[Procès clos] Brigandage : Jojokari - Placid.jules

Sieur Jojokari est accusé d'avoir agressé Sieur Placid.jules sur la route entre Dijon et Dole.

Preuve :



Préjudice :

3 pains 6 legumes et 6 viandes et 1 ecu

Fiche du contrevenant :

Citation :

Né(e) le 21 Juin 2006
Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Duché de Bourgogne
Village : Tonnerre
Niveau : 3
Points de réputation : 108
Argent : 141
Jojokari est charpentier.
Jojokari cultive des légumes, des légumes.
Dernière connexion le 08 Septembre 2007 à 09h16

Voici son casier

Citation :

Accusé, levez-vous.

Je vais reprendre votre première plaidoirie. Entre Dole et Dijon, certes, il y a la Bourgogne, mais il y a la Franche-Comté aussi. Je ne pense pas que les frontières s'arrêtent aux portes de Dole, et nous ne savons pas exactement où entre Dijon et Dole vous auriez commis l'acte qui vous est reproché.

Bien sûr que si, vous avez insulté messire le procureur (messire Lunkos ou messire Fingal ? vous n’avez pas précisé). Dire qu’un procureur est un « brigand notoire » n’est pas un compliment, et, si vous voulez mon avis, je vous conseille d’éviter ce terme lorsque c’est vous qui comparaissez devant un tribunal pour brigandage. Ce n’est pas du meilleur effet devant les magistrats ; et, du reste, je déteste qu’on insulte les acteurs de la justice. Je n’exigerai pas des excuses pour raison pratique : je n’ai pas envie d’importuner ma collègue de Bourgogne en lui demandant un autre procès au cas où vous ne fassiez pas les excuses demandées. En revanche, je vous impose 30 écus d’amende pour cette diffamation à l’encontre de messire Fingal Second.

Vous ne vous exprimez pas sur les faits, dommage.

Passons maintenant au témoignage de messire Angeexterminateur.

Messire, déjà, cette salle n’est pas une taverne mais un tribunal, à ce que je sache. Pas la peine de crier, nous vous entendons très bien. Votre vie est passionnante, mais n’a malheureusement aucun rapport avec l’affaire en cours. Non, je ne crois pas que nous soyons inapte à juger ce procès, mais merci de vous en inquiéter. Le juge de Bourgogne et moi-même avons été élus puis nommés à nos postes et nous avons toute la légitimité nécessaire ; et si vous souhaitez le remettre en cause, adressez-vous à nos souverains respectifs, pas à cette cour, merci.

Des menaces, maintenant ? Vous croyez peut-être que la Justice peut se laisser influencer par des menaces ? Venez donc me traquer, si ça vous chante, vous ne me faites pas peur. Croyez-moi, j’ai vu pire, mais je ne vais pas vous raconter ma vie.

Messire Alcor, comme je l’ai déjà expliqué, les actes ont aussi bien pu avoir lieu en Bourgogne qu’en Franche-Comté, mais je ne sais pas, je n’y étais pas. Le fait est que les victimes ont porté plainte en Franche-Comté, donc la Franche-Comté est devenue province plaignante.

Ah ! vous parlez de messire Placid.jules. Saviez-vous que ce personnage est en fait un brigand, que j’ai condamné récemment ? Je ne pense pas que cet homme malsain mérite quelconque réparation, donc je ne tiendrai compte que du cas de brigandage à l’encontre de messire Hamar.

Bien, nous avons donc un accusé qui ne se défend pas sur les faits, et deux témoins qui disent que l’accusé est un honnête homme. Moi, j’attends toujours des preuves que l’accusé n’a pas commis ce qu’on lui reproche. Et en face, j’ai une victime dont les blessures ne sont pas jolies à voir.

Les biens dérobés à messire Hamar ne sont pas bien importants, ils atteignent tout au plus les 15 écus. Nous allons donc tout simplement ajouter cette somme à l’amende prononcée au tout début du verdict, ce qui nous fait un total de 45 écus. J’ajoute aussi 1 jour de prison pour le préjudice moral subi par la victime.

Et n’allez pas vous plaindre, normalement, en Franche-Comté, le brigandage est puni de la peine de mort.

Madame le juge, je vous remercie d’avoir transmis mon verdict.

Fait à Dole le dixième d’octobre de l'an de grâce mil quatre cent cinquante cinq par Pinss, juge de Franche-Comté.