteur. Le juré rapporteur se voit confier la surveillance du bon déroulement des débats. Alinéa 2 : Du serment à prêter Chacun des jurés ainsi nommé devra prêter le serment suivant : "Je, soussigné(e) ___, habitant(e) de ___ en Franche-Comté, jure et promets : - d'examiner avec attention les charges qui seront portées contre le ou les accusés dans cette affaire, de ne trahir ni les intérêts de ce dernier, ni ceux du ou des plaignants, ni ceux de la ou des victimes, - de ne communiquer avec personne de cette affaire, directement ou indirectement, jusqu'après ma déclaration, - d'écouter ni la haine ni la méchanceté, ni la crainte ni l'affection, - de me rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter, - de me décider d'après les charges et les moyens de la défense, suivant ma conscience et mon intime conviction avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à une personne probe et libre, et de conserver le secret des délibérations, même après cessation de mes fonctions."
Article 3 : Des droits de la défense et de l’accusation L'accusé aura le droit de recourir à un avocat. Les deux parties en présence (accusé et parti civil) aurant le droit d'appeler des témoins pour plaider leur cause devant le Juge ou le jury populaire. Les preuves amenées doivent répondre aux exigences de validité posées par la CAI et des lois de Franche-Comté.
Article 4 : Du déroulement de l’instance Bien que le procès soit dit public, seuls le Juge ou les jurés, le procureur, le plaignant, l'accusé, les avocats et les témoins auront droit à la parole. Toute personne extérieure au procès et qui viendrait troubler ce dernier, se verra mettre en procès pour trouble a l'ordre public. Une fois le procès lancé, il sera mené par le Procureur qui officie à la Cour de Justice de Dole. La durée maximale du procès est portée à 20 jours, et se déroule de manière identique à un procès classique : - le procureur produit son acte d'accusation sous deux jours, il peut à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins. - le ou les accusés produisent leur première plaidoirie sous deux jours, ils peuvent à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins, - une fois les éventuels témoins entendus, le procureur produit son réquisitoire sous deux jours, - le ou les accusés produisent leur dernière plaidoirie sous deux jours, - le Juge ou le jury délibère à huit clos. En ce qui concerne le jury, chaque verdict de condamnation devra faire l'objet d'un vote à majorité absolue du jury, et le juré rapporteur rend le verdict sous sept jours. Si l'une des personnes concernée - accusé ou plaignant ou témoin - est en retraite spirituelle, le délai est allongé d'autant de jours qu'il faut jusqu'à ce quelle revienne. Le Greffier sera chargé d'appeler les différents intervenants du procès.
Voté le 04 septembre 1456 et promulgué par la Franc-Comtesse Lysiane d'Ormerach
Chapitre 7 : Cabinet d’avocats Franc-Comtois
- Spoiler:
Article 1 Le cabinet d’avocats Franc-Comtois est une association de Franc-Comtois aptes à occuper la fonction d’avocat spécialisé dans la défense.
Article 2 : Du fonctionnement et des règles Le cabinet d'avocats Franc-Comtois est régi par ses propres règles, mises en place et votées par les avocats. Le Parlement franc-comtois n'oblige qu'à certaines règles et se doit de certaines obligations explicitées ci-après. Alinéa 1 Le cumul de mandat comtal ou militaire avec la fonction d'avocat est proscrit. Alinéa 2 Le bâtonnier est le primus inter pares des avocats du barreau de Franche-Comté. Il est obligatoirement élu par ses pairs pour une durée minimum de deux mois. De par ses responsabilités, il obtient de facto sa place à la commission de Justice de Franche-Comté tant que celle-ci est en place. Alinéa 3 La prévôté est tenue de connaître et de signaler l'existence du cabinet d'avocats de Franche-Comté lors de ses missives avec les contrevenants. Alinéa 4 Le Parlement de Franche-Comté reconnaît le cabinet d'avocats de Franche-Comté comme seule institution officielle spécialisée dans la défense des accusés. Il met à disposition une salle dans l'enceinte du château de Dole permettant de faire la jonction entre la justice comtale et le cabinet.
