Au coin du feu...

Sujet: Au coin du feu... Mer 24 Sep 2008 - 11:45

Kryss voyant qu'il commençait a faire faim, commença à préparer un foyer pour le feu.
Elle y cresa un trou pour y mettre le futur bois qui deviendra de la braise.
Elle partie récupérer deux morceaux de bois en forme de "Y" aux extremités pour y mettre une barre de fer reliant ceux ci.

Elle entoura le foyer de grosses pierres et y installa un crochet sur la barre de fer pour y installer un gros chaudron de 15 litres.
Voyant qu'il lui faudrait de l'eau, elle demanda a Djvier d'aller en chercher pour remplir celui ci.
Formant un tas de bois avec des brindilles, elle commença a allumer le feu de camp pour commencer a préparer la popote ^^

Elle prépara la recette pour 12 personnes...

Citation :: Ingrédients :

3 potimarrons (environ 900 g le potimarrons)
3 oignons émincés
3 branches de céleris finements émincés
3 grosses pommes fruits (ou 2 petites)
3 litres de bouillon de volaille
30 cl de crème fraîche liquide
Sel et poivre du moulin
12 cuillères à soupe d'huile d'olive

Elle Coupa les extrémités des potimarrons à l'aide d'un bon couteau puis les coupa en deux dans la hauteur. A l'aide d'une cuillère à soupe, elle retira les graines et les filaments qui se trouvaient dans la partie centrale. Elle Coupa chaque demi-potimarron en deux. Pela les morceaux à l'aide de son couteau pour couper la chair en cubes. Elle prit les pommes, coupa en quatre et retira le coeur (la partie centrale).

Elle mit l'huile d'olive dans le chaudron, Ajouta les oignons et les céleris, puis fut revenir sur feu moyen pendant 4 minutes. Elle Ajouta les potimarrons et les pommes et les remuea vigoureusement.
Elle versa le bouillon et porta à ébullition. Kryss voulais couvrir mais il n'y avait pas de couvercle, baissant le feu et laissant cuire pendant 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que les potimarrons soient tendre.

Elle ajouta un peu de crême pour bien lier le tout, laissa quelques minutes et une bonne odeur se répendit dans tout le camp.

Oyé Soldats, à vos gamelles, c'est prêt !

Bon Appétit ! ^^

Sujet: Re: Au coin du feu... Mer 24 Sep 2008 - 14:10

Franchesco sortait de la tente de baraquement et ne se trompa pas de route. Il partit immédiatement vers le lieutenant Kryss qui venait d'annoncer le déjeuner prêt. Une odeur plus qu'agréable de potimarrons avait guidé l'aspirant. Il arriva et salua le lieutenant.

Lieutenant, mes respects lieutenant.

Puis il remplit sa gamelle.

Vous l'avez fait vous même lieutenant ?

Invité

Kiboki était dans une des tentes du campement quand elle sentit une bonne odeur de nourriture.
Un peu plus tard, elle entendit le Lieutenant Kryss annonçant que le déjeuner était prêt.
Elle quitta alors tout son bardas et se dirigea vers le feu de camp.
Elle vit qu'elle n'était pas la première.
Elle alla saluer tout ceux déjà présents.

Bonjour tout le monde !
Ca m'a l'air très appétissant Lieutenant Kryss Wink

Je vais attendre les autres avant de commencer le repas.

Kiboki n'était pas pressée et de bonne humeur.
Elle préférait profiter de l'air frais en attendant que les autres arrive.

Sujet: Re: Au coin du feu... Mer 24 Sep 2008 - 14:49

En train de se triturer les méninges sur les calculs de logistiques militaires, le Baron entendit depuis son bureau la douce mais forte voix de sa lieutenante, qui, semblait-il, s'époumonait à rameuter les soldats pour la soupe.
L'estomac suffisamment creusé par ses différentes activités de la journée, tant physiques que mentales, il ne tarda pas à fermer ses dossiers et à se ruer vers le bivouac où l'attendait la popote, bien sagement, ainsi que ses compagnons d'arme du moment. Le salut réglementaire fut de mise face à ses supérieurs.

Lieutenant ! Aspirant ! Mes respects.

Puis, l'ordre de repos reçu, en se tournant vers la charmante réserviste

Hé bien, comment va notre chère trésorière, par cette belle journée?

Sourire affiné, en se saisissant d'une gamelle, prêt à se servir.

Sujet: Re: Au coin du feu... Mer 24 Sep 2008 - 16:31

Green, alerté par la voix de Kryss, tomba de son hamac. il glissa son épée dans le fourreau qu'il gardait à la ceinture et courut après avoir prit son écuelle dans sa besace.

Il trébucha une nouvelle fois sur une pierre et glissa, gamelle en avant jusqu'aux pieds de Kryss. A ce moment, il crut voir un mirage en la dévisageant.

Il toucha la botte du lieutenant.

Ca semble vrai pourtant... Mais qu'est ce que vous faites là?

Sujet: Re: Au coin du feu... Mer 24 Sep 2008 - 16:42

Bonjour tout le monde,

Allez y, mettez vous a table !
Salut Franchesco ^^
Oui, j'ai fait la soupe toute seule, j'espère qu'elle sera bonne^^

Kryss voyant green se casser la figure devant elle, éclata de rire !

Green, heu... je veux dire, "Padré" en voilla une surprise ^^

Elle prit la main de celui ci pour le relever...

Installez vous et mangez, y'en a pour tout le monde !

QUI A LES BOUTEILLES DE VINS ET LES TONNEAUX DE BIERRES ?
ON A SOIF !!!

Invité

Finalement, Kiboki n'avait pas vraiment fin malgré que la soupe soit très engageante.
Elle prit juste une louchette pour faire plaisir.

Une fois fini, elle quitta le feu et alla faire une promenade dans les environs du camp.
Elle dit à haute voix.

Merci pour la soupe.
Je vous laisse un moment, je vais faire un petit tour dans les alentours.

Kiboki partit sans attendre de réponse.

Sujet: Re: Au coin du feu... Mer 24 Sep 2008 - 19:28

Le grand gaillard était en train de s’assurer que la garde et les rondes étaient synchroniser .
il donna les dernières instruction avant d’aller vaquer a ces occupations

- Vigilance maximum Soldat !
gardez bien vos yeux ouvert , a la moindre anomalie , vous donnez l’alerte ! court martial pour celui ou celle qui ferait un faux pas . est ce bien clair ?
la relève aura lieu dans une heure ! ROMPEZ !

- BIEN RECU , A VOS ORDRE ASPIRANT !

