Annonces

Une bonne soeur colla des annonces sur les murs du château :

Citation :

Annonce du décès de Son Eminence Ecaterina de Sevillano



Nous, Cardinaux de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne, Universelle et Romaine, réunis en Curie par la grâce du Créateur et de Sa Sainteté le Pape Eugène Cinquième,


Faisons annonce officielle de la mort de Son Eminence Ecaterina de Sevillano, Cardinal National francophone, Primat du Saint Empire.

La Curie éplorée par la perte de l'une de ses soeurs décrète un deuil de trois jours en sa mémoire et demande aux clercs de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne de réserver une prière pour la défunte.

Les funérailles de Son Eminence Ecaterina seront célébrés en la Basilique Saint Titus de Rome par Uriel de Réaumont von Frayner d'Azayes.

Nos prières désormais se tournent vers l'âme de notre soeur que nous recommandons à Dieu.


Fait à Rome le onzième jour du mois d'Août de l’an de grâce MCDLVIII de notre Seigneur.


Pour le Sacré Collège des Cardinaux,
Son Eminence Tibère de Plantagenêt, dict Rehael.

Pour ceux que ça intéresse.

Citation :

Au peuple angevin,
A la Régente Otissette de Reikrigen,

Angevins !

Une armée sainte est à vos portes, mais elle ne vient porter aucun message de haine ou de lutte. Elle ne vient porter qu'un message d'amour.

Certains crieront au complot, à l'invasion, à la guerre. Ils crieront encore et encore, vous diront de tuer les soldats de l'Eglise, de brûler les églises, de pendre les curés, mais ne vous y trompez pas, ceux qui crieront sont les même qui ont menés depuis plusieurs mois l'Anjou à la ruine. Des promesses de grandeur, de prosperité, que reste-t-il ? Une Anjou enfoncée dans l'hérésie, condamnée par le monde, économiquement en faillite. Ces gens là, avec à leur tête le perfide Aurélien de Penthièvre, vous ont mentis, accaparés qu'ils étaient par leurs désirs personnels. Certains ont désormais fuis, après avoir laissés l'Anjou en ruine, d'autres persistes dans leurs errements avec pour but de finir de saigner l'Anjou à blanc.

L'Eglise Aristotélicienne n'abandonne aucun de ses enfants, c'est ce qui la conduit à entrer en croisade contre l'hérésie dicte de "l'Eglise Angeviniste", mais certainement pas contre l'Anjou. Aujourd'hui, elle tend les bras aux angevins pour les aider. L'Eglise ne cherche pas le pouvoir ni la conquête, elle ne cherche qu'a permettre à son enfant d'accèder à la prospérité dont une bande d'hérétiques la prive actuellement.

Nous demandons solennellement à la Régente Otissette de Reikrigen de prendre conscience de la gravité extrême et inédite des actes occasionnés par la folie du perfide Aurélien de Penthièvre, coupable du pire des crimes, celui de parjure envers Dieu et les fidèles angevins.

Par conséquent, nous demandons à la Régente Otissette de Reikrigen de faire procéder à la dissolution provisoire des forces armées angevines dans les prochaines 24 heures, et à l'ouverture des villes du duché aux Armées saintes, Armées de la Paix. Ensembles, nous pourrons alors oeuvrer de concert à l'éradication de l'hérésie, ce poison mis en place par le félon Aurélien de Penthièvre qui gangrène l'Anjou, afin de préparer le terrain au prochain duc qui pourra faire repartir le duché sur des bases solides et saines. Sitôt cette mission remplie, les Armées Saintes s'en iront. Nous précisons que toute personne, quelle qu'elle soit, qui léverait la main contre les Armées Saintes, Armées de la Paix, serait ipso facto frappée d'excommunication.

Nous espérons que les actuels membres du conseil ducal angevin sauront saisir la main tendue par l'Eglise et verront en elle le message de Dieu visant à rendre à l'Anjou sa fierté perdue.

Paix et bénédiction,
Faict à Rome le XV du mois d'août de l’an de grâce MCDLVIII de Notre Seigneur
Pour la Curie réunie en Sacré Collège

Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
Cardinal Camerlingue, Connétable des Saintes Armées

Citation :

CONSEIL DUCAL D'ANJOU

"dans mon verre comme dans mon coeur,
l'Anjou apporte le bonheur"

Au peuple d'Anjou, amis et alliés,

Alors que la menace franc-comtoise semblait s'éloigner, des membres de la compagnie helvètes de l'Edelweiss, alors établis dans le Maine, ont tentés sans succès de prendre Craon pendant la nuit du dix au onze août.

Nous avons aussi appris qu'une armée menée par le franc-comtois Chevreux est en train de se constituer dans la ville frontalière de Chinon,
Enfin, suites aux différents de l’Anjou avec la Sainte Eglise Aristotélicienne, les Saintes Armées se sont regroupée à Chinon.
Nos voisins, et particulièrement la Touraine, laissent nos ennemis agir à leur guise, et les soutiennent à mots couvert.
L'Anjou est grandement menacée et nous devons une fois de plus montrer que la réputation qui fait des angevins parmi les plus féroces soldats de France n'est pas usurpée.


Aux armes, angevins !

Les responsables de la défense sont :
Angers : Alphacat
Saumur : Cavendish10
La Fleche : Brennus_des_senons
Craon : Maximatorus1

Acté en date du douzième d'Août de l'An Mil Quatre Cent Cinquante-huit,
Au nom du Conseil Ducal,
Sous l'autorité de la Vicomtesse Otissette, Régente d'Anjou .
Pour valoir ce que de droit.

et le messager repart en riant sous cape. Croisant un brave comtois, il lui grogne entre ses dents

va falloir aller déboucher les latrines...Va y avoir la queue, là-bas...Les représailles !! Les représailles ! mon brave ! Vous allez voir qu'ils penseront qu'à ça, les poltrons comtois ! Y va r'venir, l'Aurélien ! Y va r'venir !....mais nan, qu'y r'viendra pas, il a des potes, ici.... Me taille avant la fermeture des portes...ça va barricader dur et cacater mou ! bien l'bonsoir !