Voté par le Parlement le 10 septembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Macricri le 10 septembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456.
| |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 15:50 | |
| Et ces 3 chapitres tiennent compte des remarques déjà faite auparavant ? | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 16:19 | |
| Apparemment ce sont déjà tous des textes existants dans les lois. | |
| | | Imladris Franc-Comte
Nombre de messages : 25292 Age : 42 Localisation : Voiteur Date d'inscription : 19/10/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Imladris Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 16:21 | |
| Le reste a été transféré dans les chartes | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 16:23 | |
| En fait, il suffit de voter pour intégrer ces 3 chapitres au livre III Code pénal et judiciaire pour que le livre III soit enfin complet.
Il faudra ensuite archiver le sujet Procédures. | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 16:43 | |
| Non, j'ai vérifié, les textes sont ceux qui ne sont pas modifiés. Sacrai avait fait toute la synthèse de nos modifications ! Chapitre 5: - Spoiler:
Chapitre 5 : Procédure judiciaire
- Article 1: Procédure de dépôt de plainte
Alinéa 1
Le dépôt de plainte du plaignant se fera au bureau des plaintes dans la gendarmerie concernée. La plainte peut se faire éventuellement en gargote. La plainte doit être publique ou via une missive (IG) à la prévôté ou au procureur ce qui signifie que les plaintes via mp ou mésange ne sont pas recevables. Néanmoins, le gendarme doit orienter le plaignant vers le bon bureau s’il reçoit une plainte via courrier. Au dépôt de la plainte, le dossier sera créé à l'appréciation du gendarme. De plus, le procureur peut intervenir pour des infractions majeures s’il le juge. Le gendarme avertit la personne visée par la plainte qui doit y répondre dans un délai de 48 heures. Le gendarme avertit également du traitement de la plainte.
Alinéa 2
La plainte devra contenir les informations suivantes : le nom du (ou des) contrevenants, le type de méfait, la preuve du méfait (screen) ou le nom d’éventuels témoins et le montant du préjudice.
Alinéa 3
La plainte doit être traitée par le gendarme de manière neutre et objective. Aucun commentaire ou jugement personnel ne doit être fait. Néanmoins, le gendarme peut réaliser des devoirs complémentaires en posant des questions au plaignant ou en recherchant des témoins. Le plaignant est autorisé à demander des nouvelles de sa plainte si aucune réponse ne lui a été fournie par les autorités compétentes dans les 48h. Avant la fin de ce délai, aucune autre intervention ne doit être faite sans l'aval d'un gendarme, sous peine de se voir poursuivi pour Trouble à l'Ordre Public.
Alinéa 4
Le gendarme statuera sur la recevabilité de la plainte au regard de la loi et vérifiant ainsi que le délit en question est bien une infraction. La non recevabilité de la plainte doit être argumentée au regard de la Loi et des preuves. La recevabilité de la plainte entraîne la création d'un dossier et d'un casier.
Alinéa 5
Le plaignant prend acte de la décision prise (plainte recevable ou pas). Alinéa 6
Si la plainte est recevable, le dossier suit son cours : accord à l'amiable ou, en cas d'échec de l'accord, instruction de l'affaire par le procureur.
Alinéa 7
Si le plaignant n'est pas satisfait de la décision prise (plainte non recevable), il peut contacter le prévôt des maréchaux qui vérifiera si la plainte a été correctement traitée.
Alinéa 8
Dernier recours de la part du plaignant : le procureur sera le seul à trancher sur la recevabilité d'une plainte ou non.
Alinéa 9
Toute acceptation (ou refus) de plainte doit être justifié au regarde de la Loi de Franche-Comté ou de son coutumier.
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 2 : Des acteurs de la Procédure judiciaire
Alinéa 1 : Le gendarme
Le Gendarme est le premier acteur de la Justice face à un méfait. Il reçoit une plainte ou constate une infraction. Il a pour devoir de recueillir des preuves et des témoignages. Il transmet le dossier au procureur si aucun accord à l'amiable n'est trouvé avant.
Alinéa 2 : Le contrevenant – l’accusé
Le contrevenant est celui qui a enfreint la loi. Il devient accusé lors d’un procès. Il est conseillé à l’accusé de s'exprimer clairement et avec retenue : ce type de comportement encourage le juge à la clémence. Il lui est vivement recommandé de se défendre en répondant à l'accusation. L'accusé a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de sa plaidoirie, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes. Il peut être assisté par un avocat fournit par le Cabinet des Avocats.
Alinéa 3 : Le(s) témoin(s)
Il leur est conseillé d'effectuer leur témoignage en temps et en heure, et de s'en tenir aux faits observés par eux-mêmes. Les rumeurs ne sont pas recevables. Un témoin a le droit de fournir des preuves (en indiquant éventuellement des liens) lors de son témoignage, si celles-ci de sont pas déjà apportées au dossier des gendarmes.