Djvier arriva vers le feu et regarda curieusement ce que Kryss avait préparé ... les mains sous son visage , entrelaçant ses doigts , il ce pencha au dessus du chaudron ...

- Hummmm ! c’est quoi ? ... des potimarrons ! encore ! , mais tu en as déjà fais il y a trois jours chez Criss ...
Oooohh , ca va ! râle pas ^^

Sujet: Re: Au coin du feu... Mer 24 Sep 2008 - 21:32

Hum... visiblement pas d'humeur bavarde, la jeune femme ne lui avait même pas témoigné attention, et, sa maigre ration finie, partait déjà, seule... probablement pas une ballade digestive, vu l'ampleur de son repas. Peut être n'était ce pas son jour, qu'à cela ne tienne, ils auraient d'autres occasions de discuter à nouveau...

Le Sergent-chef et l'Aspirant arrivant, il les salua rapidement, et s'attabla, conformément aux ordres de Kryss. Servi, il savoura la première cuillerée avec curiosité, puis se prit à apprécier suffisamment pour continuer, en compagnie de ses camarades.

Lorsqu'on chercha quelque alcool :

Hum, il me semble avoir vu cela, dans nos stocks de vivres, bien camouflé évidemment, ça vous tente?

Sujet: Re: Au coin du feu... Jeu 25 Sep 2008 - 21:33

Kryss d'un air amusée, écouta la remarque de Max...

OUI, très bien soldat, apportez !
Nous allons en distribuer ^^

Puis Kryss se retourna vers Djvier...

Dis moi, tu as vu Max au marché ce matin ?
Il fait des miracles !
Je l'ai jamais vu distribuer de petits pains autant à la fois !

Djvier la regarda avec son visage du sourcil levé...

Bon, Padré !
Une petite messe pour l'ambiance ?
Il manque quand même des chants de petits chanteurs à la gueule de bois !

Kryss prit son air de coquine afin de narguer green...

Sujet: Re: Au coin du feu... Ven 26 Sep 2008 - 21:05

Magnus était dans les fourrées à la recherche d'un carreau perdu se releva hors d'un buisson épineux en entendant le cri de ralliement des ivrognes. Il accourut au feu de camp.

Mais visiblement pas d'alcool à se mettre sous la main , il soupira avant de se diriger vers une marmite qui semblait fort appétissante , il ne put s'empecher d'en quémander un bol qu'on lui accorda volontiers.

Il s'assis à coté de ses camarades Polinois , il était heureux d'être la avec des militaires d'expériences qu'il avait côtoyé dans bien d'autres circonstances.

Très bonne cette soupe Lieutenant , toutes mes félicitations.

Il ne put s'empecher de penser à ce maudit carreaux perdu la bas dans les fourrés, il se le promit quand il aura fini sa soupe et bu quelques verres il retournera le chercher !

Sujet: Re: Au coin du feu... Sam 27 Sep 2008 - 1:35

Green éclata de rire en voyant le regard de kryss et entama un petit vin... euh... chant religieux.

J'ai bien mangé, j'ai bien bu
J'ai la peau du ventre bien tendu
Merci petittttttt Yesus.

Puis il tendit sa gamelle dans l'aspoir de gouter le brouillot anglois préparé par le lieutenant. manquait plus qu'elle mettre des châtaignes dedans et on se croirait à Azincourt.

Sujet: Re: Au coin du feu... Sam 27 Sep 2008 - 3:15

Ni une, ni deux, face à l'acquiescement de la jolie lieutenante, le Baron s'en alla quérir quelques tonnelets, bien planqué dans l'entrepôt improvisé des stocks militaires, et revint aussitôt, les bras chargés.

Hé bien, voici qui devrait faire l'affaire..

Plus que les gobelets à sortir, et chacun pourrait se servir à volonté, enfin, en en laissant de quoi pour les autres aussi, évidemment.

Sujet: Re: Au coin du feu... Sam 27 Sep 2008 - 12:34

La soirée avait été bien arrosé , et le sergent instructeur se réveilla bien tard ce matin la. Quelques heures de routes et les voila arrivé a Poligny. Il se présenta avec son paquetage auprès de ses camarades.

Capitaine !
Camarades ! On rentre chez nous , enchanté d'avoir pu faire un bout de route avec des soldats d'autres garnisons et d'anciens amis avec qui j'ai déjà plusieurs fois guerroyé , c'est un plaisir à chaque fois !. Si vous passez par nos tavernes il en ira de ma tournée !

Il attrapa son paquetage et partit vers sa demeure , en passant il regarda cependant si il ne restait pas un peu de soupe , mais a sa grande déception la marmite était encore vide.

[hrp: j'ai bien quitté l'armé ]

Sujet: Re: Au coin du feu... Mar 25 Nov 2008 - 0:58

Se tenant prés du feu pour se réchauffer tant il fessais froid , le géant était a l’écart de ses compagnons , une tasse a la main remplie de liqueur pour gardé la pèche .
La nuit était clair , un peu de brume au ras du sol . le calme plat , un silence absolu ...
Djvier se posait des questions . son visage est plus ou moins tendu , un regard vengeur , une tristesse , un d’égout de voir cette armée avancé vers le noir ... il se disait qu’il aurait du rester la ou il était et ne pas revenir .
Il y avait eu pourtant un espoir avec Lothilde , la seule qui avait put le convaincre de revenir ... mais deux mois , c’est trop court , voir un capitaine avide de ses émotions . Voyons ! on ne mélange pas son linge salle avec celle de l’armée , ce dit il . Déçu des réactions du nouveau capitaine , il fallait bien prendre une décision .
Il jeta la tasse contre un arbre qui explosa en plusieurs morceau .

Sujet: Re: Au coin du feu... Mar 25 Nov 2008 - 2:18

Ôôô...aspirant...un moment de déprime ??

Lothilde, emmitouflée, releva les pans de sa couverture sur lesquels elle s'évertuait de poser le pied à chaque pas et vint s'asseoir à côté du militaire

Je peux ??...merci...moi aussi, aspirant, j'ai envie de tout casser...et si vous voulez mon avis, on n'a pas intérêt à réveiller le sénéchal parce qu'il pourrait bien exploser aussi...Vous avez vu...vous savez le plan que nous avions mis au point ?? La nuit...quand tout le monde dormait...Le plan se tenait, aspirant ! Il se tenait !!! Au lieu de pétouiller et de se poser mille questions, on fonçait, pour prendre les helvètes de vitesse, avant qu'ils aient eu le temps de mettre le nez dehors...et à l'ancienne, comme beaucoup de soldats aiment le faire. L'armée serait venue après...et on remettait ça, juste pour prendre la ville..l'annexer à la Franche-Comté...