Le brave Esooliw, fidèle employé de Wiloose parti en Anjou, était à Dole pour s'occuper d'affaires administratives interminables. Prenant un repos bien mérité en compagnie d'une pinte de blonde, il écoutait les échanges sur l'Agora.
Certains propos ne manquaient pas d'humour. Il décida d'en faire part via Touiteur, un pigeon fort rapide dopé aux meilleures graines de l'Empire, à son patron. La réponse vint sans tarder, et le message fut placardé non loin des intervenants.

Citation :

La position angevine est fort difficile à comprendre pour la majorité des Comtois. Bien qu'ils couvrent une bande de pillards et d'usurpateurs, ce pour quoi nous allons leur apprendre à vivre, ils sont aussi capables de prendre les armes pour se défendre. Étonnant non? Ils se défendent! Quelle idée?
Quant aux armées impériales, teufel non! Qu'elles restent au chaud là où elles sont. Si elles ne bougent pas quand une armée comtoise se déplacent pour venger son château, nous ne voudrions pas les déranger maintenant!
Salutations.
Wiloose, citoyen vésulien

Il y avait plus amusant encore, en se promenant autour des remparts d'Angers...toutes ces affiches qui se chevauchaient, clouées sur les portes et les poternes . L'une d'elle était attirante tellement elle était enluminée...Seules des personnes d'importance pouvaient se permettre d'avoir à demeure des copistes de talent. Un regard de côté, un coup d'oeil derrière...Personne en vue, hop ! et d'une affiche dérobée à l'usage des comtois...Un peu plus tard, cachée dans la cabane abandonnée d'un pâtre, lothilde la déplia et un petit sourire ironique étira ses lèvres...Tiens donc, comme c'était étrange, ça...Il fallait garder cette merveille...Quelque chose lui disait qu'elle venait de trouver un trésor...Sortant de sa poche un tas de petits feuillets chiffonnés, elle en prit un "presque" par hasard et le relut attentivement...C'était la fameuse fausse déclaration du Régent Debenja publiée dans l'AAP...On n'avait jamais cherché à savoir qui avait pu se livrer à ce petit exercice d'écriture, qui avait provoqué une effroyable attaque des comtois par les armées du Maine, mais le nom d'un homme d'église avait circulé, associé à celui d'une femme "haut placée"...Auteurs supposés, complices de cette petite perfidie meurtrière. Elle s'en était offusquée...Le régent avait démenti et s'en était lavé les mains...Qu'est-ce que valait la vie de 8 comtois, au fond...
C'était loin, tout ça, maintenant...et les grands blessés avaient rejoint les compagnons...Elle l'aurait presque oublié...Presque. Mais quel curieuse coïncidence...ce nom était celui qu'on lui avait glissé à l'oreille !
Haussant les épaules, elle recopia fidèlement le manuscrit et alla le mettre dans le coffre de l'éclaireur chargé du courrier à destination des chers comtois. Qu'ils sachent comme la grande famille sans peur et sans reproche avait donné le jour à un saint homme...Tiens, au fait...Elle ne l'avait pas vu sous le tabard des croisés, lui semblait-il...un oubli, sans doute...

Citation :

Nomination d'un nouvel évêque:
Monseigneur Graoully est nommé au poste d'évêque suffragant d'Angers.


Nous, Tully de Nivellus de Sparte, Archevêque de Reims, Vice-Primat de France, Seigneur d'Arborio et de Sonnaz, au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, faisons annonce de :


La nomination de Monseigneur Graoully, au poste d'Evêque Suffragant d'Angers. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-il, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoute.


Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, le dix-huitième jour du mois d'août de l’an de grâce 1458.

Courrier recopié en toute hâte pour qu'il serve l'histoire de la FC et honore la Bourgogne :

Citation :

Aux aristotéliciens soucieux du sort des hérétiques & schismatiques, aux autorités romaines,


Nous, Asdrubael de la Louveterie, vous annonçons la mort du criminel de la Foi, de l'abject schismatique Aurélien de Penthièvre cette nuit sous les coups de fiers bourguignons sur la route séparant Sémur de Dijon.

Depuis plusieurs jours, cet infâme hérétique usait de sorts directement issus du ventre de la Créature Sans Nom afin de déjouer la vigilance de nos douaniers ainsi que de nos soldats.
Que tous les hérétiques sachent qu'en toute occasion, la Vraie Foi ouvre les yeux. Qu'ils sachent que malgré ses sortilèges démoniaques, nous avons su qu'il se trouvait sur nos terres.
Les manœuvres de l'armée "Pour Dieu, Dijon & le Duc" dirigée par mes soins et de tous les fiers bourguignons -soldats ou civils- marchant sous le pavillon du Grand Duché d'Occident ont permis de venir à bout de ses sortilèges.

Que cette journée soit marquée d'une pierre blanche comme celle où la Bourgogne, fille de l'Eglise, a porté un coup au schisme angevin et à son ignoble précurseur. Nous vous informons de même que cet hérétique va demeurer quelques temps en Sémur, s'il plaît aux autorités de la Très Sainte Eglise de venir le récupérer, nous n'avons aucun doute que le Grand Duché d'Occident sera disposé à le leur laisser.

Que la présente marque l'attachement de la Bourgogne ainsi que celui de ma famille à la Très Sainte Eglise et aux principes d'Aristote.

Rédigé et scellé en Sémur le vendredi XX Août de l’an de grâce MCDLVIII par nous, Asdrubael de la Louveterie, Duc d'Amboise et de Luynes, Vicomte d'Avallon, de Montbazon et de Sombernon, Baron de Vouvray, Général des armées bourguignonnes, Premier Archidiacre de Lyon, Missus Inquisitionis & Préfet de l'Index.

