[Clos] Jerone - TALP

Village : Luxeuil

Résumé du dossier : L'adujant Jerone s'est rendu coupable de trouble à l'ordre public le 19 janvier 1456 à Luxeuil en ne respectant pas les décrets suivants : Article 4 : Comportement et insultes
Il s'en est pris en taverne à Dame Misselyzya. Il a fait des excuses qui pour moi n'en sont pas. Au vu de son grade, il n'aurait pas du avoir une telle attitude. Il est d'ailleurs mis à pied le temps de ce procès.
Témoins : JeanAymar et Georgette51


Dossier

Mise en accusation :

Citation :

Votre honneur,

Devant nous comparaît le sieur Jerone, accusé de trouble à l'ordre public le 19 janvier 1456.
Selon les preuves réunies par le gendarme Imladris de la garnison de Luxeuil, l'accusé S'en serait pris en taverne à Dame Misselyzya.
Il a de fait pas respecté l'Article 4 Chapitre 3 du Livre I du codex qui stipule :

Constitue un acte d’insulte publique, tout propos public souillant l’honneur personnel d’un habitant du Comté ou de son ascendance et choquant l’opinion publique.
Constitue un acte d’insulte privé, tout écrit souillant l’honneur personnel d’un habitant du Comté ou de son ascendance et dont le contenu s’oppose à la morale.
Constitue un acte de menace de mort, tout écrit ou parole publique qui menace de mort un individu, acte s'opposant par définition à la morale.
Les actes d’insultes et de menaces sont des délits légers et sont punis par l’obligation de se soumettre à l’excuse publique, par l’opprobre publique ou par l’amende d’un montant de 1 écu symbolique à 200 écus, suivant l’ampleur du préjudice moral subi, ou exceptionnellement par un duel à la demande de l'insulté.
La récidive est considéré comme un délit sérieux et est punie de prison ou de la destitution de titre, fief ou poste public.
Insulter ou menacer une quelconque institution publique, privée ou religieuse, revient à insulter ou menacer tous les gens qui la compose.

Le Dossier de la Gendarmerie est disponible ici :
https://chateau-de-dole.forumactif.com/gendarmerie-de-luxeuil-f10/ar-talp-jerone-t15388.htm?sid=35dafdfab42f82d5720dbe2ab8ba3b13

Enoncé à Dole le 26ième de janvier de l'an de grâce mil quatre cent cinquante six, par le Procureur de Franche Comté, Messire Léonin.

Première plaidoirie de la défense

Citation :

Bonjour mr procureur et mr le juge
Je pense que vous me connaissez pour autre chose. Je suis peut etre l'accusé de ce proces mais je suis aussi victime dans ce proces. En effet j'ai peut etre blessé dame Missélysa mais j'ai été moi meme blessé par elle et pas Mammie qui ne pourra repondre de ses acte que devant Aristote. J'ai presenté mes excuses mais apparement ça suffit pas pour certaines personnes. J'ai servi Luxeuil et la Franche Comté pendant 21 mois tout rond aujourd'hui meme. Mais voila on m'attaque en taverne je me defend au lieu de fuire et je blesse une personne. Mais ce que je n'apprecie pas c'est la façon dont la ville et d'autres personnes ont réagis. Je me suis demené afin d'assurer la securité de la ville et toute la ville n'a fait que me descendre en flèche. Je n'ai qu'une seul chose à dire je prefere etre ici vivant que devant aristote apres avoir reçue une flèche entre les deux yeux.

Merci de m'avoir ecouté.

L'accusation a appelé Georgette51 à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
Bonjour Monsieur le procureur et Monsieur le Juge
n'ayant pas été en taverne au début de l'incident, je ne peux que vous rapporter ce que j'ai vu de mes propres yeux
je suis arrivée en taverne au moment se produisait une énorme explosion dont j'ignorais la provenance, mais qui me paraissait venir d'un barril placé près du sieur Jérone
j'ai d'ailleurs vu ou plutot aperçu ledit sieur partir très rapidement immédiatement après ladite explosion
j'ai également pu me rendre compte de la gravité des blessures de dame Misselyzya, blessures dues à des brûlures pour la plupart, d'autant plus inquiétantes que ladite dame était enceinte

Argl je viens de me rendre compte que j'ai pas appelé la bonne personne en second témoin ...