Lohilde se leva et alla ramasser les débits de la tasse en souriant

Vous savez que les taupes sont hémophiles ? Si jamais elles se coupent avec les morceaux de votre tasse...Allez, ne soyez pas triste..Nous allons faire ce que nous savons tous faire très très bien, vous savez, ce truc où tout le monde s'ennuie à mourir : DÉFENDRE !!! le maître mot de la Franche-Comté ! ...Mais je vous fais un serment...un jour...vous voyez les arbres là bas ?? c'est la frontière...Un jour j'irai, même toute seule. Je voulais le faire déjà, toute seule, me foutre dans la gueule du loup, entrer dans la ville, me faire massacrer en hurlant..

Sujet: Re: Au coin du feu... Mar 25 Nov 2008 - 5:06

Alors que le colosse était perdu dans ces pensés noir de rage , il fut surprit par le son de la voix de Lothilde qui reconnu sans mal .

- Mince ... hum Gouverneur c’est vous , j’ai du faire trop de bruit et vous réveillez ... je suis désolé ... Déprimer moi ? pourquoi cela ce vois tant que ca ? Oui en effet , j’ai la rage de voir que nous épuisons nos vivre et nos ressource a ne rien faire ! la rage que ce Capitaine ne porte pas ses coudes , la rage de voir qu’il ne gère que les histoire qu’il ne l’intéresse ... mais qu’est j’en ai a fout... faire qu’il fricote avec un t’elle et que ca compagne est jalouse ... c’est ca vie privé ca ! pas celle de l’armée .

L’aspirant saisie la bouteille de liqueur a ses pieds et en prit une gorger , regardant Lothilde , il lui tendit la bouteille

- Que doit faire un capitaine qui voit une garnison en sous effectif ? aidé au recrutement ! Donner une chance a certain de pouvoir ce racheter , comme nous l’avons déjà fais dans le passé ...
C’est comme l’autre jours , il nous demande de démonter les tentes et plier le drapeau de Maxima ... du n’importe quoi ! alors que ca l’arrange bien que nous soyons la maintenant .
votre plant , je le trouvais plus qu’intéressant Gouverneur ... ou en est il maintenant ? RIEN !
comme vous dites , nous allons défendre contre des mouettes et chauve-souris

Repensant a certaine chose , il fit un sourire au commentaire sur les taupes , il se leva aussi et ramassa les petits morceaux de tasse brisé puis il rebondit sur ce que venait de dire Lothilde

- et justement ! , le Sénéchal ! j’aimerais bien qu’il débarque ... j’ai essayer d’astiquer ca compagne espérant le voir débarquer , mais sans succès ! peu être idiot de ma part , mais je pensais vraiment mettre une chance de mon coté pour l’y voir pointé le bout de son nez ... je me disais que seul , on ne peu que faire trembler les murs mais a plusieurs , on peu cassé la baraque ...

je suis si déçu Lothilde , alors je vais me la fermer comme les autres et attendre ... peu etre partir et finir d’étudier pour ce que vous savez ^^

Sujet: Re: Au coin du feu... Mar 25 Nov 2008 - 12:26

Il ne faut pas lui en vouloir à lui, aspirant...et son discours à l'EM...était exactement ce qu'il fallait dire. Il n'y a rien qui sonne faux, dedans...le sénéchal est un vrai..meneur d'hommes. Le dernier rempart..Aristote sait que j'ai souhaité sa mort, à une certaine époque, et que je m'étais jurée de lui tendre un piège...jusqu'à ce que je me rende compte de ma stupidité... des hommes de sa trempe, il y en a trop peu...Vous vous souvenez...quand je l'ai pourchassé dans la campagne comtoise...vous faisiez partie du lot, aspirant...de ceux qui devaient revenir à l'armée avec lui...comme le lieutenant Jacquouille, comme le lieutenant Kryss, comme...comme la rousse du sénéchal...Je vous ai entendu pester contre elle et vous n'auriez pas du...même si elle a le caractère qu'on sait...on peut compter sur elle. Jamais elle n'a fait défaut dans une mission, jamais..et jamais vous ne la verrez avancer ses histoires d'alcôve à l'armée...j'ai eu honte pour celui qui avait osé faire cet appel contre elle...honte. Honte que le capitaine en personne ne soit pas venu le premier pour faire évacuer la salle...

Elle plia les jambes et serra la couverture en grelottant

Tiens..la neige..manquait plus que ça...et..et vous savez aussi que les affronts, les discordes, ils peuvent disparaître...le lieutenant Kryss est une Riddermark et moi une Adam's...Que nos familles se déchirent, je m'en fiche complètement...Si on n'est pas capable d'avoir sa personnalité et qu'on se croit obligé de détester quelqu'un parce qu'on vous l'impose, pfffff...méprisable...Est ce qu'une fois, une seule fois !! Vous nous avez vues, l'une ou l'autre, parler de nos familles ??? Jamais ! Les histoires de coeur et les histoires de famille, DEHORS....Elles n'ont rien à faire à l'armée...et je trouve regrettable que le chef de l'armée lui même se soit laissé piéger par ses sentiments et surtout en fasse état devant tous...Il n'y a qu'au coin du feu quand on n'est pas de garde qu'on a le droit de se laisser aller à ses sentiments...le reste du temps, on est guerrier...On n'a pas le droit d'être autre chose...ou alors on retourne à ses champs...ça n'empêche pas de penser, mais ça n'encombre pas les autres...

Souriant en coin, Lothilde se pencha vers l'aspirant et chuchota

Tiens..pour passer à un sujet moins grave...vous savez ce qu'a dit je ne sais plus quel drôle de personnage qui avait bien raison ?? Il a dit...un homme sur mille est un meneur d'hommes. Les 999 autres sont des suiveurs de femmes...Allez, nous défendrons, va, puisque c'est ce qu'on attend de nous...Et vos légumes, aspirant ??? Je vous les offre avec plaisir...Reste à ce que nous arrivions à trouver une taverne et avoir quartier libre en même temps !!

Sujet: Re: Au coin du feu... Sam 29 Nov 2008 - 20:42

La rousse était arrivée les traits tirés avec son paquetage à son dos... les doigts gourds, le nez froid. Elle abaissa un peu l'épaule et dégagea les sangles pour laisser choir au sol ses couvertures et ses vivres...
Le feu brûlotait à peine installé en contre-bas du petit talus... elle saisit quelques branchages du tas en arrière près du buisson qui protégeait un peu du vent froid qui venait de l'est par petites rafales.
Elle se redressa pour regarder devant elle... les militaires de la lance n'allaient pas tarder à arriver...
Denouant les liens qui retenaient les deux couvertures, elle en déroula une et la passant à ses épaules, s'accroupit... les branchages crépitaient maintenant...
Elle mit à la bouche le dernier morceau de pain qu'elle avait à sa poche, mordit avec hargne et commença à mâcher en silence...