Ils pouvaient desserrer les fesses, les impériaux comtois...Dans leur petite province où cancoillotte rime avec chocotte , et épée avec pas- toucher-danger , ils allaient sans doute être bien loin de la tourmente qui semblait vouloir embraser le royaume de France tout proche...Assez loin pour que leur sommeil ne soit pas troublé par les bruits des champs de bataille, leurs petites récoltes engrangées pour l'hiver, et leurs petites cassettes bien dodues en prévision de rien.
Elle...elle se contentait de se dire qu'il valait mieux risquer sa vie à la guerre que se faire piétiner par un troupeau de cochons dans les ruelles, déambuler sur des places désertées ou périr d'ennui dans un coin de l'Agora en attendant qu'il se passe quelque chose qui sorte de l'ordinaire...
Il suffit de se pencher à la fenêtre de l'auberge et de regarder l'encombrement des ruelles pour vérifier une évidence...Ce n'est pas la guerre qui fait chuter la population des villages, et bailler d'ennui les villageois, mais la paix ! Ce matin comme tous les matins, le marché est pris d'assaut dès le premier chant du coq. Et comme tous les jours, la place voit l'arrivée de riches équipages...des bourgeois, et des chevaliers en armure descendent de cheval, achètent des épées, des boucliers, font des provisions...et versent au bourgmestre les écus de la noblesse...On vit et on consomme, là où d'autres meurent...Comme c'est étrange...
Revenue de sa promenade matinale, assise à sa table de travail...Pour le travail de copiste d'annonces qui n'intéresseront personne. Elle aime dessiner de belles arabesques sur les parchemins

Citation :

Aux provinces du Sud,
Le 31 aout 1458,
Fait à La Casa Aussona,
françoy, salutations.
Nous, Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith, maréchal de France des terres du Sud, venons à vous ;
La situation dans le royaume de France commence à s'envenimer. En effet, alors que les saintes armées de Rome prennent possession des citées d'Anjou pour tuer l'angevisme, le grand chef des armées du Ponant le duc Nilas a commis une violation du territoire, en pénétrant à Saumur avec son armée. Il déclare en revanche sa venue imminente en Anjou : c'est une déclaration de guerre !
La grande duchesse occidentale sa grâce Esyllt_Catarina a déclaré à son tour que les armées de Bourgogne sont mobilisées. D'une part, le duché du Berry menace les frontières de Bourgogne en accueillant un convoi important de Breton, et d'autre part il reste intolérable de voir le Breton s'installer en France et calomnier contre la Croix Aristotélicienne !

A tous ceux qui aiment le Très-Haut,
A tous françois qui veulent conserver leurs frontières de leur province et de leur royaume,
A tous ceux-là, qu'ils se mobilisent et nous rejoignent !

Qu'ils se fassent savoir, en nous contactant par courriers.

Que nous espérons que les vivres et les équipements seront transmis aux mains des vétérans de guerre par leur province pour défendre l'oriflamme de France.

Nous, maréchal de France Flex, requerrons les forces militaires des provinces ; nous en venons à la bonne volonté et à la fraternité des feudataires en exercice, dans le but de nous unir tous, nous bouterons hors du royaume le félon et l'envahisseur !

Recevez nos salutations distinguées.

Signé flex, maréchal de france

et une autre...Tiens, la Bourgogne, grande amie des comtois...

Citation :

Autunoises, Chalonnaises, Cosnoises, Dijonnaises, Joinviloises, Mâconnaises, Nivernaises, Semuroises, Tonnerroises,
Autunois, Chalonnais, Cosnois, Dijonnais, Joinvillois, Mâconnais, Nivernais, Semurois, Tonnerrois,

Si dans bien des situations, on éprouve plus d'intérêts et de sentiments pour son bourg que pour le Duché que l'on se complait à décrire comme la source de tous les maux auxquels on ne trouve de réponse, j'en appelle à votre sentiment de Bourguignon et d'Aristotélicien en cet instant.

Les plus alertes d'entre vous savent déjà que la Sainte Église Aristotélicienne a lancé une croisade contre l'Église Angeviniste que couve le Duché d'Anjou. Laissez moi vous conter cette histoire.

Voilà plusieurs mois, un duc angevin arriva au pouvoir. Il s'agissait d'Aurélien de Penthièvre. Quelques semaines après son accession au pouvoir, il inscrivit l'église angeviniste au Codex Angevin faisant d'elle religion ducale. Malgré les appels répétés de l'Église et de l'organisation Royale, le Duc ne démordit pas et s'obstina à la considérer comme sa religion. La Papauté condamna alors le Duc et mit à l'Index tout son conseil, en attendant d'organiser un procès devant la Sainte Inquisition. Pour tout cela, l'Anjou sut trouver le soutien de ses alliés regroupés dans l'Alliance du Ponant, organisme considéré par le Roy lui même comme illégal, car contenant la félonne Bretagne.
Les Angevins réélurent d'ailleurs avec une large avance leur Duc confirmant ainsi l'implication, l'imprégnation de cette religion schismatique, fausse et dénuée de fondements, condamnant chacun de ses fidèles à la damnation éternelle sur l'astre lunaire.
Cette fois seulement, le Roy décida de ne pas accorder d'allégeance, du moins directement, à ce vassal qui s'égarait. Le régent continua son œuvre politique en se vautrant dans l'hérésie qu'il avait créée jusqu'au jour où, la rumeur de la Croisade se fit insistante. Ce jour là, il choisit de démissionner sous couvert d'une disparition pour laisser le pouvoir à sa fiancée. Disparu dans la nature, l'Anjou se retrouvait sans maître pour affronter la croisade qui fut déclarée. De toute son âme, la Bourgogne fit entendre sa joie de voir un peuple détourné du Droit Chemin revenir sous le giron Aristotélicien. La régente d'Anjou commençait à désinformer son peuple en prétendant que les Saintes Armées étaient là pour piller leur duché. Propos qui firent mouche car les angevins -noblesse la première- soutint son hérétisme.
Les Croisés ont vaincu l'Anjou et pris sa capitale, Angers mais le Ponant et le Berry -pris par on ne sait quelle folie- ont lancé un ultimatum aux Saintes Armées pour qu'elles se retirent sous peine de les attaquer. Vous rendez-vous compte ? Comment des hommes peuvent-ils être si orgueilleux au point de menacer les armées portant la Croix Aristotélicienne et se faisant le bras armé du Très-Haut ?