Je sais pas trop comment faire ... Contacter Jeron pour lui demander de l'appeler ?

L'accusation a appelé JeanAymar à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
Bonjour Mle Juge, Bonjour M le Procureur,

La veille au soir j'avais accepté d'aider jérone à coincer quelqu'un; l'idée était de feindre une séparation entre mammie et moi;je pensait que mammie était moralement assez forte pour cela.Mais après sa crise de larmes chez ely,j'ai compris qu'elle ne pourrait pas jouer ce role;nous avons décidé de prévenir jérone de l'abandon de cette idée.
Cependant mammie,a trahit ma confiance en éxécutant une partie du plan sans m'en parler,et au matin je l'ai chassée de notre demeure,sous l'emprise de la colère et je l'ai regretté.

ce soir là je suis allé chez ely pour tenter de renouer avec mammie; jérone est arrivé et m'a déclaré que je devais empêcher mammie de quitter luxeuil et que je devais renouer avec elle à
tout prix. Il m'a demandé décrire une lettre à mammie ou de lui parler.Ely et moi lui avons fait remarquer qu'elle ne m'écouterait pas ni ne lirait mon pigeon.
Voyant cela jérone m'a menacé de me nuire dans mon procès contre fdh.je lui ai dit devant ely que ses menaces me laissaient froid.

plus tard j'ai appris par mammie qu'il l'avait menacée de me faire des révélations.

mammie a commencé à voir rouge à ce moment surtout après qu'il s'en soit pris à ely et l'ai menacée alors qu'elle tentait de
le calmer et elle est sortie quelques instants.


Ensuite, tout s'est déroulé très vite. Mammie est entrée dans
la taverne, il lui a lancé des flèches sur le mur tout autour d'elle, d'ailleurs la preuve en est encore sur le mur derrière le comptoir du bar.
Puis Misselyzya a voulue défendre mammie, il s'est sauvé par la fenêtre, a tiré sur Ély, Ély a arqué pour se défendre, ensuite
mammie est sortie par la porte comme une souris, pour aller défendre Ély qui était sortie à sa suite par la fenêtre tandis
que moi je contournais la taverne, alors là j'en ai perdu un petit bout car la taverne me cachait les événements. Mais pas plus d'une demi-minute à une minute.

En tournant le coin, je vis jerone avec un baril de poudre dans les mains el lancer en direction de Ély, qui était déjà très près de lui et arquée, alors le baril a explosé et ély est
tombée puis sa flèche est partie et est arrivée dans la fesse de jerone ;alors que mammie, n'écoutant que son courage, se
ruait sur lui avec le couteau que stavia lui avait laissé pour se défendre et qu'elle traine toujours sur elle, pour lui
asséner un coup à l'épaule droite je crois car il me semblait vouloir prendre un autre baril.

Puis puis mammie s'est précipitée sur Ély pour lui venir en aide et l'éloigner de ce fou furieux. Il a alors sauté dans sa
charrette pour s'enfuir et je crois qu'une roue s'est cassée.

Je suis venu aider mammie pour s'occuper de Ély et l'éloigner de là .mammie l'avait déjà tirée depuis la charrette jusqu'à la porte de la taverne.

C'est à ce moment que j'ai vu mammie le visage crispé par une douleuret elle porta sa main à son ventre.

Ely était gravement brûlée, du sang coulait de ses cuisses et je l'ai portée dans mes bras jusqu'au premier étage, et je l'ai
déposée sur un lit puis je lui a prodigué les premiers soins.Pendant que mammie appelait à l'aide.
Par la suite, dame Georgette est venue et a pris les choses en
main afin que Ély ne perde pas le bébé et soigner ses graves brûlures.

