Salle des visites médicales de Saint Claude

Hermine écoutait les foudres de son supérieur tomber sur elle et intérieurement faisait des commentaires sans rien dire :

Mais vous vous foutez de moi infirmière ? Oh non, chef, je ne me permettrais pas ! (petit rire)

Vous vous croyez dans votre chaumière ? Oh non chef. Je n'ai pas de paravent chez moi !

ICIII C 'EST L'ARMEE. A R M E E Oh merci chef, je n'avais pas bien compris

Je crie si j'ai envie C'est bien ce que j'entend, chef

Je vous envoie au gnouf si j'ai envie Oh, on ne va peut être pas aller jusque là, chef

Je suis lieutenant supérieur Aide De Camp infirmière. Oui, je sais lire, chef, c'est marqué là !
Vous apprendrez à me connaitre, ah ça oui... Mais je ne demande que ça, chef.

Hermine s'était tu, se contentant de hocher la tête, semblant dire oui.
Quand le militaire lui dit Ah oui, infirmière, joli uniforme. Très joli même. Elle su que sa stratégie avait fonctionné.

Souriant, elle lui dit : C'est bien aimable à vous de passer me voir. Vous vouliez quelque chose en particulier ?

Il lui semblait qu'elle se foutait de lui. Mais je jeu ne venait que de commencer. Ainsi, certainement qu'elle apprendrait à le connaître, elle vous s'amuser et rire, alors elle le fera, mais en taverne. Ici, c'était de l'ordre, la hiérarchie avant tout.

Ses hochements de tête à chacune de ses réponses présageaient qu'il y en avait beaucoup plus dans la tête qu'elle ne laissait le voir. Une petite intelligente, ça lui rappelait une personne, mais qui .... ? Il allait s'amuser avec elle, elle, en revanche rira moins, beaucoup moins.

- Oui, il vous va à ravir cet uniforme infirmière. Dommage qu'il soit déjà sale Hermine ... Sinon, je venais juste voir comment se déroulaient les visites, cela ne vous fait pas plaisir?

- Soldat-infirmière Hermine, vous allez me faire 30 pompes !!!!! Et c'est moi qui donne le rythme. Dépêchez-vous je vous le conseille, sinon, c'est 3à pompes au gnouf avec le Gros Roger qui se fera un plaisir de vous aider.

Il la regarda.

- Soldat, infirmière. Vous êtes les deux. Et cela vient du couturier, deux différents, deux méthode de travail différentes ... Et les entraînements, vous pouvez oui, ce n'est pas interdit par la dure loi de la caserne.

La jeune infirmière était certes rebelle mais pas suicidaire. Quand elle entendit son lieutenant lui ordonner de faire des pompes, le ton employé par celui-ci montrait qu'il ne supportait nul parole récalcitrantes.
Cependant.... (Pour elle, pas tout haut) : Des pompes ? Mais qu'est-ce donc ? Sans doute veut-l que je lui cire les bottes...Mais avec quoi ? Point de graisse en cette salle et pourquoi trente ?
Faut-il que je passe quinze fois le chiffon sur la droite et quinze fois sur la gauche ? Hum...

Ne voyant pas avec quel tissu dépoussiérer les bottes, elle s'agenouilla et pris un pan de sa veste d'uniforme,commençant à frotter les...pompes !

Hermine perçut elle aussi le ridicule de la situation et se redressa rouge de honte. Elle ne connaissait pas le langage technique de l'armée et avait quelques difficultés à exécuter les ordres, par ce fait.

Bon, s'allonger au sol, ça elle savait faire et même très bien d'après ses amants.
Ceci dit, c'était plutôt eux qui faisaient des montées et des descentes à la force de leurs bras mais peut importe : les ordres étaient les ordres et elle se mit donc en position.