Dernier acte en date, l'entrée sur les terres du Royaume de France d'une armée bretonne dont le dirigeant, Nilas connu pour avoir pillé le château de Dijon il y a peu, menace également les Saintes Armées !
Entendez-vous ?! Les Bretons, félons à Sa Majesté, violant tous les traités liant les deux entités, sous couvert du Ponant qui vient lui aussi de violer son serment d'allégeance à Sa Majesté le Roy, menacent non seulement l'Eglise, la Vrai Foy mais aussi les frontières de notre Royaume.

La Bourgogne ne peut plus tolérer cela un instant !

Comment tolérer que quiconque remette en cause l'ordre établi.
Comment tolérer que la Sainte Eglise Aristotélicienne, Romaine, Apostolique et Une ainsi que le Royaume de France soient mis en danger par la folie de feudataires français et de félons bretons ?

Le Berry menace nos frontières, il suffit de voir le convoi Breton qui s'y installa il y a encore peu, ils prévoyaient de nous envahir avant qu'une erreur de stratégie ne décime leur troupe. Nous ne pouvons les laisser se réorganiser sans agir !

Nous avons frappé un premier coup en réduisant à néant l'hérétique, félon et lâche Aurélien . Continuons sur la voie de la piété et l'honneur en montrant au Très-Haut et au monde que la Bourgogne est fille de l'Eglise !

Dès à présent et par apposition de mon scel sur un acte administratif envoyé à Savigny, nous décrétons la mobilisation générale.
Que chaque Bourguignons qui aime le Très Haut, trouve en Lui l'inspiration qui chaque jour le guide ...
Que chaque Bourguignons ayant à cœur de préserver les frontières de son Duché et de son Royaume ..
Que tous ceux là se tiennent prêts à converger vers l'ouest de notre duché, préparent leurs réserves et fourbissent leurs épées !

Pour Dieu, Dijon & le Duc ... Montjoye Saint André!

et celle là, elle l'avait bien aimée...assez pour s'appliquer doublement à bien la recopier.

Citation :

A l'attention de tous les fidèles aristotéliciens du nord-est du Royaume de France et d'une manière générale à l'attention de tous ceux qui se sentent concernés par les conflits ayant cours en Anjou,
A l'attention du Roy de France, de la Pairie et des Ducs et Comtes d'Anjou, de Touraine, de Guyenne, du Poitou, de Guyenne et d'une manière générale à l'attention de tous les élus et décideurs qui se sentent concernés par les conflits ayant cours en Anjou,

Moi MrGroar, Cardinal Émérite et Archevêque In Partibus de Babylone, Chevalier Chapelain de l'Ordre Teutonique et pèlerin de toujours, souhaite m'adresser à vous une seconde fois en si peu de temps en tant que simple fidèle aristotélicien, simple créature du Très Haut animée uniquement d'amour envers Lui.

Je viens d'apprendre que des armées sous le commandement de l'homme qui semble en être le dirigeant, le dénommé Nilas, sont en route vers Angers pour attaquer les Saintes Armées de l'Église Aristotélicienne si cette dernière ne répond pas favorablement à l'ultimatum qui lui est lancé par l'Alliance du Ponant.

Alors même que les Saintes Armées viennent de déloger un mouvement hérétique du Duché d'Anjou et qu'elles assurent actuellement la sécurité des habitants d'Angers et leur approvisionnent régulier en nourriture, elles se retrouvent donc accusées par cette alliance de nuire à la paix aristotélicienne et de bafouer leur propre honneur par leur comportement, soit tout le contraire de la réalité: alors que l'Anjou sombrait dans l'erreur du sans nom et risquait de s'attirer les foudres du Très Haut les Saintes Armées sont arrivées et sont parvenues à bouter les vers qui mangeaient la pomme. La seule présence des armées dans l'enceinte de la ville et plus particulièrement dans celle de la mairie semble être en fait le seul élément plausible de cet ultimatum. Mais quel détail que ceci dans un combat contre l'hérésie auquel devraient participer ces armées se dirigeant vers Angers plutôt que de perdre du temps et des moyens à sombrer dans l'erreur en voulant donner des leçons morales à l'Église...

Mais je viens d'apprendre également que ces armées qui se dirigent vers Angers comportent en leurs rangs des mercenaires et des brigands. Est-ce là une armée envers laquelle on peut avoir confiance? Ne peut-on pas légitimement se demander si ces armées ne vont pas piller l'Anjou et s'adonner aux pires atrocités envers la population locale, tels que viols, meurtres et autres activités dignes du sans nom?

Alors même que les Saintes Armées n'ont fait que se battre contre les ennemis des fidèles aristotéliciens sans jamais tomber dans l'erreur, le parjure et l'insanité, voilà que les commanditaires de ces armées, qui arrivent en Anjou et qui abritent dans leurs rangs des humains dont l'âme est loin d'être blanche, se permettent malgré tout d'accuser les Saintes Armées des pires ignominies et de leur imposer un ultimatum dénué de sens, tout en se donnant le droit de juger de ce qui est aristotélicien et de ce qui ne l'est pas. Voilà tout bonnement un raisonnement dont je ne peux suivre ni le début ni la fin...