Sujet: Re: Au coin du feu... Sam 29 Nov 2008 - 22:25

Doko sa baladait dans le camp.
Équipé de sa rapière au cas où comme il aimait le penser et d'un bouteille d'un liqueur qu'il tenait dans sa main gauche.
L'ennui est le pire ennemi d'un soldat disait on.
C'était sûrement plus qu'un ennemi car il avait rendu fou le gouverneur Pendarric qui était parti avec son armée en terre Helvète pour conjurer sa lassitude.
Doko sa disait qu'il était fort probable que la même chose lui arrive si il restait à rien faire.
Regardant autour de lui il vit une personne assis à côté du feu de camp mangeait la miche de pain rassis que tous les soldats recevait plus ou moins quotidiennement.
Il s'approcha du feu de camp, salua le lieutenant et s'assit en face de ce feu qui déjà réchauffé ses membres.

Fait pas chaud mon lieutenant.
Vous voulez un petit coup de liqueur pour vous réchauffer?

Sujet: Re: Au coin du feu... Dim 30 Nov 2008 - 10:43

Perdue à ses pensées désagréables, Spike sursauta à la voix, relevant rapidement le front, elle découvrit en face d'elle, de l'autre côté du feu, un militaire qu'elle ne connaissait que de nom... et d'un coup de rein en poussant de sa main au sol, elle fut debout... sa couverture glissa...

Oh... euh... caporal... Doko... bien à vous...
Je vous ai déjà croisé... mais je ne vous remets pas...
Possible la bataille de Genève... si... bien possible que je vous ai vu sur le champ de bataille...
Me rappelle pas que vous m'ayez confié votre monture... non...

Le voyant s'asseoir, elle retira sa rapière de sa ceinture et la posa à son côté et l'imita se mettant en tailleur. Gardant son regard posé sur lui, la rousse militaire entreprit de s'enrouler dans sa couverture...

Non... il ne fait pas chaud... toutes les nuits il gèle... mais c'est mieux que la boue...

Si je veux de la liqueur.... euh... c'est gentil, mais c'est quoi cette liqueur... ? pas trop sucrée ?... vous voulez de l'eau de vie ? j'ai de la quetsche... quelqu'un de par-delà Luxeuil m'a proposé...
Hum... on peut chacun goûter l'autre...

Pivota un peu et fouillant à son paquetage en ressortit la flasque de Bralic...

Sujet: Re: Au coin du feu... Dim 30 Nov 2008 - 14:55

Oui mon lieutenant on s'est déjà croisé auparavant même avant Genève je pense.
Ah d'ailleurs Genève j'en garde un mauvais souvenir, toutes ces personne morte pour rien.
Et maintenant on récolte ce que on a semé avec l'hostilité des helvètes.
Hum je vous ai confié ma monture?
Je ne sais plus trop personnellement...

Doko observateur regarda la lame que le lieutenant venait de déposer à côté d'elle.
Un jolie rapière pour sûr mais pas exactement comme la sienne
C'est une arme redoutable que vous avez là mon lieutenant.
Je serai curieux de savoir où vous l'avez obtenu mais ma question est peut être déplacé.
Voulant changer de sujet il revient sur la liqueur
Ha pour la liqueur c'est de la poire.
Pas trop sucré selon moi mais ça dépend du goût des personnes
Je serai heureux quand à moi de goûter votre quetsche
C'est à base de quoi?

Ecarquilla les yeux à la question du caporal...

Mais c'est une eau de vie de quetsches... des fruitiers qui poussent en Alsace et dans le nord-est de la Lorraine...
Comment vous dire... des sortes de prunes oblongues... avec une chair ferme... des quetsches, c'est le nom du fruit...

Lui tend la flasque de Bralic d'une main par le côté du feu et attend qu'il lui donne de son alcool de poire.

Tenez... prenez...
Ensuite je dois monter un peu une tente...et avant la nuit.

Hum je vois.
Goûtons ça pour y voir plus clair alors!
Oups j'oubliais avant

Doko tend la gourde d'alcool de poire et se saisi de la flasque que le lieutenant lui tendai.
Il eu une bizarre impression d'avoir déjà vu cette flasque quelque part, il y a longtemps
Il enléve le bouchon et sent l'odeur
Effectivement c'est de la liqueur il y a pas moyen de se tromper.
Il en goûta un peu, puis en prit une bonne gorgée
Dans tout son corps il sentait la chaleur de l'alcool le réchauffer et disparaître aussi brusquement qu'il était venu.
Il rendit la flasque au lieutenant

C'est pas mauvais.
Je vous en redemanderai à l'occasion

le sergent francoisol s aprochat du feu principal tirant un gros chenes pret a decouper en buches pour alimenter le feu !

francoisol remarqua que sont lieutenant spikeliou etais presente pret du feu a discuter et rigoler avec un soldat qui me rapelais quelque chose .

euh ... salut a vous si vous avez besoin de vous defouler j ai amener cette arbre pour le bucher et alimentez le feu . j ai remarquer qu il y a environt 5 haches de disponible sur le bord de cette tente la bas alord je vous en ramene une ?

Elle saisit la gourde... hésita un instant puis prit une belle gorgée manquant de s'étouffer alors qu'elle aperçut venant d'entre les tentes, le sergent Francoisol arriver en trainant un tronc...
Ellle sourit laissant le liquide un moment lui brûler la bouche puis avala doucement...

Oh... bien bonne caporal Doko... votre poire... j'aime bien oui...
Un moment j'ai cru que vous alliez m'offrir du génépi... et le génépi j'ai horreur...

Elle rendit la gourde et reprit sa flasque le temps que le compagnon de Vesoul se présente...

Bien à vous sergent...
Quoi... il faut bucher pour avoir... arf...
J'avais compris que la recrue Derdekan et vous aviez fait déjà...

Elle leva la flasque vers le sergent...

Euh ! une petite goutte d'eau de vie de quetsches... avant de nous chercher les haches...
Puisqu'il faut bucher... nous allons faire... enfin... je vais tenter de faire au mieux... d'habitude c'est Zephirin qui fait et moi je range.