Au moment où le lieutenant posa ses pieds sur son corps et lui fit mordre la poussière, Hermine se redressa d'un bond, Renversant son supérieur de la chaise. Cet avantage permit à la jeune femme de prendre l'épée de cet homme pervers qui prenait plaisir à humilier ses sous fifres, usant et abusant de ses galons.
Elle posa un de ses pieds sur la poitrine de sa victime et plaça la pointe de l'épée au niveau de sa gorge, appuyant, de manière à faire éclore une goutte de sang.

Ne recommencez jamais ça ! JAMAIS ! Ou ce n'est pas une goutte qui sortira de cette gorge !!!

Infirmière, vous me les faites ces 30 pompes. Et ensuite vous me allez me nettoyer votre uniforme, je vous l'ai déjà dit, il est sale, voyez par vous-même. Je vais vous apprendre à obéir moi, vous verrez

Quand elle entendit cette phrase, l'infirmière, perdue dans ses fantasmes, revint à elle, soumise, faisant les pompes ordonnées.

Une fois terminé, elle se releva, les poings serrés sans un mot. Elle pensait que le château était grand et fait de coins sombres et qu'un jour, elle aurait l'occasion de se venger de cette humiliation.

Elle sortit sans même un regard vers lui, le laissant avachi sur la chaise, le sourire triomphant aux lèvres.

Rira bien qui rira le dernier marmonna-t-elle tout doucement.

Citation :

Heu .... Bonjour Hermi ..... ne. Enfin .... non ..... re-bonjour. Pas de sal ..... lut militaire ???? ...... Vous ssssaaaaaa ..... vez ..... c'est mouillé ..... ça dégou .... line par ...... tout. C'est ...... désagrable ......

Les paroles d'Acis, incongrues et calmes au vu de la situation désamorcérent la colère de la jeune femme.
Elle lâcha son pantalon et resta prostrée, regardant son supérieur, sa pensée vide, les forces lui manquant tout à coups.

Citation :

Vous n'avez pas de courage infirmière? Peur de ce qu'il pourrait vous arriver? Pas assez forte? Vous êtes trop gentille ...

Peur de ce qui pourrait m'arriver ? Trop gentille ? Ses mots la piquait comme des banderilles et c'est tête baissée qu'elle lui fonça dedans, verbalement, tel un taureau marqué dans sa chaire.
Son index droit le martelant à chaque fin de phrase comme s'il s'agissait de cornes.

Que cherchez vous lieutenant ? Que je vous tue de mes mains ? Vous ne méritez pas une telle offrande de ma part et pourrir dans une geôle pour un acte aussi insignifiant ne serait pas justice !
Je devrais, au contraire être décorée pour avoir débarrassé la Franche-Comté d'une homme aussi vil que vous !!!

Ah ! Parlons-en de vos soldats ! Pas un n'a bougé pour vous venir en aide !
Se retournant vers eux, elle leur cria : PLEUTRES ! Tous autant que vous êtes !

Tout à coups, elle se rendit compte que tous avaient les yeux braqués sur le bas dénudé de son corps.

C'est ça, rincez-vous l'oeil ! Ne vous gênez surtout pas!

Quand à vous, lieutenant, la raison l'emporte sur le désir, vous laissant ainsi en vie.
Permettez, à présent que je me retire afin de me vêtir décemment.
J'ai été la proie de votre humiliation, ne me jetez pas en pâture à vos soldats.

La regardant enfin comme son égal.

- Infirmière, ils le savent tous. Le premier qui tente quoique ce soit contre vous, pourrira jusqu'à la fin de ses jours au gnouf de l'Armée. J'aime donner des leçons mais jamais n'abaisserais l'un de mes soldats plus bas que terre.

Il continua, quelque peu surpris par ses dires.