Le Roy de France lui-même prenant son trône par la grâce du Très Haut, s'il venait au Roy de défaillir envers les préceptes aristotéliciens verrait-on alors l'Alliance du Ponant monter à Paris avec ses armées pour mettre le Roy hors de son palais? Voilà qui reviendrait au même que ce qui est train de se passer dans la tête de ces hommes et femmes. Et les conséquences d'un tel raisonnement pourraient être dramatiques pour un motif aussi futile que l'occupation d'une mairie pendant quelques jours. Quel déshonneur flagrant qu'une telle volonté de se battre pour ça! Où se situent les préceptes aristotéliciens dans un tel comportement vaniteux? Je ne les vois pas en ce qui me concerne.

Profiter de la potentielle naïveté des fidèles en les arrosant d'une propagande mensongère et pernicieuse n'est qu'une preuve supplémentaire de cet arrogance des instigateurs de ce mouvement militaire infondé et aux origines suspectes... Une grande partie des hommes et femmes qui se sont enrôlés dans ces armées ne doit surement pas être au courant de toutes les manigances qui ont lieu dans leur dos, de tous les mensonges qui sont employés pour faire plier l'opinion générales face aux volontés personnelles de leurs commandants et des sournoiseries employées pour infiltrer et saboter les Saintes Armées. Toutes ces choses étant loin d'un comportement aristotélicien, il est tout à fait inacceptable que ces mêmes instigateurs puissent prendre le droit de dire que les Saintes Armées ne sont pas saintes.

Puisse le Très Haut éclairer le monde de Sa sagesse,
Puisse le peuple d'Anjou ne point souffrir de la folie des hommes avides de pouvoir.

Fait à Lezhë en Mbretëria e Arbërit le 30 août 1458,
Par MrGroar Von Valendras.

Roulant les parchemins avant de les confier au messager qui prendrait la route pour la lointaine comté, elle ne put s'empêcher de sourire...les seuls qui avaient baissé leurs braies devant les angevins étaient ceux qui s'étaient fait piller. Courage, fuyons ! c'était la nouvelle devise qu'ils devraient faire graver au frontispice du château de Dole...

Quant l'église aristotélicienne est aussi lâche et fourbe que les parlementaires comtois, ça donne...
Les mâchoires serrées par la haine contre ces....ces...rien à faire, le mot avait du mal à franchir les limites de sa pensée et pourtant elle l'avait sur les lèvres...Rageusement, au dessus de la copie, lothilde rajouta quelques mots d'une plume grinçante

Citation :

Une fois de plus, l'église aristotélicienne vient de montrer ce qu'elle valait...A Genève déjà, il y a longtemps, elle avait baissé braies, soutanes, et léché les pieds sales des hérétiques.

Aujourd'hui encore, les armées saintes qui ont profité du prestige de la Touraine, qui ont profité des connaissances stratégiques des maîtres d'armes les plus affirmés du royaume de France, qui ont profité des civils engagés volontairement, renient ceux qui les ont soutenus et les abandonnent, voire même, les menacent...comme vous en jugerez par vous-mêmes en lisant le courrier adressé à ceux qui ne font pas partie des saintes armées...

Aristote a de bien mauvais serviteurs, plus attirés par les honneurs et les flons-flons que par le respect de la parole donnée....Il leur pardonnera sans doute...J'espère bien qu'il sera le seul et que jamais plus les prélats en jupettes cramoisies et sandales n'auront le soutien du peuple.
Les hérétiques, ce sont eux.

Lisez, comtois... Lisez la prose édifiante...Regardez l'Eglise Aristotélicienne se livrer à sa dernière infamie...
Bien à vous
Lothilde

Citation :

Nous,

La Curie, soit l'ensemble des cardinaux de la sainte Église Aristotélicienne Romaine, représentée lors des négociations dont est issu ce présent accord par:
- Son Eminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Cardinal Camerlingue,
- Son Eminence MrGroar Von Valendras, Cardinal Émérite
- Son Eminence Vincent Diftain d'Embussy, Cardinal Chancelier du Saint Office, Archidiacre de Rome, et
- Le Chevalier Sénateur Izidore de Castelléo,

Et

L'Alliance du Ponant et le Duché de Berry, soit:
- Sa majesté Myrlin Grand-Duc de Bretagne,
- Sa Grâce Gildwen de Brocéliande Duc de Bretagne,
- Sa Grandeur Luzifer Comte d'Artois,
- Sa Grandeur Davor Comte du Poitou,
- Sa Grâce Trunks59 Duc de Guyenne,
- Vicomtesse Otissette de Reikrigen Régente d'Anjou et
- Sa Grâce Vroqu de London, Duchesse de Berry,

Déclarons l'accord suivant:

- Ce vendredi 3 septembre 1458, les armées du Ponant s'engagent à entrer pacifiquement en la ville d'Angers, capitale du Duché d'Anjou, en accord avec l'Église Aristotélicienne qui a ordonné en conséquence aux Saintes Armées de baisser les armes, ces mouvements d'armées faisant en conséquence l'objet de déclarations multilatérales de la part de l'Église Aristotélicienne, de l'Alliance du Ponant, des Saintes Armées et des Armées du Ponant stipulant le caractère pacifique de tous les membres de chacune des armées concernées.

- Les Saintes Armées s'engagent à quitter l'enceinte de la ville d'Angers ce lundi 6 septembre 1458 et à rester de façon pacifique dans les faubourgs de la capitale angevine jusqu'aux résultats des prochaines élections ducales angevines et la suppression du coutumier angevin des mentions relatives à l'angevinisme, après quoi les Saintes Armées s'engagent à quitter le territoire du Duché d'Anjou afin de se rendre en d'autres lieux nécessitant leur présence contre les forces du sans nom.

- La Sainte Inquisition s'engage à enquêter sur les évènements ayant eu lieu lors du conflit opposant le mouvement angeviniste et l'Église Aristotélicienne en Anjou.

- L'Alliance du Ponant s'engage à retirer publiquement son jugement vis-à vis du comportement des Saintes Armées lors du conflit qui les a opposées au mouvement "angeviniste" en faisant des excuses publiques, en sachant que seuls peuvent être déclarés membres des Saintes Armées les membres de l'Ordre Teutonique, de l'Ordre des Chevaliers Francs, de l'Ordre des Templiers, de l'Ordre de Santiago et de la Garde Épiscopale et Pontificale.

