Le travail des sapeursLa sape est une méthode de siège qui consiste à détruire une fortification ennemie en attaquant les fondations d'une muraille, d'une forteresse ou d'un château.
Les méthodes sont diverses. Les sapeurs peuvent construire un tunnel, étayé par du bois, sous l'enceinte du château. Ils suffit ensuite de remplir le tunnel de produits inflammables avant de mettre le feu aux étais : ceux-ci, en brûlant, privent la galerie de soutien ; et elle s'effondre, en entraînant la muraille avec elle.
Vous pouvez aussi, dans certain cas, on utiliser de la poudre, où des explosifs qui donnent aussi de très bons résultats. Si la sape était bien faite, et surtout au bon endroit (juste sous les murailles), la muraille s'effondrent généralement, créant une brèche par laquelle nos troupes peuvent s'engouffrer.
Dans une mission du genre, vous aurez généralement eu l’appuie des artilleurs avant le début du travail et des archers et arbalétriers car l’ennemie défenseurs luttera contre votre sape en vous envoyant toutes sortes de projectiles du haut des remparts. Sachez qu’une sape réussie signifie généralement la fin d’un siège. Soit les défenseurs ne pouvant plus combattre vous donneront leur reddition, soit les fantassins donneront l’assaut.
Comme ingénieur et/ou sapeur, votre travail consiste donc à :
•Faire l’évaluation des fortifications et des sols de construction.
•Déterminez l’endroit de la sape et la méthode en fonction des demandes du commandement.
•Déterminer les tracés des tranchés et des tunnels de sape
•Fournir support et assistance technique au corps des sapeurs
*A savoir pour les ingénieursPrévention de la sape lors de la construction
Une méthode sûre de prévenir la sape est de construire les fondations de la courtine dans un terrain rendant la sape impraticable :
•soit directement sur le roc,
•soit dans un terrain sablonneux,
•soit encore dans un terrain marécageux (mais évidemment les deux dernières solutions posent des problèmes supplémentaires de construction).
Un fossé très profond creusé en avant des murs est aussi une garantie contre la sape : au pire, il complique le travail de sape, au mieux, s'il atteint la roche mère, il la rend quasiment impossible Enfin, si une brèche est malgré tout ouverte, des obstacles peuvent être disposés afin de gêner les assaillants, comme les chevaux de frise, ou la construction d'une contrescarpe. Ainsi, une forteresse peut avoir été conçu de façon à ce que les murs intérieurs forment une contrescarpe toute prête ; ainsi, si les assaillants pénètrent par une brèche, ils sont prit dans un couloir et voués au massacre entre le mur externe plus bas et le mur intérieur plus haut.
Contre-mesures lors du siège Si vous repérer une activité de sape opérée par des assaillants (la nuit, les bruits de creusement sont parfois audibles par les sentinelles). Vous pouvez également creuser des contre-sapes. Elles peuvent vous permettre de déboucher dans les galeries des assaillants, et de les y tuer. Vous pouvez aussi creuser des galeries sous celles creusées par les sapeurs ennemies, puis les incendier en espérant qu'elles s'effondreront. Bref vous saperez les galeries des sapeurs.
Le travail des artilleursLe travail de l’artillerie en est surtout un de destruction. Il consiste à affaiblir les protections de l’ennemie pour permettre l’assaut d’une place forte, voir même sa destruction. Dans bien des cas, les machines de l’artillerie sont surtout dissuasives. Bien des nobles signent leurs redissions en voyant s’élever les machines devant leur murailles. Les artilleurs, prennent place généralement sous la couverture des archers et des arbalétriers qui leurs permettront d’installer leur engins sans être embêté par les tireurs aux murailles, meurtrières et remparts. Elles sont généralement assemblées sur place, à bonne distance des tirs ennemis et poussés ou tractés sur place pendant la nuit. Ce qui a pour effet de causer une vilaine surprise aux places qui croyaient avoir affaire qu’à des régiments de fantassins et de chevalerie.
