[Archive] Bureau du sergent-instructeur des Sapeurs-Artilleurs Quinlan

La maître d'armes avait fait réouvrir une ancienne pièce juste à côté du bureau de Zephirin.
Elle poussa la porte et passa le portique faissant du regard, le tour de la salle... tout y était... les dalles du sol déjà un peu usées par endroits... la lourde table, quelques sièges un peu raides, une cheminée qui faisait face aux deux petites fenêtres qui pointaient comme celles du bureau du lieutenant-instructeur vers les terrains.
La jeune femme s'approcha des ouvertures, ouvrit l'une des fenêtres pour faire rentrer un peu de l'air de cette fin de l'été et tenter d'enlever un peu les odeurs de renfermé qui rêgnaient encore dans le lieu.
Se dirigeant vers la table, la lieutenante déposa bien en évidence le feuillet qu'elle avait préparé ainsi que la clé du bureau.

Citation :

Sergent instructeur Quinlan,

Voici votre bureau et la clé.
Arrangez-le à votre guise.
Si vous avez besoin d'autres mobiliers comme une paillasse ou un coffre de rangement, il suffira d'en faire demande au lieutenant-instructeur Zephirin qui se chargera de prévenir l'intendance.

Bien à vous.

Lieutenante maître d'armes Spikelilou

Jetant un dernier coup d'oeil aux murs qui gardaient encore la trace claire du contour d'un bouclier et de cartes, elle se dirigea vers la porte et sortit, tirant la porte derrière elle.

Le sergent-instructeur s'était, jusque-ici contenté de venir chercher les clés et d'ammener une male et une petite bibliothéque.

Cette fois, il entreprit de s'installer efficacement. Il ouvrit sa male. Elle remplie de quelques livres et documents traitant de l'emploi des machines de siéges ou des techniques de sape...

Aprés avoir instalé le totu dans la bibliothéque, il s'intalla devant son bureau et potassa ... Prenant un papier, il griffonnait.
Passant de son livre aux cours du lieutenant, il prenait des notes, notait des idées ....

Une fois bien avancée, il nota le résultat de ses recherches soigneusement. Il écrirait plus tard une lettre au lieutenant ou il exprimait ses idées...

Il jetta ses brouillons et rangea son livre...

Il s'assit dans son fauteuil et profita un peu attendant la venue du soldat ummagumma Pour son rapport sur l'ajustement...

Le sergent instructeur avait dût s'absenter car il avait beaucoup de travail dans la garnison de Dole.

Avant de retourner sur le terrain d'entrainnement, il passa dans son bureau terminer ce qu'il avait commencé il y a quelques jours. Il s'sassit et se mit à écrire.

Il s'agissait d'un projet concernant la maniére de gérer l'ajustement des différentes machines...

Il mit en ordre les idées qu'ils avait eues et les coucha sur papier. Concentrer il redressait de temps en temps la tête pour reflechir...

Une fois un premeir brouillon terminé, il recommenca encore. Il ratturait, annotait en grommelant entre ses dents.

Une fois arrivé au résultat souhaité, il recopia soigneusement le résultat :

Citation :

Lors de l'utilisation des machines, il me semble que le moment d'ajuster est trop tard dans la procedure de tir.

Actuellement, il est situé apres le chargement... Juste avant de lancer. j'estime qu'il devrait être en deux parties. Une partie principale avant l'armement et le chargement et l'autre avant le tir...

La procédure telle qu'elle est est dangereuse pour l'ajusteur. En effet, la machine étant armée, le tir peut partir à tout moment. Une pièce dans les mécanismes de tortion peut aussi casser ou se détacher faisait voler le reste et risquant de blesser l'ajusteur.

De plus la machine en étant armée et chargée est plus lourde, plus rigide et parfois plus encombrante. La manipuler demande donc beaucoup plus d'efforts à l'ajusteur...
On évite aussi de forcer les pièces en tension lors des déplacements ce qui fragillise enormément les engins.

Il m'apparait plus prudent d'ajuster la direction et/ou l'angle de tir avant d'armer et de charger. Une fois cela fait, on peut armer, charger et ensuite affiner l'ajustement en tension ...
Avec cette méthode, l'ajusteur intervient un minimum sur la machine chargée réduisant ainsi les risques d'accidents. Ayant également plus facille pour manipuler l'engin, il gagne en rapidité et precision...
On économise aussi les engins ...

Lorsqu'il eut fini, il fit une autre copie qu'il envoya au lieutenant par courrier.

Il ranga son bureau et se dirigea vers les terrains d'entrainnement.

Zéphirin passa rapidement à son bureau et vit une missive sans nom et sans objet qui semblait cependant porter les traits d'écriture de Quinlan. À la lecture, il conclut que c'était en effet le questionnement d'un artilleur, voir même celui d'un instructeur. Il attrapa la missive, la retourna et laissa message à son tour avant de la redéposer au bureau du sergent.

Citation :

Sergent Quinlan,

Je ne sais trop de quel engin vous me parlé, car vous n’en faite aucune mention. J’imagine peut-être l’arbalète à tour. Votre réflexion à ce sujet est pertinente. Au moment de m’y pencher je l’ai abordé dans la logique du combattant, ou si vous préférez, celle de l’œuf ou de la poule. Sachant que le premier tir servirait de mesure étalon à toute la suite, l’ajustement se fait en troisième de séquence de tir sur papier, c'est-à-dire, au moment où le responsable de l’équipe décide de l’objectif. Comme il s’agit d’un cercle de manœuvres sans fin, il est possible de voir l’ajustement en début ou en fin de séquence. Sur la procédure écrite, il est en troisième, mais…une fois le premier tir, l’ajustement devient automatiquement le premier élément du second tir. Puisque que le responsable aura une référence. Selon moi, et pour reprendre à vos interrogations, il est plus sécuritaire de faire d’une seule fois, avant la recharge, que d’inviter des servants de catapulte à rôder autour des ressorts et lames une fois armée. Donc, nous pourrions simplement l’inscrire comme ça si ça vous semble plus précis :

Tournez la manivelle reliée à la crémaillère et au mécanisme de tension de la corde.
Placer la goupille pour retenir la dent et la corde au pas de tir.
Criez : Armé !

Charger l’arbalète d’un trait de fer ou de bois.
Criez : Chargé !

Ajuster la hauteur de l’affût pour obtenir angle de tir, et tourner l’engin à gauche ou droit pour obtenir la direction de tir.
Criez : Ajusté !

Tirez sur la corde reliée à la goupille de rétention pour déclencher l’abaissement de la dent de rétention de la corde et du trait.
Criez: Lancé !

Ajuster la hauteur de l’affût pour obtenir angle de tir, et tourner l’engin à gauche ou droit pour obtenir la direction de tir.
Criez : Ajusté !

Tournez la manivelle reliée à la crémaillère et au mécanisme de tension de la corde.
Placer la goupille pour retenir la dent et la corde au pas de tir.
Criez : Armé !

Charger l’arbalète d’un trait de fer ou de bois.
Criez : Chargé !

Tirez sur la corde reliée à la goupille de rétention pour déclencher l’abaissement de la dent de rétention de la corde et du trait.
Criez: Lancé !

Et ainsi de suite….ça vous irais ? De cette façon, pas de danger et vous faites aussi en deux étapes, sauf…au premier tir.

Bien à vous

Zéphirin
Lt. Inst. S/A
Ing. Chef

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