Caporal Doko... nous allons nous réchauffer... je crois...

bien a vous lieutenant spike et caporal doko dit le sergent a bout de soufle en s essuillant le front qui perlais de sueur .
voyant spikeliou lui tendre un flasque francoisol sourit et prit une bonne gorger : affraid

!!!
et misere que c est fort de quois reveiller un mort !! j aime beaucoup mieu la bonne bierre d abaye
Wink

apret avoir faite quelques grimasse il rendit la flasque a sa superieur en la remerciant pour le petit coup qui rechaufait l interrieur .

j ai auci amener de quois nous rechaufer comme vous avez surment remarquer et puis en atendant de pourfendre des suisses ont peut se defouler en coupant cette arbre en buches

moi et derdekan n avont que faite tomber les arbres et les transporter tout pret d ici
je vais chercher des haches je revien tout de suite
salut

Communicatif Nombre de messages : 359 Date d'inscription : 14/02/2008

aurel qui passa par la vu ses superieur il les salua

salut

lieutenant spike mes respect
salut

caporal doko mes respect
salut

sergent francoisol mes respect

aurel qui avait installer son caampement plus loin leurs demanda

puis je me joidre a vous sergent francoisol , caporal doko , lieutenant spike

caporal aurel , bien sur que vous pouvez vous joindre a nous ! justement nous avions besoin de bras pour faire des buches pour entretenir le feu !

Communicatif Nombre de messages : 359 Date d'inscription : 14/02/2008

aurel s asseilla a coter du sergent francoisol

d accord parce que c est vrai que moi aussi j ai froid et faut que le feux tienne car on dois manger aussi tenait d ailleurs j ai quelque miche de pain je vais couper quelque buche en attendent

aurel qui etait tres motivé a tenir le feux qui s eteinnier alla coupa des buches

vite il va s eteindre

puis il coupa aussi vite qu il peux

le sergent francoisol qui vit le caporal aurel bien motiver se leva et pris auci une hache pour decouper l arbre en petite buches .

frapant avec fougue , ils eurent tot fait de couper le bois et de la placer non loin du feu principal

et hop , quelque buches envoyer au centre du brasier eurent tot fait de raviver les flames qui aporterent une douce chaleur a abort du feu .

Après la dégustation de liqueur venait l'heure de la coupe de bois.
Doko se le va et prit une des haches à disposition.
La hache n'était plus toute jeune et loin d'être bien aiguisé mais qu'importe elle ferait l'affaire.
Doko se mit au travail et commença à débiter quelques buches.
En fin de compte il finit d'en couper un nombre conséquent et les ramena à côté du feu de bois.
Après tant d'effort une bonne gorgée de poire n'était pas de refus, il déboucha sa gourde et but une gorgée.
L'alcool fessait de nouveau effet et Doko se dirigea vers le feu de bois pour se réchauffer

Arf... vous entendez... on sonne le rassemblement...
Diantre... diantre... nous y sommes enfin... vite...

Repoussant la couverture de ses épaules, la rousse militaire eut vite fait de reboucher sa flasque et de la faire disparaitre à la poche intérieur de sa besantine. Elle se dépêcha de la plier et de la rouler. Et se redressa d'un coup de rein, récupérant en même temps sa rapière qu'elle avait posé au sol à ses côté, elle donna des coups de pied dans la terre pour étouffer le feu...

Dommage vos bûches... vous n'avez qu'à les charger dans un chariot... ça sera toujours ça de fait au bivouac.

Dépêchons sergent Francoisol... caporal Doko et Aurel... il faut se préparer.... et rejoindre les quartiers... et démonter.... et chacun rejoindre son unité pour le départ.
Sergent... je peux vous demander ?
Je vous confie les recrues... c'est leur première fois.
Aussi si vous avez questions... vous les poserez rapidement... recrues.... et attention à vous nourrir et à suivre
... et si il y a un problème... vous n'attendez pas qu'il devienne énorme... vous demandez de suite... ravitaillement... épuisement... bris d'armes... vous dites de suite...
Est-ce clair ?

C'est pas trop tôt Dit il en entendant le rassemblement.
Doko reprit sa gourde qu'il mit dans son paquetage.
Il regarda si tout son équipement été avait lui.
Apparemment il n'avait rien oublié, sa rapière était bien attaché à sa taille, ses vivres étaient dans son paquetage et sa bourse aussi.
Il avait pressentit que le départ était pour bientôt et il ne s'était pas trompé.
Maintenant l'heure de vérité approchée et le dénouement avec.

Derdekan qui avait passé son séjour à pontarlier bien loin de ses compagnons s'était un peu ranimé pour ce grand départ. Vers où, il supposait la destination, rien n'était clair mais il n'avait que faire d'un but. Soldat, il était. Il faisait son devoir, son travail, il respectait son engagement.

En rentrant du lac où il passait toutes ses journées, il vit une grande agitation qu'il n'espérait plus. Peu importe où, mais qu'il bouge de là.
Son paquetage, il n'avait pas besoin de le faire. Il était déjà fait, chaque jour. Avec autant de temps libre, il se devait d'être prêt à tout moment.

La lieutenante Spikelilou l'apostropha, lui et ses camarades recrues. Si tout allait bien ? Ça irait...

Pas de soucis pour ma part, Lieutenante Spikelilou, tout est prêt. Je connais la procédure en cas de problème. Je n'ai pas perdu mon temps de ces jours-ci. Je vous remercie cependant de votre attention.

Derdekan lui sourit faiblement. Beaucoup disaient du mal de la femme mais il l'aimait bien, malgré son apparente froideur, il s'y cachait une femme au grand cœur, qui aimait ses troupes comme une mère.

Il sorti son épée qui n'avait encore jamais connu le sang et commença à l'aiguiser une énième fois.

Sans dire un mot, le sénéchal passa en vitesse et laissa aux mains d'un militaire une lettre.

Tenez...faites passer. Je vais dormir.

Adresse à l’intention du parlement Comtois et de ces citoyens.

Moi, Zephirin Blaireau, Sénéchal de la défunte armée de Dole, bafouée et dénigrée par ses représentants politique annonce que la Maxima Sequanorum et l’Ost Paragon déclarent leur indépendance face au joug du parlement Comtois et à son Franc-Comte. Malgré nos avertissements d’une menace constante et d’une augmentation à l’est de nos terres de troupes, ceux-ci auront fait fit des informations et mis en danger la Franche-Comté ainsi que son peuple et fait courir des risques inutiles à leurs militaires. Depuis maintenant le 13 novembre, nos armées sont mobilisés et elles ont vu l’opposant grossir de deux fois pendant que nos dirigeants n’ont su prendre les décisions nécessaires pour contrer la chose. En ma position d’officier supérieur et en fonction des informations à ma disposition, je déclare maintenant que toutes attaques des positions helvétiques conduirait à une perte de 75 à 90 % de nos effectifs sans pour autant assurer au Comté quelques gains que ce soit en richesse, en territoire...ou en quiétude. Il est donc maintenant recommandé de défendre Pontarlier et St-Claude.