*A savoir pour les ingénieursL'artillerie regroupe les armes lourdes employées par l’armée. Il y a trois classes principales d'armes qui se côtoient :
Les armes à torsion appelées aussi machines à ressort.Elles fonctionnent sur le principe de l'arc dont elles reprennent la forme générale. Elles sont toutefois de très grandes dimensions, si bien que la force d'un seul homme ne peut suffire à assurer la torsion de la pièce maîtresse. Le couple de torsion est obtenu à l'aide d'une corde attachée au deux extrémités et tendue par un moyen mécanique tel qu'un treuil. Connues plus généralement sous le nom de catapultes, leur utilisation connaît deux variantes suivant le type de projectile envoyé.
La première envoie des traits qui peuvent être enflammés ou non. C'est le cas du scorpion lourd et de leur version moderne, les arbalètes de tour qui substituent au bois le métal comme matériau subissant la torsion. Elles fonctionnent exactement sur le même principe que l'arc.
La deuxième catégorie envoie des projectiles de type boulets : la corde de l'arc va agir sur un levier terminé par une cuillère dans laquelle sont posés les projectiles à envoyer. C'est la machine que nous appelons ici, catapulte. De petite taille et facilement transportable, elles permettront de couvrir le travail des sapeurs, de maintenir les assiégés à l’intérieur de leurs murs et d’affaiblir certaine section des fortifications.
Prov. Maitre d'armes SpikelilouLes armes à balancier ou contre poidsAvec ces machines modernes, la traction de l'homme n'est plus nécessaire pour lancer le projectile. Elles sont cependant de très grandes dimensions à mesure de l’augmentation du contre-poids. Lorsque le contre-poids est relâché, le projectile est éjecté par effet de levier. La catégorie comprend le mangonneau, qui tend cependant maintenant à disparaître. Il est muni de treuils appelés roues à carrier dans lequel prennent place un ou plusieurs hommes pour lever le contrepoids appelé aussi huche.
Ces machines étant grande et les vibrations occasionnées par le contre-poids placé sur le balancier, elles affectent de beaucoup la précision des tirs et réduisent même la stabilité de l'engin. Vous devez toujours être sur vos gardes et surveiller les réactions de l’engin. La parade trouvée par les ingénieurs est d'articuler le contre-poids par rapport à la verge. C’est le cas en autres du trébuchet qui sert à détruire les ouvrages de défense. Ces engins peuvent tirer des boulets pesant jusqu'à 140 kilogrammes à une distance d'un peu plus de 200 mètres.
Toutefois la lente cadence de tir du trébuchet (environ un coup à la demi-heure) et la main d'œuvre nécessaire à son fonctionnement (Une soixantaine de servants, toute professions confondues, pour la faire fonctionner) empêche de l'employer dans certaines situations. Des modèles plus petits et compacts ont été depuis développés comme le couillard appelé aussi biffa. Ce dernier divise le contre-poids en deux. Ces derniers sont situés de part et d'autre de la verge, ce qui lui valut son nom. Une équipe de 4 à 8 hommes est nécessaire pour assurer son fonctionnement. I peut tirer une dizaine de coups à l'heure et envoyer des boulets de 80 kilogrammes à 180 mètres.
Comme artilleur et ingénieur, votre travail consiste donc à :•Voir à ce que les armes non utilisés soient recouvertes de bâches de cuir pour assurer leur conservation.
•Vérifier les cordages et composantes régulièrement. Changer les pièces fêlés ou brisés.
•S’assurer que les ferrures sont bien solides, et bien ancrés. Refaire à aux forges aux besoins.
•Que les points de pivots et pièces articulés soient lubrifiés régulièrement. Même chose pour les moyeux des roues sur les machines qui en disposent.
•Qu’une protection huileuse ou vernis soit appliquée sur les composantes qui le nécessitent.
•Que toutes les machines risquant de causer la perte de soldats en raison de défectuosités importantes soient immédiatement réparées, démontées, remplacées ou écartées des zones de combats ou d’entraînements.
Les armes à poudres* A venir...