- Vous me ressemblez infirmière, à mes débuts. J'avais du mal avec l'autorité, n'y voyant que des emmerdeurs de première. Mais il faut les respecter, c'est ainsi. Il ne faut pas vous emporter, ils finiront toujours par l'emporter sur vous, privilège de l'autorité et de la hiérarchie. Mais ne vous taisez jamais, là est votre droit le plus important. Infirmière, vous irez loin, j'en suis convaincu

Puis il la regarda de haut en bas, s'attardant sur la partie dévêtue, puis sourit.

- Vous êtes très jolie, j'aimerais vous voir ainsi lors de ma prochaine visite médicale. J'y viendrais même tous les jours si vous voulez, je ne prendrais pas le risque d'en louper une ...

Hermine vit dans les yeux de son supérieur qu'il la respectait à présent. Elle l'écouta attentivement, retenant chaque conseil.

Quand il lui dit qu'il la voulait ainsi vêtue pour sa prochaine visite médicale, elle mit son pantalon trempé autour de sa taille, attaché par un noeud et lui dit : Lieutenant, avec tout le respect que je vous dois : allez vous faire foutre ! Et partit d'un éclat de rire car elle plaisantait comme lui venait de le faire.

Vous ne louperez pas votre prochaine visite car, en bonne infirmière que je suis, j'expédie des convocations quelques jours avant la date !
Mon lieutenant ! :

Voila que les choses étaient claires maintenant. Elle avait de l'avenir à l'Armée, c'était certain.
Mais, la voila qui recommençait à l'insulter. L'espace d'un instant, il redevint furieux, mais la voyant prendre un ai enjoué, il se calma de suite.

- Non, je vous trouve vraiment très bien de la sorte. Mais vous n'allez pas attraper froid avec ce pantalon humide? Je vous aurais bien passé le mien, mais il doit être un peu grand je pense, puis je n'ai pas envie de me retrouver nu devant mes soldats, j'en perdrai toute crédibilité pour plus tard.

Il l'écoutait toujours.

- Oh je sais que ce travail vous tient à coeur, j'en suis ravi. Vous le faites avec conviction et sérieux, comme je le cherchais. Je vous félicite, je sais la santé des soldats de SC entre de bonnes mains.

Devilfred était derrière dans son bureau depuis un moment et aucun mot ne lui avait echaper.Au final il ne pût réprimer son envie d'éclater de rire.Il se depecha néanmoins de se reprendre et de sortir du paravent en se dirigeant vers la sortie,au passage il salua le lieutenant.

- Mes respect lieutenantbien le bonjour infirmière Hermine,veuillez m'excuser je vais sortir,il me parait clair que je semble déranger!

Il quitta sans courrir.

Hermine sursauta à la vue de l'aspirant Dévil et se dit que s'en était terminée de sa carrière si l'officier avait tout entendu.
Elle lui fit le salut militaire et le regarda s'éloigner, non sans avoir perçu le regard assassin du lieutenant.

Qu'importe, se dit elle. Nous verrons bien la portée de mes actes. Pour l'heure, trouver une tenue descente me parait le plus urgent.

Après un salut, elle quitta la salle des visites.

Dydie arrive en courant dans le couloir qu'amenait à la salle des visites médicales... elle croise de loin à Devil et Hermine sans pantalon... sans rien comprendre... elle éclate de rire... en voyant son amie dans ce état... elle laisse passer un moment avant de frapper la porte et demander la permission de rentrer... on ne savait jamais qui était à l'intérieur.

Elle entendait le Lieutenant Acis que lui demande de rentrer, elle se place en garde à vous dès qu'elle le voit.

Bonjour Mon Lieutenant Acis... plaisir de vous retrouver ici, je n'ai pas oublié que vous m'avais promis de me donner un coup de main en me servant de cobaille pour reprendre la main, avant de démarrer mes visites... Elle avait hâte de savoir pleins choses que les filles racontaient sur le lieutenant dans les tavernes... Et surtout merci pour vous paroles et arguments pour m'en courager à rester ici.

Devil en voyant le regard d'Acis se pencha vers ce dernier pour lui chuchoter a l'oreil.