Fait à Angers, le vendredi 3 septembre de l'an de grâce 1458.

Pour le collège des Cardinaux,
Son Éminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Cardinal Camerlingue
Son Éminence MrGroar Von Valendras, Cardinal Émérite
Son Éminence Vincent Diftain d'Embussy, Cardinal Chancelier du Saint Office, Archidiacre de Rome

Pour les Saintes Armées,
Le Chevalier Sénateur Monseigneur Izidore de Castelléo


Pour L'Alliance du Ponant et le Duché de Berry,

Sa majesté Myrlin, Grand-Duc de Bretagne
Sa Grâce Gildwen de Brocéliande, Duc de Bretagne
Sa Grandeur Luzifer, Comte d'Artois
Sa Grandeur Davor, Comte du Poitou
Sa Grâce Trunks59, Duc de Guyenne
Vicomtesse Otissette de Reikrigen, Régente d'Anjou
Et
Sa Grâce Vroqu de London, Duchesse de Berry

La lettre adressée à ceux qui ne font pas partie des saintes armées :

Citation :

Le 31 aout 1458.
Ultimatum
--------------------------------------------------
Message aux tristement nommées « Saintes Armées » et à leurs commandants,

Nous, les forces armées de l'Alliance du Ponant, enjoignons ce jour à ceux et celles qui ont indument pénétré dans les murs de la Capitale Angevine en versant injustement le sang d'innocents de cesser immédiatement toute forme de combats et les sommons de disloquer leurs armées avant de déposer les armes dans un délai de vingt-quatre heures à compter de la présente.

Nous les informons par ailleurs de ce que l'Alliance du Ponant n'a pu rester insensible face à leurs crimes de guerre qui ne sauraient trouver aucun fondement solide dans la foi Aristotélicienne.

Nous prenons acte de ce que vos armées ont largement bafoué tous les engagements de paix qu'elles avaient prises à l'égard de l'église ; à savoir, principalement : ne pas massacrer d'innocents et ne pas chercher à renverser le pouvoir en place.

Nous considérons donc que le mandat qui vous a été donné par l'église concernant cette « pseudo » croisade a été largement excédé, sans parler de l'affront qui nous a été fait en attaquant et en massacrant le peuple angevin, notre ami et allié!

Dans notre grande mansuétude, nous vous avertissons en conséquence de notre venue imminente en terre d'Anjou et vous laissons une dernière chance d'entendre raison, en bon Aristotéliciens tolérants que nous sommes!

Même si nous y sommes peu en clin, le pardon pourrait encore être de mise.

Ainsi, nous viendrons dans un premier temps en paix en vue de prendre votre place en les murs d'Angers ; à charge pour vous de respecter les termes cet ultimatum.

A cet effet, si les termes de cette demande sont respectés, nous nous engageons à ne pas vous attaquer, et à n'entreprendre ultérieurement aucunes représailles à votre égard, et à celle de vos hommes.

En revanche, et si d'aventure vous deviez ne pas entendre raison et décidiez d'engager le combat contre le moindre de nos hommes, soyez assurés que nous n'hésiterions pas un instant à riposter et le cas échéant à vous détruire! Que vos armées soient qualifiées de Saintes par un fantoche ou pas, et que l'église Aristotélicienne décide de nous excommunier ou pas!

Vos actes doivent maintenant être assumés,

Plutôt la mort que la Souillure !

Nilas d'Artignac, Duc du Trégor
Commandant des Forces Bretonnes engagées dans ce conflit.

Messager venu de Chinon

Citation :

il est loin le temps où nous étions les seuls à vouloir braver le maudit duc d'Anjou...Nous avons traversé la Touraine en armée. Elle a relevé le nez, mais nous a laissé passer...Elle a aussi fermé les yeux quand harcelés par l'Anjou, nous nous sommes repliés dans ses villages, et nous a offert droit d'asile. Aujourd'hui elle est menacée...Certains d'entre nous y sont encore aujourd'hui...Et regardent avec consternation la guerre arriver à grands pas...Et quand le roy s'en mêle...
Pour votre information, comtois...Pour que vous sachiez qu'il existe d'autres régions que la Franche-Comté...


A Rhiana de Hasselt de Rosslyn, Duchesse de Touraine.
Aux Feudataires du Royaume de France.
Au peuple de France.

Nous, Sa Majesté Levan III de Normandie, par la grâce de Dieu, Souverain du Royaume de France. Que tous et chacun qui auront lu ou entendu lecture du présent édit sachent ceci:

Qu'il ne saurait être dit que le Roy de France ne portera pas assistance et soutien à l'un de ses vassaux qui aujourd'hui doit faire face à la menace conjuguée de troupes angevines et étrangères, ces dernières ayant pénétré sur le territoire du Royaume de France en violant sciemment sa souveraineté territoriale. Si tant est que les événements aient opposé le duché de Touraine à celui d'Anjou, nous aurions été enclin à considérer ce conflit comme une guerre privée. Mais la présence illégale d'une armée bretonne, repue d'arrogance à l'égard de mes vassaux, nous engage à honorer nos devoirs de Suzerain envers mon vassal, la Duchesse de Touraine dans l'épreuve qui l'accapare.

Si dans le passé notre haute bienveillance, nous a poussé à faire preuve de tolérance et à ne pas répondre aux provocations récurrentes de l'Alliance du Ponant, jusqu'à même accepter des aménagements politiques en signe d'apaisement, dûment ignorés par les régnants des provinces françaises du Ponant. Aujourd'hui les évidences s'affichent clairement laissant apparaître le véritable visage de la dite Alliance, qui comporte en son sein nombre de va-t-en-guerre, dont le seul dessein n'est autre que de mener les armes et la guerre en notre bon Royaume de France, quitte à sombrer dans la sédition, le parjure et le mensonge. Mais les bruits d'armes qui s'élèvent au delà de l'Anjou, en Poitou ainsi qu'en Berry ne laissent que peu d'espoirs sur les intentions pacifiques de leurs commanditaires.