Étant donné le manque de volonté de la part du parlement à soutenir les personnes qui ne cherchent qu'à protéger notre territoire, ces armées n'assumeront la défense que pour une période de 2jours, permettant au parlement de reconnaître leur utilité. Sans quoi, ces personnes pourront retourner chez elles, laissant au parlement et à ses institutions le soins de protéger elle-même son territoire.

L’Ost Paragon et la Maxima Sequanorum offre donc 2 jours de défenses au parlement aux conditions suivantes :

Obtenir pour ces deux armées le statut de Compagnie Franche sur la base de l’entente suivante :

Spoiler:

En cas de refus du parlement d’accorder le statut de compagnie Franche à nos armées, celui-ci devra assurer seul la défense de ces villes et voir au rapatriement de ces militaires en lieux sûr.

En cas d’acceptation, la MS et l’Ost Paragon maintiendront la défense des positions avancée devant la menace Helvétique et verra à faire en sorte que les militaires se conforment au nouveau statut de nos armées.

À cette suite, je m’adresse à tout nos hommes, militaires et civils, qui pourraient être déçu ou démoralisé par ce revirement complet. Primo, vous savez que le courage et la patience dont vous avec fait preuve depuis les dernières semaines sont en grande partie responsable de nos demandes actuelles. Jamais la grande armée de Dole ne pourra se réaliser dans les conditions qui sont les siennes. Elle est trop complexe, trop lourde, trop lente, pas assez dynamique et surtout, le parlement enferme les soldats et officiers dans un cadre qui rend toutes actions de défense pro-active. De plus, une élite bavarde et des murs infesté de taupes rendent chaque avancées dangereuse pour nos hommes et ce trop souvent, sans tenir compte de leurs avis. C’est pourquoi, je vous demande de considérer la possibilité de poursuivre comme compagnons des Compagnies Franches de Comté. Certes, il vous faudra quitter l’armée comtoise dans laquelle vous avez tant investie, mais comme elle est vouée à une mort certaine, vous voilà à l’aube d’une nouvelle vie avec ceux en qui vous avez toujours cru, avec qui vous avez toujours eu confiance, avec qui vous auriez donné votre vie. Donc, rien n’y changera, sauf vous offrir mieux que la piètre reconnaissance obtenu des élus ou de l’organisation déficiente de Dole. Dans le cas contraire, sachez que c’est avec le plus grand respect que nous allons vous laisser retourner à vos occupations et que nous allons souhaiter avoir le plaisir de collaborations futur avec vous. Merci encore de votre patience et de votre dévouement à la protection des intérêts Comtois. Donc, 2 jours encore avant de savoir si oui ou non vous allez pouvoir rentrer chez vous. 2 jours avant que ne s’amorce pour plusieurs d’entre nous, une nouvelle vie. Pour l’heure, gardez la lame devant et le bouclier bien haut, car l’ennemi peut frapper n’importe quand.

Zéphirin Blaireau
Officier

Lothilde de Adam’s
Gouverneure de la MS

Chevreux
Gouverneur Ost Paragon.

Réservé Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 25/08/2008

Oly n'avait pas réussit à dormir cette nuit là. Son cœur battait à tout rompre et refusait de se calmer. Une bonne adrénaline pensa t-elle.

Les heures s'écoulaient doucettement. En dehors des tours de gardes, beaucoup de soldats semblaient éveillés. Depuis l'annonce faite par les gouverneurs et le sénéchal, le camp avait été prit d'une certaine euphorie. Les soldats avaient conscience de ce qui les attendait mais leur devoir était de défendre leur FC quoiqu'il en coûte.

Mais les heures s'écoulaient toujours et le grand moment ne vint pas...

Aucune levée d'armée, aucune marche sur Grandson! Et surtout, aucune annonce pour expliquer cela. La jeune femme chercha du regard le sénéchal. Elle l'avait vu remettre une lettre tantôt dans la soirée à un soldat mais ne l'avait point croisé depuis.

*soupir*

Plutôt posée, elle avait embrassé la carrière de diplomate. Crier et se rebeller ne faisait pas partie de sa conception de la vie. Et pourtant elle était là...

La brunette prit une profonde inspiration avant de se lever et de crier au plus fort:

Gouverneurs! Sénéchal!

Où sont donc vos belles paroles?

Vous critiquez le manque d'initiative de notre parlement mais dites moi ce qui vous différencie d'eux! Tous ces soldats réunis ici pour... rien! Nous voilà de nouveau contrains à attendre...

Je suis consciente d'outrepasser mes droits mais je vous sommes de vous expliquer. Vous nous le devez bien!

oufff je ne sais trop quois dire .... alord je me tais et suiverais le meneur jusqu a ma mort !

je ne suis pas engager pour pencer mais pour agir et je ne laiserais jamais tomber mes freres d armes !

L'aspirant lu la lettre à son tour. Et quand il eut fini, un sourire se dessina sur ses lèvres et il hocha
de la tête. Changer le contrat pour éviter d'être complètement ignoré la prochaine fois. C'était donc
celà qu'ils voulaient obtenir... Il avait toujours eut confiance en Lothilde et n'avait pas envie que ça
change, mais... il devait se l'avouer... la veille il avait commencé à avoir des doutes.

Courir aux massacres, ce n'était pourtant pas le style de guerre de la petite dame et du sénéchal.
L'aspirant avait ordonné de suivre et maintenant, il était bien content de l'avoir fait. Soulagé, il pas-
sa la lettre à son voisin, et suivi Zephirin du regard jusqu'à ce que le géant disparaisse derrière les
chariots déjà remplis pour le départ.

Réservé Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 25/08/2008

Oly lut à son tour la lettre et soupira une nouvelle fois.

Alors tous les moyens sont bons....

Elle se sentit de nouveau trahie. Une fois de plus elle avait eu l'impression d'être utilisée et se demanda finalement si ces gouverneurs et ce sénéchal valait mieux qu'un franc comte inactif.

La jeune femme se rassit en se promettant de quitter cette armée et ces gens tous plus malhonnêtes les uns que les autres dès la fin du conflit. En attendant elle ne ferait elle aussi qu'obéir sans réfléchir.