Alinéa 4 : Le prévôt des maréchaux
Il est le chef de la prévôté et veille au bon fonctionnement de celle-ci. Il veille à ce que les dossiers n’ayant pas d’accord à l’amiable se retrouve au bureau du Procureur. Il ne peut en aucun cas statuer sur la mise en procès ou non.
Alinéa 5 : Le procureur
Alinéa 5.1 : Il décide de la pertinence d'une procédure.
Le procureur décide en son âme et conscience que tels faits, actes ou paroles méritent une mise en accusation. Il peut demander, avant toute mise en accusation, des compléments d’enquête à la Prévôté. Celle-ci devra y répondre favorablement. Il peut annoter le dossier de gendarmerie lorsque une demande de mise en accusation lui est faite.
Alinéa 5.2 : Il instruit le dossier
Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il peut pour cela demander et produire les preuves que la gendarmerie a joint au dossier.
Alinéa 6 : le maire
Alinéa 6.1 : Le maire peut décider en son âme et conscience de mettre en accusation au nom de la ville.quand le Procureur est injoignable ou que l’affaire nécessite un traitement urgent ou palliatif. Dans tous les cas il devra signaler au greffier Ou au procureur de Franche-Comté le lancement du procès.
Alinéa 6.2 : Il instruit le dossier Il doit absolument déposer un dossier au secrétariat de la Prévôté. Il met en accusation (énoncé des motifs), interroge les éventuels témoins et l'accusé et rédige le réquisitoire d'accusation (énoncé des peines encourues). Il est aidé dans sa tâche par le procureur.
Alinéa 7 : le juge
Il prononce la peine (ou la relaxe) de manière définitive. Un jugement ne doit pas donner lieu à une polémique : le Juge n'a pas à se justifier, il décide en son âme et conscience. Il lui est conseillé de se tenir en dehors des empoignades autour du procès, il suit l'affaire sans donner son avis, à part rappeler la loi. Son seul avis sur la question se situe au moment du jugement. Il lui est conseillé de se tenir éloigner des procédures judiciaires en cours et de ne s’occuper que des dossiers demandant un verdict. Il peut accélérer l'avancée du procès en cas de retard dans les plaidoiries de la défense, des témoignages ou même de l'accusation, qui ont chacun deux jours pour se faire. En cas d'absence prolongée d'une personne impliquée, particulièrement l'accusé, et si l'affaire est grave par le montant du préjudice ou par les faits eux-mêmes, le Juge sera bien avisé de prendre le temps d'avoir toutes les données en main avant de prendre une décision. Le fait de sauter une étape peut gravement entraver la transparence et la pertinence de la justice. La justice aime à prendre son temps et à œuvrer en toute sérénité. Si le juge est impliqué de près ou de loin à une affaire en procès, il doit faire un pas de côté pour permettre à la Justice de faire la pleine lumière sur l’affaire.
Alinéa 8 : le geôlier
Il est là pour appliquer la sentence de la peine de prison à l'accusé. Son devoir est de nourrir le prisonnier et de veiller à ce qu'il ne s'échappe pas.
Alinéa 9 : le bourreau
Il est celui qui applique la sentence sur l'accusé. Ces sentences vont des châtiments moraux (pilori, humiliations publiques ou autres) à la mise à mort. Le bourreau devra appliquer les sentences publiquement et donc aux yeux de tous.
- Article 3 : De la procédure judiciaire en elle-même
Préambule
Le Juge gère le déroulement de chaque phase du procès, par défaut celle-ci est au minimum de 48h. Chacun est responsable de sa participation dans le délai imparti.
Alinéa 1
Dépôt de plainte ou infraction constatée
Alinéa 2
Enquête du gendarme et conciliation
Alinéa 3 : Instruction (si la conciliation échoue).
Au cours de cette phase, le procureur veille à avoir tous les éléments en main pour mettre en accusation le contrevenant. Il peut se faire aider par la prévôté pour regrouper les preuves ou demander des compléments d’information.
Alinéa 4 : Acte d'accusation
Le Procureur(ou le maire) y énonce les motifs de mise en accusation, et appelle d'éventuels témoins de l'affaire.
Alinéa 5 : Première plaidoirie
L'accusé se défend ou plaide coupable des faits. Il peut se faire aider par un avocat qui sera appelé comme témoin.