Il ne sera pas dit que la Couronne de France sera la première à verser le sang, l'angevin Eikorc ayant attaqué la ville de Chinon, l'Anjou est aujourd'hui reconnu comme l'agresseur du duché Touraine. Tous arguments visant à justifier l'intervention des forces armées dites du Ponant françaises et étrangères au nom d'un accord défensif, ne pourront être considérés que comme fallacieux et éhontés. Nous engageons nos, encore, vassaux des provinces françaises du Ponant à faire preuve de discernement et d'abandonner leurs dangereuses chimères guerrières et prions pour nos sujets en les provinces concernées, que nous savons fidèles à la Couronne de France, et entraînés contre leur volonté par leurs régnants sur la voie du déshonneur.

Qu'il soit su, que nous ne coifferons pas le Sieur Finam d'une quelconque qualité et encore moins de la couronne ducale d'Anjou. Celui qui vola notre maison, n'y mérite aucune place et encore moins de reconnaissance.

Nous sommons donc la Bretagne de retirer immédiatement son armée d'Anjou et ce jusqu'à ses terres. Nous mandons aux régnants des provinces du Domaine Royal, à nos fidèles vassaux des Provinces de France de se préparer à soutenir, à travers la Couronne de France, le Duché de Touraine au nom de la Souveraineté de notre Royaume, de l'honneur et de la fidélité. Que tous nos sujets prennent la mesure du danger qui menace l'intégrité de nos terres, de notre identité et ce pourquoi nos pères et mères se sont toujours battus.

Dès à présent, nous apporterons tout notre soutien, militaire, politique, économique et diplomatique au Duché de Touraine. Nous ferons sous peu prochaine déclaration pour complément.

SMLIII

Anjou toujours...Un nouveau duc qui n'est pas un inconnu des comtois...et une guerre annoncée...

Citation :

Paris - (AAP) Dans la crise qui couve actuellement entre l'Alliance du Ponant, dirigée par la Bretagne, et les autorités du Royaume de France, de nombreuses déclarations, publiées dans les chancelleries et sur les places publiques il y a peu, portent sur le Royaume de Sa Majesté le Roy, un voile sombre, qui fait craindre une escalade du conflit latent, et d'une guerre totale entres provinces de France.
En Anjou d'abord, la fin de la Croisade, signifiée par l'accord entre les autorités de l'Eglise et celle du Ponant, a amené à l'élection d'un nouveau Conseil portant à sa tête le Sire Finam. Celui-ci, selon nos informations, n'aurait toujours pas porté allégeance à Sa Majesté, et se serait contenté d'envoyer son fils dans la Salle du Trône. Usurpant donc, les titres et attributions d'un Feudataire reconnu, il s'est fendu d'une déclaration publique, lu sur les places d'Anjou, où il place l'Anjou "dans une des plus grandes pages de [son] histoire".

Dans l'annonce publique, aux connotations fortement guerrière, le Régnant d'Anjou tente de rassembler le peuple, en mettant en porte-à-faux ses détracteurs et ses soutiens, et plaçant sa province dans "[...]un combat pour la vie et l'honneur, le droit et la liberté."
N'excluant aucunement le recours à la force armée, il promet de mener la province à la victoire, ne désignant pas "l'ennemi" clairement, mais mentionnant simplement de "mener la guerre contre de monstrueuses institutions".

Il expose de même son "programme" pour son règne, prenant à parti son Conseil, ainsi que le peuple d'Anjou, en lui promettant "[...] du sang, de la peine, des larmes et de la sueur." L'unité et la guerre semblent être les fils directeurs de la déclaration, bataille menée selon lui pour la "survie" et la "liberté" de L'Anjou.
La conclusion de l'annonce, appelle le peuple à la mobilisation, et rappelle l'attachement du pouvoir angevin à la puissante alliance du Ponant.

D'autres déclarations sont parvenues sur les places du Royaume ; de la Curia Regis d'abord, et des autorités de Touraine ensuite.
La déclaration émanant du Conseil du Roy et sur laquelle les sceaux des Pairs et Grands Officiers apparaissent, condamne fermement l'ultimatum lancé par le Capitaine des forces armées du Ponant, le Duc Nilas aux autorités de Touraine.
Cet ultimatum, énoncé dans un précédent article, avait été lancé suite au soutien déclaré de la Touraine à la croisade de l'Eglise, et à la présence d'armées françaises à Chinon, ville de Touraine en relation directe avec la ville angevine de Saumur où campent les armées du Ponant. La déclaration du Duc de Trégor demandait aux autorités de Touraine de démanteler ou faire entrer les armées en ville, ce à quoi la province a apposé une fin de non recevoir. Les autorités royales ayant pris connaissance de cette déclaration ont signé, en date du 09 Septembre, une déclaration donnant enfin la position du Roy vis à vis de l'annonce du Capitaine breton.

Rappelant la présence ni souhaitée, ni autorisée des armées bretonnes en terres françaises, et condamnant fermement les déclarations du Duc Nilas, qu'elles qualifient de "menaces", les autorités royales annoncent leurs soutiens aux autorités de Touraine. Elles rappellent ainsi l'attachement de cette province à l'Eglise, laissant planer la possibilité d'une réaction romaine en cas d'attaque. Dans la même déclaration, elles éclaircissent la position des Ordres Royaux, dont la présence aux frontières avait été condamnée par le chef des armées du Ponant. Les Grands du Royaume demandent ensuite "[...]au Ponant de garder ses armées chez eux." et préviennent la-dite Alliance que "toute tentative d'entrer en Touraine ou dans toute autre province hors Ponant trouvera une réponse armée". Enfin, les Officiers du Roy, demandent au Grand Duc de Bretagne de retirer ses armées, menaçant d'une réponse musclée, "[...]toute tentative de rester en terre français[...]".