Doko lit la lettre que on lui passa et sourit à la lecture.
Il ne peut s'empêcher de la commenter

Ah on y vient finalement...
Je me disais bien que cette armée n'était plus viable en l'état actuel des choses
Hum bravo Lothilde tu m'as presque fait croire que on courait au massacre à Grandson!
Les parlementaire doivent en voir de toutes les couleurs.

Zéphirin avait serré les dents d’un coup en entendant la jeune femme l’interpeller. Valait-il mieux que ces parlementaires ? Baissant la tête en gardant silence, il soupira avant de pivoter doucement. Revenant vers elle, il décrocha la spathe de son ceinturon et posa son fourreau à ses côtés, prenant place près d’elle. Fixant le feu, il se gratta la tempe avant de s’y lancer.

Peut-être avez-vous raison damoiselle. Peut-être suis-je aussi malhonnête que ces gens.

Relevant de la main sa spathe, il l’extirpa de son étui martelé et de sa pointe, il dessina un cercle au sol.

J’ai toujours voulu mieux pour mes compagnons d’armes damoiselle. Si bien que souvent, j’ai dû les mettre dans de foutus pétrin. Mais, jamais. Jamais personne ne pourra m’accuser de n’avoir rien fait. Chacune de mes campagnes, chacune de mes batailles, chacune de mes interventions, de mes phrases ont toujours eux qu’une finalité. Permettre à ceux qui offrent une vie à la défense de ce comté obtienne la possibilité de l’offrir dignement, dans des conditions acceptables et surtout, que ce sacrifice ne soit pas vain en des mains profanes. Mon implication à milice Comtoise, le retour des miliciens à l’armée sans sanctions, l’utilisation convenable de l’ingénérie militaire et du corps d’intendance, la valorisation de l’artillerie dans l’art de l’attaque et non que comme moyen de défense, la contre révolte des loyalistes sur les troupes de la MS, la mort du compagnon et capitaine Bralic, mon attaque par l’Armée de McAneyth aux portes de Dole, la bataille pour le maintient des lieutenants instructeurs à l’EM, la création de l’Ost St-Maurice et de la première maison forte, le procès de 12 de mes hommes pour trahison, la cavale du procès et l’élaboration du poste de chef de camp pour la Maxima, l’essaie du partage Gouverneure IG/ Chef RP, les tractations pour la mise en place du poste de Sénéchal à Dole pour voir à palier aux manques d’expériences flagrants des capitaines nommés…et là, cette bataille pour la reconnaissance des compétences militaires face à des politiciens qui ne savent pas faire mieux que de mettre leurs propre hommes à procès chaque fois qu’ils osent faire preuves d’initiative à la défense du territoire, avaient tous…en commun un objectif : Faire en sorte, que des réservistes et recrues comme vous, puissent connaître mieux, que ce que nous avons eu au fils des ans.

Rangeant doucement sa spathe d’apparat au fourreau, il y glissa les doigts lentement avant de la pivoter le torse et de la présenter à dame_olympe.

Tenez, la voilà vôtre. Si, si , elle est légère. Non, elle n’a jamais servi à défendre le comté. Non, elle n’a jamais pourfendu un homme. Non, elle n’a jamais fait aucune des campagnes qui figurent à mon uniforme, mais je souhaite maintenant, qu’elle puisse permettre à la nouvelle génération de faire mieux grâce à ma mince contribution et à celle de ceux qui n’ont eux le courage de se battre jusqu’ici ou qui sont tombé avant. Portez-là...je vous l’offre. Puissiez-vous vous en inspirer pour préserver la vie de vos compagnons contre la bêtise de ceux qui vous utiliserons comme chair à canon. Puisse t’elle aussi, malgré l’aveuglement, vous permettre d’agir en respect des vies de centaines d’hommes et de femmes dont vous aurez la responsabilités. Enfin, puisse t’elle vous permettre de vous tenir fièrement debout devant l’ennemi au jour où l’histoire le commandera.

Retirant les mains en la lui laissant, le lourd charpentier la regarda.

Maintenant, sentez-là bien s’alourdir à vos mains. Au jour où vous ne pourrai plus supporter son poids, donnez la à l’un ou à l’une qui croira…pouvoir la tenir bien haute.

Détournant la tête pour fixer le feu à nouveau, il grommela à la femme.

Par incompétence, ces hommes du parlement ont bien failli me faire tuer une armée complète de soldat de valeur et d'expérience. Qu'ils reconnaissent la nécessicité de prêter oreilles à ceux qui savent faire, sinon, qu'ils se démerdent pour défendre. J'aimerais vous dire que nous allons partir damoiselle, mais je vais pas laisser conduire mes hommes par cette bande de polico-comique et risquer d'en voir plus du quart mourrir devant Genève.

Réservé Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 25/08/2008

Le sénéchal avait parlé. Pour uniques représailles, elle avait reçu de sa main une spathe encore vierge. La jeune femme se sentie tout d'un coup partagée. Son inexpérience et sa fougue avaient pu l'aveugler un certain temps... et comment ne pas tomber d'admiration devant un tel homme? Et pourtant....

Non, elle n'avait aucune médaille. Non, elle n'était pas fine stratège. Mais oui, elle aimait sa FC et oui, elle se battrait quoiqu'il lui en coûte pour la sauver. Elle regarda un instant l'arme posée entre ses mains avant de se retourner une dernière fois vers le sénéchal.

Sénéchal... Je sais que mon inexpérience joue en ma défaveur et que ma langue est trop bien pendue. Mais je vous conjure de ne pas prendre mes mots comme un affront. C'est juste que...

La brune regarda autour d'elle ses compagnons d'armes. Ils avaient tous l'air si unis, si prêts à suivre quoiqu'il se passe. La tête baissée elle poursuivit.

Je ne suis pas comme eux. Bien sûr, je connais votre palmarès ainsi que celui du gouverneur Lothilde mais je ne peux me taire quand je me sens utilisée. Et tel à été le cas cette nuit. Je suis parmi vous pour défendre mes principes et vous suivrai puisque nous avons les mêmes. Mais nous faire croire à une attaque alors qu'il était uniquement question de mettre la pression au gouvernement... là je n'accepte pas.

La jeune femme se senti fatiguée d'un coup. Peut être avait elle eu tord d'écouter ces ragots de bonnes femmes, peut être que l'attaque avait été bel et bien prévue. Elle se rendit tout d'un coup compte du culot dont elle avait fait preuve et sentit la terre s'ouvrir sous ses pieds.