Tout allait trop vite, je n'ai pas pu prendre de preuves (screens).

La défense a appelé Misselyzya à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
Bonjour Mr. juge et Mr. Le procureur,

Voici mon témoignage concernant l’événement du 19 Janvier 1456,

Cette journée là, j’ai été en taverne dans l’après midi pour me changer les idées. Il y avait Mammie, paix à son âme, Jeanaymar, et quelques clients en plus. Je ne suis pas restée longtemps cette fois là, car j’avais quelques courses à faire au marché.

Je suis revenue après que j’ai terminé mes courses et lorsque je suis arrivée dans la taverne, j’ai remarqué que messire Jerone était présent et qu’il était en discussion avec Jeanaymar. Mammie était absente à ce moment là. Je me suis permise d’écouté la conversation parce que je voyais que Jeanaymar asseyait de dire à messire Jerone que ça ne servirait à rien qu’il écrive à Mammie. C’est là que j’ai demandé à Jeanaymar ce qui se passait. Il me répondit que messire Jérone voulait qu’il écrive une lettre pour faire comprendre à Mammie de ne pas quitter le village. J’ai été témoin de menaces de la part de Messire Jerone comme quoi il pourrait entamer un procès à messire Jeanaymar si ce dernier n’écrivait pas cette lettre.

À se moment là, j’ai essayé d’expliquer à messire Jerone qu’il ne servait à rien que messire Jeanaymar écrive une missive à Mammie puisqu’elle ne la lierait pas, étant donné qu’elle avait déjà pris sa décision de rompre avec lui.

Messire Jerone a alors commencé à nous menacer en nous envoyant des MeSaNges, à Mammie et à moi. C’est alors que Mammie est entrée dans la taverne et, prenant mon arc que je laissais derrière le comptoir – où je le dépose toujours lorsque j’entre dans ma taverne --, a voulu tirer une flèche à Messire Jerone. Je me suis aussitôt empressé de le lui enlever. C’est alors que Messire Jerone, qui avait laissé ses effets sous la fenêtre à l’extérieur, s’est empressé de prendre son arc et a lancé une volée de flèches tout autours de Mammie.

Voyant cela, afin de défendre Mammie et de forcer Messire Jerone à cesser, j’ai encoché une flèche à mon arc que je tenais toujours et, m’avançant vers lui, j’ai tiré au dessus de sa tête afin de lui faire peur, espérant ainsi que cela le calmerait. Il s’est empressé de sortir à l’extérieur en direction de sa charrette. Mammie lui a alors lancé son couteau qu’il a reçu dans l’épaule. Il s’est alors couché au sol et a commencé à allumé les mèches des barils de poudre qu’il avait préalablement placé sous la fenêtre. Voyant là une source de danger, je me suis empressé de lui décocher une seconde flèche dans une fesse, espérant ainsi l’arrêter sans risquer de le tuer. Mais cela n’a pas suffit car il avait réussi à allumer une des mèches.

Voyant cela, j’ai couru vers les barils pour essayer de les déplacer mais je n’ai pas eu le temps. Ceux-ci ont alors explosés et j’ai été projeté plus loin, tombant inconsciente pendant un certain temps. Je ne peux dire ce qui s’est passé ensuite, ni pendant combien de temps j’ai été inconsciente. Mais lorsque je me suis réveillée, dames Georgette51 et Mielikki étaient en train de soigner mes brûlure qui devaient couvrir près de 90% de mon corps. Elles s’efforçaient également à faire en sorte que je ne perde pas le bébé.

Plus tard, suite à la plainte auprès de la gendarmerie, où messire Jerone ne cessait de commenter chacun de nos témoignages à même le dossier de plainte, j’ai fait mes excuses sur la halle publique.

Alors voilà, je pense n’avoir rien oublié.

Je vous remercie, votre honneur, de m’avoir écouté.