Alinéa 6: Les témoignages
L'accusation et la défense peuvent chacun produire 2 témoins. Ceux-ci viennent donc témoigner devant la Cour, pour énoncer des faits, et rien que des faits, en répondant aux questions éventuelles de l'accusation et de la défense. Les témoignages se font d'abord à charge puis à décharge. Le témoin peut se manifester avant le verdict. Si celui-ci ne s’est pas manifesté au cours du procès, il peut être passible à des poursuites pour troubles à l’ordre public.
Alinéa 7 : Réquisitoire d'accusation
Sur la base des témoignages éventuels et de la 1ère plaidoirie, le Procureur (ou le maire) rédige son réquisitoire en y faisant l'énoncé de la peine demandée.
Alinéa 8 : Deuxième plaidoirie de la défense
La défense dispose d'un dernier acte pour défendre son cas, et éventuellement demander une peine ou la clémence de la Cour si elle plaide coupable.
Alinéa 9 : Verdict
Le Juge prononce alors le verdict, peine ou relaxe. La non présentation devant la cour est considérée comme un délit. La question du remboursement des victimes par le Comté dans les cas de brigandage est laissé à la libre appréciation du Juge.
Alinéa 10 : Classement du dossier
Le gendarme met à jour le dossier et le casier en y mettant le verdict du procès.
Alinéa 11 : Application de la peine
L'accusé s'il est coupable doit accomplir sa peine (amende, prison ou autres). Le procès se termine avec ce dernier point. Néanmoins, l'accusé peut déposer un recours en appel auprès de la Cour d’Appel Impériale (CAI) sous un mois après le jugement. L’appel auprès de la CAI gel l’application de la peine et le classement du dossier.
Voté par le Parlement le 15 octobre 1454, publié par le Franc-Comte Valaraukar le 16 octobre 1454. Loi amendée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
- Article 4 : Des procès lancés par les maires
Préambule :
Les maires ont la capacité de lancer eux-mêmes des procès. Toutefois, ils devront le faire dans le respect impératif des conditions suivantes. Dans tous les cas, le maire devra signaler au greffier de Franche-Comté le lancement d'un procès. Il existe deux types de procès municipaux: - Les procès palliatifs ou d'urgence - Les procès courants
Alinéa 1 : Les procès palliatifs ou d'urgence
Alinéa 1.1 : Du déclenchement : Ces procès ont pour but de palier à une absence du procureur, de l’absence d’assurance quant à sa présence en temps requis ou bien de gérer un cas d'urgence. Ils peuvent être lancés à l'initiative de n'importe quelle personne en ayant obtenu la légitimité de faire cette demande de procès. On considère que le maire est légitimité à lancer un procès palliatif pour prévenir de la fuite d'un contrevenant à l'étranger. Dans l'intérêt de la Justice, le Maire devra répondre favorablement à la demande. S'il ne s'exécute pas, et s'il ne se justifie pas, il fera l'objet d'une instruction pour obstruction à la Justice et pourra être mis en examen pour trahison.
Si cela est possible il devra être opéré un retour à la norme des procédures par le procureur, celui-ci ayant droit à refaire le procès.
Alinéa 1.2 : De la procédure : En déclenchant le procès, le maire prend la place du procureur. C'est donc à lui que revient la charge de suivre le dossier et de remettre les réquisitoires a la Cour. Toutefois, si cela est possible le procureur se devra de proposer un réquisitoire au maire. Le Juge reste souverain pour la décision finale.
Alinéa 2 : Des procès courants
Alinéa 2.1 : Du déclenchement : Les maires sont autorisés à lancer des procès contre des individus et sans autorisation ou demande du juge. Les maires devront lancer les procès en respect des lois et procédures Franc-Comtoise sous peine de se voir accuser de TALP. Les maires ne peuvent intenter des procès que contre quelqu'un ayant commis une infraction nuisant à la municipalité dont ils ont la charge. Lors du cas où le délit aurait été commis entre deux villages, il est décidé que le village dans lequel le contrevenant a été vu le plus récemment est la victime.
Alinéa 2.2 : De la procédure : Un maire qui déclenche lui-même un procès prend la place du Procureur. Toutefois, le maire lançant un procès par lui même, il lui revient la charge d'écrire les réquisitoires et de les transmettre à la Cour. Le procureur assiste le maire dans cette charge en proposant des réquisitoires au maire.