Une réaction des autorités de Touraine a aussi été publié en place publique en date du 12 Septembre. Dans celle-ci, les autorités tourangelles, prenant acte de la menace grandissante, appellent à la mobilisation totale de la province, sonnant le branle-bas de combat du côté de la frontière française.

Du côté de la Bretagne, les autorités avaient publié le 13 Septembre déclarations à l'attention des autorités du Royaume. Précisant dans celle-ci que le Duc Nilas ne prenait parole que pour sa seule personne, elles appelaient les autorités royales et bretonnes à faire montre de dialogue, par l'envoi de diplomates dans un lieu neutre.

Les déclarations de chacun des camps apportent donc un éclairage sur le conflit qui couve dans le royaume, chacun défendant ses positions, tant par les mots que par les actes. L'annonce du Régnant d'Anjou prête à confusion, tant par la guerre annoncée, que par le flou entourant l'ennemi désigné : S'agit-il des autorités de l'Eglise ayant promulgué la Croisade, ou bien les autorités royales, auxquelles le Sire Finam semble faire un "pied de nez"?
L'ultimatum du Duc Nilas à la Touraine, fort de la puissance affichée de la Bretagne et de ses alliés, et la réponse dure des autorités royales et tourangelles semblent poser les bases d'un futur affrontement des deux puissances du Ponant et du Royaume de France.
Dans les faits, de chaque côté de la frontière, les effectifs gonflent, et on rapporte un début d'affrontement entre une armée bretonne et les armées françaises devant les murs de Chinon, prémices d'un conflit annoncé. Les dernières informations parvenant d'Anjou, font état de l'agression nocturne du Vicomte de Nerac, et Vice-Amiral de France Sire Alexandre* et de sa femme, Dame istar333 par deux armées du Ponant, évènement qui ne manquera pas de soulever des protestations des institutions royales.

Une dernière lettre, écrite et signée par Sa Majesté le Roi Levan III est venu conclure cet échange plus ou moins protocolaire. Le Roi y déclare son soutien à la Touraine, et son refus d'accepter l'allégeance du régnant d'Anjou Finam. Plus encore, la dernière ligne de la déclaration sonne comme le coup d'envoi définitif d'une guerre annoncée et attendue, puisque Sa Majesté y déclare : "Dès à présent, nous apporterons tout notre soutien, militaire, politique, économique et diplomatique au Duché de Touraine. Nous ferons sous peu prochaine déclaration pour complément."
La prochaine déclaration du Roy, devrait faire état de la levée du Ban de ses vassaux dans tout le Royaume.

Et Anjou encore...Petit morceau choisi d'un article du petit canard déchaîné des Royaumes, pour ceux qui ne l'ont pas lu...

Citation :

.../...
Pour finir, le Roy livre une décision attendue depuis longtemps au sujet de Kilia de Penthièvre, pilleuse de Dole. S'il ne se prononce pas sur les motivations ayant poussé la duchesse à agir ainsi, il n'en tire pas moins la conclusion que sa capacité à conseiller sagement est mise en doute, et la déchoit par conséquent de la dignité de Pair. Si la réaction est logique, on peut s'interroger quant au temps qu'il aura fallu pour la mettre en oeuvre. La Pairie a en effet dû prendre l'initiative de sanctionner l'Angevine en l'excluant momentanément, ce qui n'a pas été sans susciter l'indignation de cette dernière ni créer un précédent dangereux.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP

Fin de la croisade contre l'Angevinisme...a dit le Camertruc Clodmichetweck

Citation :

Annonce de la Fin de la croisade dicte Angevine

A l'universalité des fidèles.
Aux peuples du Monde
Qu'il soit dit et su

Ce jour, nous, Cardinaux de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, réunis en Sacré Collège, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote;
Soucieux de ne pas laisser les peuples souffrir des affres de la guerre;
Soucieux de ne pas faire supporter au peuple d'Anjou l'orgueil démesuré de ses dirigeants;
Conscients de la victoire remportée par les Sainctes Armées et leurs alliés, victoire ayant abouti à la fin d'un schisme honteux.
Conscients de ce qu'au cœur des hommes et des femmes de bonne volonté cette erreur, contre nature, contre la vertu et contre Dieu a cessé d'exister;
Conscients aussi que les cris et vitupérations de quelques fauteurs d'hérésie, outres gonflées d'orgueil et d'inconscience ne remplacent jamais la parole d'un peuple silencieux et pieux dans sa majorité;

D'une part,
Annonçons officiellement la fin de la croisade lancée contre ce qui fut l'Angevinisme, remerciant les preux et les fidèles qui firent chuter cette monstruosité inspirée de celui que l'on ne doit pas nommer.

D'autre part,
Le Roy tient son pouvoir de Dieu, non l'inverse, Dieu ne tient pas son pouvoir du Roy.
Qu'un élu tient sa charge du peuple de par le Roy.
Qu'en conséquence il n'appartient à aucun élu temporel de légiférer dans le domaine spirituel. N'en déplaise à ceux qui le souhaiteraient, aucun élu n'a le pouvoir de faire se lever le soleil à l'Ouest, pas plus qu'il n'a pouvoir de changer les lois canoniques qui nous viennent du Très haut, des apôtres et de leurs descendants.
Que par conséquent, les clauses voulues par le régent d'Anjou et son conseil excommunié sont caduques.
En foy de quoi, et bien qu'elles n'aient aucune valeur, nous conseillons instamment au conseil d'Anjou afin que certains esprits faibles ne puissent y croire de les abroger.
Sauf, à avoir cette sagesse, nous serions alors emmenés à tenir l'Anjou pour obstiné et prendre rapidement les mesures nécessaires pour que soit châtiés ceux qui s'élèvent contre leur Roy et contre la Foy.

A Rome le V du mois d'Octobre de l'an MCDLVIII de la Saincte Eglise aristotélicienne



Pour le collège des Cardinaux, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal Camerlingue