- Acis tu es mon meilleur ami a cette armée,si il y a bien une chose qu'un meilleur ami sache faire pour un autre c'est de garder des secrets...Personne ne saura ce qu'il s'est passer ici,du moins pas de ma bouche en tout cas...Des moments embarassant comme ça on en vit tous dans notre vie,néanmoins j'aimerais que tu passe a mon bureau pour eclaircir cette histoire tu veux?

Dydie lui sourit à son Lieutenant et commence à se souvenir de ce que son cher Devil lui avait montrer...

Merci Mon Lieutenant je vas vous demander... d'aller dans la salle d'examen à l'arrière du paravent et d'ôter votre chemise, après cela aller vous assoir sur la table d'examen, svp.

Dydie va laver ses mains dans le lavabo et les sèches soigneusement, puis va chercher le matériel qu'il lui faut pour pour faire l'examen, prend du coton, sa fiche du patient pour faire les annotations requises et va à coter du militaire. Je vas vérifier l'état des vous poumons et le système respiratoire... je vas vous demander pour cela de respirer profondément en remplissant bien les poumons et le ventre et puis relâcher l'aire selon votre besoin en essayant de le faire le plus doucement possible. Elle se chauffe les mains pour ne pas déranger le patient et pose sa main gauche sur son dos et avec l'autre prend du coton et le pose sur son dos au niveau des poumons dans différents endroits pour sentir sa respiration. Tous semble bien... on va passer maintenant à la prise du pouls... resté le plus calme possible et continuer à respirer normalement... surtout ne pensez pas à des choses énervantes. Dydie placa ses doigts index et majeur sous le cou d'Acis et compte... Parfait très bonne tension. en suite je vas vous demander de vous percher et vous redresser 10 fois le plus vite possible, pour que je vois votre posture et la tension de vous muscles... je compte dès que vous soyez près... on y vas! Dydie regarde le Lieutenant faire et constante qu'il a la forme... ne peux pas eviter de voir les années d'exercices qu'avaient fort modelé son corps... et en se souvenant de l'Ober se demande s'il était si vieux que cela... profite pour vérifier si n'avais des taches où éruptions sur son corps. Très bien mon Lieutenant... voulez vous une serviette un verre d'eau? je pense que vous manger vous ans définitivement, Dydie lui laisse tout sur place pour qu'il se serve et lui dit on va passer aux réflexes... asseyez vous au bord de la table avec les jambes qui pendent je vas vous taper doucement avec un petit marteau pour vérifier que tout vas bien... Dydie s'exécute... et sourit en voyant les jambes du ADC bouger seules.

Maintenant je vas vous faire passer l'examen de la vue... Dydie installe le matériel à une certaine distance d'une chaise et demande le militaire de s'assoir.
Sur le panneau que vous avez en face... combien des voyez vous? svp.

Dydie écoute attentivement... et affiche un c'est parfait Lieutenant il y a bien 3... je replie votre fiche et je remet à jour votre registre... que je pense qu'il doit l'être car ma collegue Hermine l'as déjà fait il n'y a pas longtemps.

Lieutenant Acis : 8 PC / 255 PF / épée.

Voila! votre visite terminé... s'il n'y a pas une autre chose à faire ici je part avec vous pour le bureau et encore merci, je suis heureuse de la confiance que vous me faites pour ce nouveau poste.

Dydie part avec lui... après d'avoir tout rangé.

Dydie rentre une nouvelle fois dans la salle des visites... elle avait reçu la convocation de son amie Hermine... Elle frappe à la porte et reste dans la salle d'attente en attendant qu'elle vienne la voir... dès qu'elle arrive... Dydie la salue. Bonjour mon cher amie je suis venue pour passer ma visite médicale... Dydie lui donne son parchemin avec ses caractéristiques et un petit cadeau pour la belle

Hermine fut ravie de voir entrer Dydie dans la salle des visites.