Le maire s'engage à s'occuper de son dossier du début à la fin. S'il ne s'en occupe pas, le Juge devra prononcer la relaxe.
En cas de manquement du maire, le procureur rédigera lui même le réquisitoire
Loi promulguée par le parlement le 20 février 1456, publiée par la Franc-Comtesse Macricri, le 23 février 1456
Chapitre 6 et 7 - Spoiler:
[quote]Chapitre 6 : Des Procès Publics
Préambule
Un procès, dit public, est un procès qui se déroule sur la place du village, et non à la Cour de Justice de Dole. Le procès public sera conduit devant le Juge de la Cour de justice qui aura en charge de condamner ou non l'accusé présenté devant lui. Un jury pourra être nommé pour les procès publics de Trahison et Haute Trahison et le procès sera repris par la Cour de Justice à son dénouement : le Juge devra respecter scrupuleusement le verdict sous peine de voir annulé ce dernier. Un procès public a donc la même validité qu'un procès classique rendu par la Cour de Justice Franc-Comtoise. Il a le même statut de non-remise en question de son jugement, sauf devant une cour d'appel habilitée telle la Cour d'Appel Impériale (CAI).
Article 1 : De l'ouverture du procès public
Afin qu'un procès puisse voir le jour sur la place publique, il doit réunir toutes les conditions suivantes : - Accord des parties (plaignant et accusé) - Constitution du Jury effective en cas d'infraction pour Trahison ou Haute Trahison et disponibilité totale du Jury - Disponibilité totale de la Cour de Justice - Accord du Censeur Chef de Franche Comté - Caractère non préventif du procès Le Greffier en poste devra annoncer publiquement le lancement du procès et en indiquer le lieu de déroulement.
Article 2 : De la désignation du Jury
Alinéa 1 : De sa composition
Un appel à devenir juré suivant une liste remise par chaque maire des six villes Franc Comtoises. Les jurés seront choisis sur les listes mises régulièrement à jour au moment du procès. Le jury sera composé de six jurés issus du peuple Franc-Comtois, choisis aléatoirement par la prévôt, le procureur et le juge, 1 par village de Franche-Comté. Le Juge constitue le 7ème membre de ce jury et sera le juré rapporteur. Le juré rapporteur se voit confier la surveillance du bon déroulement des débats.
Alinéa 2 : Du serment à prêter
Chacun des jurés ainsi nommé devra prêter le serment suivant : "Je, soussigné(e) ___, habitant(e) de ___ en Franche-Comté, jure et promets : - d'examiner avec attention les charges qui seront portées contre le ou les accusés dans cette affaire, de ne trahir ni les intérêts de ce dernier, ni ceux du ou des plaignants, ni ceux de la ou des victimes, - de ne communiquer avec personne de cette affaire, directement ou indirectement, jusqu'après ma déclaration, - d'écouter ni la haine ni la méchanceté, ni la crainte ni l'affection, - de me rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter, - de me décider d'après les charges et les moyens de la défense, suivant ma conscience et mon intime conviction avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à une personne probe et libre, et de conserver le secret des délibérations, même après cessation de mes fonctions."
Article 3 : Des droits de la défense et de l’accusation
L'accusé aura le droit de recourir à un avocat. Les deux parties en présence (accusé et parti civil) auront le droit d'appeler des témoins, limité à 3 à l’oral, pour plaider leur cause devant le Juge ou le jury populaire. Les preuves amenées doivent répondre aux exigences de validité posées par la CAI et des lois de Franche-Comté.
Article 4 : Du déroulement de l’instance
Bien que le procès soit dit public, seuls le Juge ou les jurés, le procureur, le plaignant, l'accusé, les avocats et les témoins auront droit à la parole. Toute personne extérieure au procès et qui viendrait troubler ce dernier, se verra mettre en procès pour trouble a l'ordre public. Une fois le procès lancé, il sera mené par le Procureur qui officie à la Cour de Justice de Dole. La durée maximale du procès est portée à 20 jours, et se déroule de manière identique à un procès classique : - le procureur produit son acte d'accusation sous deux jours, il peut à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins. - le ou les accusés produisent leur première plaidoirie sous deux jours, ils peuvent à cette occasion faire appel au témoignage de un ou deux témoins, - une fois les éventuels témoins entendus, le procureur produit son réquisitoire sous deux jours, - le ou les accusés produisent leur dernière plaidoirie sous deux jours, - le Juge ou le jury délibère à huit clos. En ce qui concerne le jury, chaque verdict de condamnation devra faire l'objet d'un vote à majorité absolue du jury, et le juré rapporteur rend le verdict sous sept jours. Si l'une des personnes concernée - accusé ou plaignant ou témoin - est en retraite spirituelle, le délai est allongé d'autant de jours qu'il faut jusqu'à ce quelle revienne. Le Greffier sera chargé d'appeler les différents intervenants du procès.