Réquisitoire :

Citation :

*Le Procureur se leva. Ce réquisitoire s'annonçait difficile.*

Messire Jerone,

Vous étiez gendarme. Vous connaissiez donc parfaitement les lois qui régissent notre comté. Vous n'auriez pas dû agir tel que vous l'avez fait. Vous en connaissiez les conséquences. Vous n'avez pas agi avec circonspection et mesure. Vous n'avez pas hésité à user de force avec outrance. Vous avez utilisé votre force pour vous défendre selon vos dires. Vous le pouviez. Seulement était-ce bien pour vous défendre ? Vous avez commencé par agresser verbalement pour ensuite passer à des actes plus répréhensibles. Vous avez agressé physiquement ces personnes !

Malheureusement une d'entre elles n'a pas survécu au contre coup de ces violence. Elle est décédée parce que vous n'avez pas pu vous retenir !

Vous avez attaqué le premier ! Et même si vous ne faisiez que vous défendre, vos actes n'étaient pas digne de votre rang, de votre mission ! Tout ca n'aurait jamais dû se produire !

Vous avez comme vous dites servi Luxeuil pendant 21 mois. Mais cela ne vous dédouane en aucune raison de vos actes. Tout le monde est égal devant la loi ! Ne croyez pas que l'on sera plus cléments pour cela.

*Le Procureur se tourna vers le Juge.*

Voici un réquisitoire pas simple Votre Honneur. Je demande à l'encontre de l'accusé ici présent une amende de 400 écus assortie d'une peine de 3 jours de prison.

Accusé, levez-vous et venez vous défendre lors de votre dernière plaidoirie.

Enoncé à Dole le 14ième de septembre mil quatre cent cinquante six, par le Procureur de Franche-Comté, Messire Léonin.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

Certe je n'ai pas respecté le serment que j'ai fait 22 mois plus tot mais Dame misselyza ne l'a pas fait non plus elle est soldat dans notre armée. J'ai été sanctionné par mes superieurs pas elle. Pour la mort de dame Mammie je n'en suis pas responsable car je ne l'ai pas blessée. Les fait ce sont passé mais etant depourvus tous deux moi et dame misselyzya de preuve je pense que c'est ma parole contre la sienne et donc ce proces peut tres bien se retourner contre elle. Donc je veux bien faire de la prison mais je pairais pas 400 ecus pour avoir defendu ma vie. Donc a moins que quelqu'un a une preuve que j'ai blessé dame Mammie, que j'ai agressé verbalement ces deux dames et que j'ai commencé. Je demande que l'amande se resume aux frais de dossier soit 10 ecus car je suis genereux et que la peine de prison soit rammené à 2 jours. J'ai failli dans mon devoir j'ai je pense suffisement payé mais je pense que d'autre personne devrais etre sanctionnés. Sur ce mr le juge reflechissez et ne faite pas un scandale en condamnant injustement sans preuve autre que des temoignages.

Citation :

« Accusé, levez-vous je vous prie !

Lourd dossier que nous avons là. Après avoir écouté les témoignages, il indéniable que le gendarme Jerone ici présent est bien coupable. En effet, Sieur Jerone, vous êtes bien placé pour savoir que des témoignages sont des preuves, surtout s’ils se rejoignent. Nous ne sommes pas ici pour juger Dame Misselyza de ses actes mais bien des vôtres.

Un gendarme est un représentant de la loi qui se doit de montrer l’exemple en toute circonstance. Les menaces que vous avez fait ne sont pas dignes de votre grade. Blessé des civils innocents est un acte odieux de la part d’un gendarme. Votre rôle est de protéger la population mais pas de la blesser !

Je vous déclare donc coupable de trouble à l’ordre public ayant provoqué des blessures graves sur des civils. En conséquence, je vous condamne à une amende de 500 écus et 3 jours de prison. »

Le juge frappe de son marteau sur le bureau !

Verdict rendu le 21 février 1456 à Dole par le juge Jake de Valombre.