Bonjour médecin chef ! Ravie de vous voir ! Je vais vous demander de passer derrière le paravent. Vous connaissez aussi bien que moi la procédure.

Hermine prit la fiche que Dydie lui tendait, s'assit à son bureau, la parcouru des yeux, attendant que la jeune femme soit prête.

Dès que Dydie fut installée :

Tout d'abord, félicitations pour votre promotion ! Je suis fière de vous !

Hermine trouvait étrange de vouvoyer son amie mais tel était l'usage alors, elle jouait le jeu.

Bien, Dydie, je vais écouter votre respiration. Veuillez inspirer et expirer plusieurs fois, profondément.

Vos poumons m'ont l'air en parfait état.

Hermine se frotte alors les mains afin de les réchauffer car elle veut prendre le pouls du médecin chef.
Respirez normalement cette fois, tranquillement.

Hermine tâta le pouls pendant une minute et inscrivit ses résultats sur son cahier.

Nous allons à présent voir votre tension. Pour cela, il faut vous baisser et vous relever dix fois de suite.

Regardant Dydie faire, elle se dit qu'elle tenait une très bonne forme.

Parfait ! Ca ira comme cela. Merci. Regardons à présent vos réflexes.

Donnant un petit coups dans chaque genoux, les jambes de Dydie se mirent à bouger par réflexe. Tout allait bien ici aussi !

A présent, la vue. Combien de voyez vous ?



Quand vous aurez répondu, vous pourrez aller vous rhabiller.

Souriant à Dydie, elle attendit sa réponse avant de faire le bilan complet.

Dydie trouvait aussi cela rare de vouvoyez son amie... mais c'était aussi cela l'armée... Elle suivit ses instructions tout en l'écoutant, elle déboutonne sa blouse... et lui répond...

Merci ma Belle Hermine... je suis contente aussi avec cette promotion, je vas faire de mon mieux pour ce poste.

Dydie la laisse travailler tranquillement et puis à sa demande se relève autant des fois qu'il faut. Puis en continuant l'examen ouvre grand les yeux pour voir bien le panneau.

Mon infirmière je vois bien 2 Puis elle se rhabille...

Ma chère Hermine... Jeen dois s'absenter quelques jours de l'hospice... j'ai besoin de vous pour la remplacer dans la salle de soin... le temps qu'elle revienne, je vous attend là bas dès qu'on aura finit ici. Merci.

Bonjour soldat ! Veuillez entrer, je vous prie et passer derrière le paravent afin d'ôter votre chemise.
Quand vous serez prêt, rejoignez moi.

Hermine attendit le soldat, consultant sa fiche. Quand il revint, elle lui dit :

Je vais commencer par écouter vos poumons. Pour cela, je vais poser mon oreille sur votre dos et vous devrez inspirer et expirer profondément plusieurs fois de suite.
Allez -y, inspirez, expirer, inspirer, expirer, inspirer, expirer !
Bien !
A présent, votre pouls. respirez calmement, normalement pendant une minute que je mesure vos pulsations au niveau du cou.
Parfait.
Veuillez vous lever, maintenant et vous pencher et vous relever dix fois de suite, le plus rapidement possible afin que je vérifie votre tension.

Quand le soldat eu terminé, elle lui offrit une serviette et de quoi se désaltérer. Même s'il était en très bonne forme, il transpirait un peu et haletait.

Bien, il vous faudra aller plus sur les terrains d'entrainement afin de gagner en force ! regardons vos réflexes. Veuillez vous asseoir de nouveau, s'il vous plait.

Hermine tapa sur chaque genoux et constata que les réflexes étaient excellents.

Il me reste à observer votre vision. Regardez ces petites pancartes et dites moi combien de vous voyez !

Tout ceci est parfait soldat ! Vous pouvez vous habiller. Je vous enverrai la convocation pour votre prochaine dans quinze jours.
Passez une bonne journée !
A peine avait elle finit sa phrase qu'une voix tonitruante se fit entendre :

Citation :

Ola salut la dedans !!
Bon on va faire fissa j'ai d'autres choses à faire !!

Dites donc soldat Nikos, où vous croyez vous ? Etes vous obligé de crier comme un charretier ?Deux de vos compagnons d'arme se reposent dans la salle de soin. Ils ont été blessés alors un peu de respect pour eux si ce n'est pour moi !
A présent donnez moi votre fiche je vous prie et dites moi si avez épée, bouclier et ou bâton.
Ensuite, allez ôter votre chemise derrière le paravent, je vous attend.

Hermine alla s'assoir à son bureau consulter les renseignements au sujet du soldat Nikos.

Hermine savait que ce soldat était assez récalcitrant voire grossier parfois. Le mieux était d'ignorer ses provocations et d'agir en professionnelle.

Bien,soldat ! Nous allons procéder à votre visite. Veuillez vous asseoir sur la table d'examen le dos décollé du dossier afin que je puisse écouter vos poumons.
Vous allez inspirer et expirer profondément plusieurs de suite. Allez y !

A présent, je vais prendre votre pouls. Je vais vous demander de respirer normalement cette fois, tranquillement. Cela va durer une minute.

1...25...48...60.

Parfait ! Voyons à présent vos réflexes. Disant cela, Hermine tapa doucement sur chaque genoux qui réagir avec la vivacité attendue.

Levez vous, maintenant, je vous prie. Vous allez devoir faire dix flexions de suite vous baissant et vous relevant.

Elle regarda le soldat s'exécuter.

Bien soldat !

Restez debout, face à moi, je vais vous montrer une pancarte, vous devrez me dire combien de vous voyez

Citation :

Normalement y en a 4 ...

Ce n'est pas une réponse ça ! Il y en a quatre ou il n'y en a pas quatre ? Ce n'est pas "normalement" !
Cessez de faire le pitre soldat et comportez vous en adulte responsable !

Hermine n'en revenait pas de dire de tels mots, elle qui avait bien du mal à appliquer un tel comportement !
Mais elle devait donner l'exemple non ?
De plus, elle aimait ce qu'elle faisait et entendait bien l'accomplir.

Dydie savait que son amie Hermine avait besoin de passer sa visite médicale, alors elle prend son temps pour s'en occuper d'elle, elle frappe à la porte... avec une main, car dans l'autre elle avait une petite valise de picnic, où elle avait mise une bouteille de vin et des olives qu'on lui ramenait d'Espagne par l'ambassade. Dès qu'Hermine la fait rentrer... elle la salue et lui fait un clin d'œil.

Bonjour Infirmière Hermine... je suis venue, pour vous faire passer votre visite médicale et vous donner ceci... en guise de remerciement pour supporter ma façon d'être pas toujours facile... Dydie lui dépose la valise sur le bureau et l'ouvre en sortant le vin et les olives mais avant une petite pause, le temps que tu remplisse et me donne ta fiche.

Hermine vit Dydie arriver les bras chargés et lui fit un grand sourire.

Quelle jolie attention ! Asseyons nous vite, je meure de faim ! J'ai laissé passé l'heure du déjeuner et cet encas me fera le plus grand bien !
Quand à votre attitude, n'ayez crainte, je la comprend, à présent et la respecte.
Dydie, je bois à notre collaboration ! Quelle soit cordiale, efficace et de longue durée !

Elle se permit de servir le vin et picora les olives.

Tout en dévorant, elle dit à sa chef qu'elle n'avait aucun point de force ni aucune arme et qu'elle avait, à présent, assez de forces pour subir l'examen médicale.

Je remet le tout dans votre panier, il ne faudrait pas qu'un soldat nous voit prendre du bon temps dit-elle en riant.

Ayant terminé de ranger, elle attendit les instruction de Dydie.