Veuillez m'excuser Sénéchal. Je n'aurai pas dû vous parler ainsi. La déception et l'impatience ont eu raison de mes bonnes manières. En tout cas, je vous remercie très sincèrement cette spathe et ferait en sorte que vous n'ayez pas à le regretter.

Oly sortit la lame de son fourreau avant de pourfendre l'air en quête d'un ennemi invisible.

Pendant ce temps, comme pour se protéger par un grigri, Green ôta son bel uniforme d'aumonier qu'il plia soigneusement avant de l'envelopper dans une poche de tissus qu'il rangea ensuite dans une de ses fontes. Puis il sortit un autre paquet qu'il ouvrit lentement comme si il contenait un bien précieux.

Il en extirpa sa veste de daim, celle qu'il utilisait pour chasser les brigands.

Je vais te porter de nouveau.

Il regarda les plis et se remémora toutes les attaques déjouées avec Pazienza. Toutes la batailles vécues avec ce vêtement sur le dos.
Relevant la tête pour observer le sénéchal et la maître d'armes, il se demanda s'ils ne lui reporcheraient pas de ne pas être vêtu comme les autres... Et puis soit, il préferait s'en prendre plein la gueule que de ne pas rajouter un souvenir de plus à cet objet.

Il accrocha ses médaille et cousut ses galons. Il rajouta la croix aristotélicienne. En l'ouvrant, il vit son vieil insigne de gendarme ainsi que son galon de lieutenant de la même gendarmerie. Que de souvenirs vécus avec ses hommes, ses pioupious. Ainsi, il tourna son regard vers Jerone. Turbulent mais fier d'être comtois. Un brave lui-aussi, un homme qui s'en était prit plein la tronche et qui était toujours reté droit, qui avait toujours avancé, le poing en avant.

Un jour, je te dirai que je suis fier de toi mon p'tit gars.

Il enfila sa veste qu'il laissa ouverte puis entortilla son large foulard blanc aux lignes noirs entourés de fils torsadés. Green l'entoura autour de son cou pour se protéger du froid, laissant pendouiller les deux bords sur son torse. Il vérifia ses armes et s'emparra de son arbalette allégée grâce aux connaissances de sa fiche en mécanique.

Nous y voilà, la victoire ou la mort mais toujours la gloire.

Retournant la tête aux propos de la jeune femme, il acquiesça à ses excuses du bout des doigts, se relevant à son tour.

C'est bon, je peux comprendre. Cependant, vous croyez vraiment que j’aurais mobilisé des hommes pendant un mois, pour finir par faire une lettre de menace ? Allons...allons...le plan était relativement simple et efficace suite à des mouvements massif en notre direction. Mais quand votre propre parlement le vend une première fois, ça vous oblige à refaire à revoir, à revenir sur vos flancs et à rassembler un peu le troupeau. Vous vous dites que vous avez un travail à faire et que quoi qu’il en soit...vous allez faire. Alors, vous refaite à nouveau, et encore, vous planifier, vous discutez et au jour du départ, le parlement coule vos plans une seconde fois. Dites moi, franchement soldat, vous prendriez le risque de mener 40 hommes par delà la frontière en sachant bien, que même l’effet de surprise vous ne l’avez pas ? Que même l’avantage du défenseur, vous ne l’avez pas ? Que même le prestige qui vous aurait donné une petite chance...n’est pas avec vous ? Il faut être fou et lucide à la fois, pas juste courageux. Mais bon. Restez disposé à servir...la vie est pleine de rebondissement, soldat.

Souriant en coin, il salua en vitesse avant de s’éloigner un peu.

De l'autre côté du feu, assis sur un tronc faisant office de banc pour fessiers solides, le Vétéran observa chacune des
mises en scène qui se déroulèrent autour de lui. Le dialogue du Sénéchal lui rappela bien des souvenirs, parfois de
la peine car ils ne furent pas toujours du même avis sur le chemin que devait emprunter l'armée. Ce qui le transper-
çait plus encore aujourd'hui, c'est d'avoir manqué par le passé de le suivre dans toutes les épreuves. C'est vrai qu'à
côté de la sienne, sa carrière était plutôt ridicule, il y avait de quoi l'avouer si bien qu'aujourd'hui il se demandait ce
que toutes ses médailles qu'il avait sur son propre uniforme pouvaient bien valoriser. Les paroles qu'avait prononcé
Zepherin lui étaient adressées indirectement car elles lui mirent du baume au coeur; Aslan pouvait être fier d'être
dans cette belle armée Franc-Comtoise. Ce n'est pas le titre qui honore l'homme, non, c'est l'homme qui honore le
titre et le Sénéchal venait de le prouver un fois de plus. L'estime qu'il avait pour ce personnage était trop grande pour
un jour oser baffouer son autorité et son sens du devoir.

Un peu à l'écart, il remarqua le Sergent-Chef et Aumônier retirer son uniforme pour revêtir une veste brune claire;
Depuis sa position, il ne pouvait la définir avec exactitude. Alors qu'il retirait les galons et ses médailles de son unifor-
mes, le Vétéran grommela dans sa barbe:

Que faites-vous Sergent, ...

Elle semblait avoir une grande valeur sentimentale pour la préférer à l'uniforme. Aslan tira sa propre croix Aristo-
télicienne et s'interrogea sur le sort que lui avait réservé le père Aristote pour ces prochains jours. Depuis plus de deux
moi, il n'avait plus aucun signe de lui, tout s'était écroulé autour de luimais tout n'était pas mort. Il semblait demeurer
un enfant de cette grande famille Aristotélienne, son arme bénite ne s'était point brisée malgré toutes les fois où il l'avait
brandi; Alors rien n'était terminé, il pouvait encore tirer l'épée et la mettre au service de ceux qui servent une noble cause.

S'il devait y avoir un affrontement, sanglant, Il serait là et assurerait les flancs avec les autres cavaliers. Aslan se leva subi-
tement, le regard captivé par les flammes et se réjouissait de ne pas avoir peur de la mort; Il dancerait peut-être avec
d'ici quelques lunes mais se seront ses ennemis qu'elle embrassera. SA FOI ET SA FORCE POUR LA F-C et s'il avait quel-
que chose à dire bien haut et fort, ça ressemblerait fort à ceci:

JE PREFERE COTOYER ET OEUVRER AVEC CEUX QUI AFFRONTENT CHAQUE JOUR LA REALITE DANS LES RANGS ARMEES
QU'AVEC LES DESPOTES QUI S'ECHANGENT LES POUVOIRS TOUS LES DEUX MOIS Et qui vendent leurs forces militaires à
l'ennemi qui plus est, la honte! .

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