Voté le 04 septembre 1456 et promulgué par la Franc-Comtesse Lysiane d'Ormerach
Chapitre 7 : Cabinet d’avocats Franc-Comtois
Article 1
Le cabinet d’avocats Franc-Comtois est une association de Franc-Comtois aptes à occuper la fonction d’avocat spécialisé dans la défense.
Article 2 : Du fonctionnement et des règles
Le cabinet d'avocats Franc-Comtois est régi par ses propres règles, mises en place et votées par les avocats. Le Parlement franc-comtois n'oblige qu'à certaines règles et se doit de certaines obligations explicitées ci-après.
Alinéa 1
Le cumul de mandat comtal ou militaire avec la fonction d'avocat est proscrit.
Alinéa 2
Le bâtonnier est le primus inter pares préside les avocats du barreau de Franche-Comté. Il est obligatoirement élu par ses pairs pour une durée minimum de deux mois. De par ses responsabilités, il obtient de facto sa place à la commission de Justice de Franche-Comté tant que celle-ci est en place.
Alinéa 3
La prévôtéLe greffier est tenu de connaître et de signaler l'existence du cabinet d'avocats de Franche-Comté lors de ses missives avec les contrevenants aux différents partis (accusé et victime) lors du lancement du procès.
Alinéa 4
Le Parlement de Franche-Comté reconnaît le cabinet d'avocats de Franche-Comté comme seule institution officielle spécialisée dans la défense des accusés. Il met à disposition une salle dans l'enceinte du château de Dole permettant de faire la jonction entre la justice comtale et le cabinet.
Voté par le Parlement le 10 septembre 1454, publié par la Franc-Comtesse Macricri le 10 septembre 1454, modifié sous le mandat du Franc-Comte Sirius de Margny-Riddermark le 10 juin 1456.
Ca, c'est vraiment le texte final, comprenant la plupart des modifications | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 21:25 | |
| Oui justement. Il vaut mieux achever le livre III puis reprendre un sujet différent pour chaque texte à modifier.
Le sujet ouvert par le BDD est l'achèvement du livre III.
Pour discuter du contenu, alors qu'il s'agit de textes existant déjà, il faudra ouvrir un autre sujet.
Ce sont 2 choses différentes.
Ce n'est pas comme si la proposition contenait des textes nouveaux. C'est de l'existant déjà voté par d'anciens parlementaires. C'est juste une mise en place. Un rangement de la Salle du Droit. | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 21:29 | |
| Oui mais on peut faire les deux en même temps | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 21:41 | |
| Si tu penses que cela avancera...
D'ailleurs, sur l'alinea 3 qui change la prévôté par le greffier pour avertir les prévenus de l'existence du cabinet d'avocats. Et s'il n'y a pas de greffier ou s'il est absent ? | |
| | | Derdekan Troubadour
Nombre de messages : 5678 Date d'inscription : 17/05/2008
Feuille de personnage Pseudo IG: Type de personnage:
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 21:55 | |
| Alors, le procureur | |
| | | Lysiane Ex Franc-Comtesse
Nombre de messages : 21787 Localisation : Marseille Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 22:12 | |
| Le procureur est déjà le poste de la justice le plus chargé et en plus c'est le poste opposé à l'avocat puisque le procureur défend toujours la victime... | |
| | | Imladris Franc-Comte
Nombre de messages : 25292 Age : 42 Localisation : Voiteur Date d'inscription : 19/10/2007
Feuille de personnage Pseudo IG: Imladris Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) Mer 30 Sep 2009 - 22:27 | |
| Et ce n'est pas au juge de le faire, ayant eu l'expérience dans les deux domaines, je peux vous assurer qu'une participation du juge risque de le rendre partial.
Pourquoi pas la prévôté en cas de vacances du greffier ? | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) | |
| |
| | | | Derniers chapitres du livre III Code pénal et judiciaire (Proposition du BDD) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |