[1455] La Campagne contre les Brigands

La Campagne contre les Brigands

Dates: 15 octobre 1455 - 14 novembre 1455

Récit:

A peine sortie de la guerre civile, la Franche-Comté va se trouver sous la menace d’une bande de brigands particulièrement bien organisés.

Les premiers faits d’arme de cette bande de brigands, qui n’est alors pas encore connue sous le nom de « Lions de Judas », sont recensés en Bourgogne où ils pillent les Mairies de Cosne et Tonnerre. Dans la foulée de leur forfait, ils passent en Franche-Comté et pillent la Mairie de Luxeuil, le 17 septembre 1455. A leur tête, on trouve une dame déjà bien connue dans le monde du brigandage: Affixe.

Les caisses de la municipalité sont vidées, le jour même où la nouvelle mairesse, Hanadora s’apprêtait à prendre ses fonctions. Dès les premières heures, plusieurs sources affirmèrent que les bandits n’avaient pu agir sans la complicité de l’un ou de plusieurs citoyens. Ces allégations ne furent cependant jamais prouvées.

Prenant la fuite sitôt leur méfait commis, les brigands trouvèrent refuge dans le Baden. Les protestations officielles des autorités franc-comtoises demandant à ce que les brigands fussent jugés restèrent étrangement lettres mortes auprès de l’Empereur. Tout juste ce dernier ordonna-t-il de placer la bande de malfaiteurs sous résidence surveillée. Un laxisme qui en étonna plus d’un.

Bien que normalement privés de tout déplacement, certains brigands en profitèrent toutefois pour à nouveau frapper. Cette fois, ce fut la municipalité de Murten, en Helvétie voisine qui fut pris pour cible.

La mesure prise par l’Empereur rapidement levée, la bande se dispersa. Une manœuvre qui pris tout son sens le 19 octobre 1455 lorsque ceux qui se firent alors appeler les Lions de Judas, réussirent leur plus grand coup.
Faisant preuve d’une coordination remarquable, ils s’emparèrent du château de Dijon, en éjectant la Duchesse de Bourgogne Clothylde. Non content d’avoir pris le pouvoir et d’avoir vidé les caisses, les Lions de Judas résistèrent aux assauts des troupes bourguignonnes qui tentaient de reprendre le Château. Subissant de lourdes pertes, les brigands prirent la fuite dans la nuit du 22 au 23 octobre, se dispersant tous horizons.

La Franche-Comté, dont la capitale Dole est située à une journée de marche de Dijon s’en trouva évidemment menacée. Nombre de brigands choisirent en effet de franchir la frontière le plus rapidement possible pour échapper au bras vengeur de la Justice bourguignonne.

Rapidement, les autorités franc-comtoises prirent toutes les mesures qui s’imposaient. Toutes les garnisons de Franche-Comté furent mobilisées. Une mobilisation qui fût d'une ampleur rarement atteinte jusqu'alors. L’armée Maxima Sequanorum, toujours commandée par le Gouverneur Lothilde, fut rappelée à Dole afin de protéger la ville. En outre, le Capitaine ThomasHawk fit également venir un détachement de militaire de Poligny pour protéger la capitale. Conscients du danger qu’encourait la Franche-Comté, les commandeurs de l’Ordre Teutonique des Chaveliers francs proposèrent leur aide et envoyèrent quelques lances en renfort à Dole.

Rassemblés aux portes de Dole, les Lions de Judas tentèrent de constituer une armée. Quelques raids, certainement destinés à tester les défenses de la ville furent menés. Les défenses franc-comtoises semblant solidement établies, les Lions abandonnèrent leur idée de coup de force de grande ampleur.

Il semblerait d’ailleurs qu’ils n’en auraient plus eu les moyens. Plusieurs cadres de l’organisation avaient été tués, blessés ou pourrissaient dans les geôles bourguignonnes. Affixe, elle-même, agonisait à Chalon et mourut après des semaines de souffrance.
Désorganisés, les Lions de Judas n’en restaient cependant pas moins inactifs. Contournant Dole, plusieurs groupes firent mouvement vers Poligny et Saint-Claude. Mais les garnisons veillaient au grain et, grâce au travail des services secrets, tous les membres de l’Organisation étaient déjà connus.

Un événement troublant se produisit toutefois à Poligny. Alors que l’armée du Gouverneur Pinss tentait d’entrer dans la ville pour la défendre, elle trouva porte close et reçut, en guise d’accueil, une volée de flèches tirée du haut des remparts par les miliciens. Décimée, l’armée fut mise hors de combat, provoquant la colère de son Gouverneur. Le Maire de la cité, Mirel, fut rapidement accusé de négligence, et même soupçonné de trahison. Il fut destitué et, aujourd’hui encore, son éventuelle complicité avec les Lions de Judas reste une énigme.

Confrontés à leur échec, subissant des pertes humaines lors de toute tentative, les différentes cellules des Lions de Judas quittèrent la Franche-Comté, non sans garder à son encontre une rancœur qui allait s’avérer tenace.

Barette:

Militaires ayant participé:

Citation :

- _Max
- Acis
- Adrien72
- Antheavalendar
- Alfred314
- Alta
- Amytiville
- Asphodelle
- Bendith
- Charlie_lebrown
- Chevreux
- Chevrotine
- Coachlosc
- Crro
- Daiguorniss
- Debenja
- DeVinci
- Desle
- Dirkfab
- Djvier
- Dunan_Idaho
- Elanor
- Eldwina
- Elric
- Erlinda
- Fagnard
- Fcduke
- Franchesco
- Galadan
- Gauvain
- Gawin
- Gildedcroth
- Greenwarrior
- Gundard
- Herstal50
- Imladrik
- Jacquouille94
- Jakethesaint
- Jasona
- Jontas
- Jossua
- Kain_Elaestes
- Karnok
- Katarina
- Kiboki
- Kranelamarmotte
- Ladycharmed
- Lassa
- Leonin
- Liloya
- Lordknight
- Lothilde
- Lysiane
- Macricri
- Maelyn*
- Magdaleine
- Magnusvonwolf
- Messianic
- Mielikki
- Misselyzya
- Mogusha
- Molin
- Motokosempai
- Muscade
- Nken
- NoRules
- Nosgaroth
- Nozo
- Occorax
- Ombre02
- Ouiouituerie
- Pendarric
- Picot
- Pictavius
- Pinss
- Princessedeneuch
- Psycotik
- Quinlan
- Rakovski
- Rundurik_le_sanglant
- Sabdjeant
- Sabotin
- Sat
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- Superlulu
- Theoldprez
- ThomasHawk
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