Actes de bravoure, sang et honneur [guerre de sécession]

Tous les soldats se préparent pour le rassemblement sur la place.
Des carrés d’hommes commençaient à se former dans un alignement parfait.
Ils attendaient le discours du capitaine…

Kryss arriva sur la place, un officier donna un ordres général…

A VOS RANGS, FIXE !

Tous les soldats se mirent au garde à vous et attendirent que le capitaine se plaça derrière son pupitre…

REPOS !

Tous les regards étaient sur Kryss…

SOLDATS !

Vous êtes rassemblés ici pour vos actions !
Vous êtes ici parce que vous avez contribué à la libération de l’oppresseur.

Nous avons dû tous faire un choix.
Nous avons dû tous agir contre notre volonté, cette volonté de nous battre contre nos frères.
Nous avons été blessés dans nos chairs et nos âmes !

Mais nous avons agi pour la bonne cause.
Nous avons défendu le peuple.
Nous avons défendu la volonté du peuple et son choix !

OUI, je sais !
Tout soldat a eu peur de s’engager dans le combat.
Tout soldat a trahi et menti par le passé.
Tout soldat a déjà perdu la foi en l’avenir.
Tout soldat a souffert pour des choses sans importance.
Tout soldat a douté d’être un soldat.
Tout soldat a manqué à ses obligations spirituelles.
Tout soldat a dit oui quand il voulait dire non.
Tout soldat a blessé quelqu’un qu’il aimait.
C’est pour cela qu’il est un soldat de Franche-Comté ; parce qu’il est passé par toutes ces expériences et n’a pas perdu l’espoir de devenir meilleur.

Nous ne sommes jamais restés indifférents à l’injustice.
Nous savons que tout est un, et que chaque action individuelle affecte tous les hommes de la planète.
Alors, quand nous nous trouvons devant la souffrance d’autrui, nous nous servons de notre épée pour remettre les choses en ordre.
Mais, bien qu’on a lutté contre l’oppression, à aucun moment on n’a chercher à juger l’oppresseur.
Chacun répondra de ses actes devant Dieu, et – pour cette raison – une fois notre tâche accomplie, nous n’émettrons aucun commentaire.
Un guerrier de Franche-Comté est au monde pour aider ses frères, non pour condamner son prochain !

C’est pourquoi,
Cette barrette est le souvenir de cette tragédie, pour ne pas oublier ce qu’il s’est passé et pour la mémoire de nos morts.

Actes de bravoure, sang et honneur [guerre de sécession] Guerrecivilexi1

Actes de bravoure, sang et honneur [guerre de sécession] Guerrecivilexi1

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Récipiendaire, veuillez sortir des rangs a votre appel !

Garnison de Vesoul

- lieutenant Spikelilou
- lieutenant Zephirin
- Lieutenant Jacquouille94
- Davina Sahvanturrah
- Djvier
- Krane la marmotte
- kryss
- Lassa
- Marikosan
- Nathdeg
- Nereidor
- setenza
- Sheeva
- Sirius7
- sulvina
- ummagumma

Garnison de Poligny

- Lieutenant Pendarric
- Adrien72
- Jeangui
- Charlie_lebrown
- Jasona
- Demoniacus
- Kiboki
- Magnusvonwolf
- Golois1°

Garnison de Saint-Claude

- Lieutenant Acis
- Lieutenant Fabulous
- Chevaliermarron
- Theoldprez
- Reydiul
- Psykotic
- Aldrahn
- Kalian

Jacquouille s'était présenté sur le place d'armes, lieu qui servait à toutes sortes de cérémonies. Celle-ci était à part. Elle allait marquer à jamais chaque soldat de l'armée de Franche-Comté qui avait participé à ces faits d'armes...

Tous les soldats étaient maintenant alignés en rangs au garde-à-vous, les officiers devant les troupes et les sous-officiers devant les colonnes....

Tous écoutaient le discours du Capitaine Kryss.... Le silence régnait sur la place, on n'entendait que les paroles de l'officier aus trois barettes... Tous plongés dans les souvenirs douloureux des évènements passés.... Les visages étaient graves... Des larmes perlaient sur certains d'entre eux... Les mâchoires se serraient....

Jacquouille ne pleurait pas, mais quoi qu'il pût arriver par la suite, le lieutenant comptait bien porter cette distinction pour ne pas oublier....

Ainsi, lorsque le capitaine appela les hommes, Jacquouille prit la file à l'appel de son nom....

Krane, rangé comme les autres écouta attentivement le discour du Capitaine Kryss.
Jamais il ne pourrait oublier .... jamais ...

Tous ces cris ...
Toute cette souffrance ...
Tous ces hommes dont la vie s'était soudainement éteinte ...

Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'il voyait le sang couler ...
Mais ce sang .... Ce sang était celui de ces amis, qu'ils fassent partie de la défence ou du camps des assaillants ... Tous des frèrs, otus des Franc Comtois.

A l'appel de son nom, Krane monta récupérer son insigne, après un salut militaire au Capitaine.
Aucunes larmes ne coulerait de ses yeux pour ces souvenirs douloureux, mais ceux-ci resteraient à jamais gravés dans sa mémoire ...

Lassa s'était rendu sur la place, prenant les rangs, se mettant au garde à vous. Elle suivit des yeux le Capitaine qui monta sur l'estrade et relacha la position, écoutant son discours.

Tous avaient vécu la même chose, tous avaient du faire taire leur conscience et tirer, se battre contre des frères, des soeurs, des amis... Et tous en porterait une marque sur leur coeur ou dans leur mémoire ainsi que sur leur uniforme à l'avenir...

À son tour, l'aspirante était monté chercher sa barette sans mot dire.

Spikelilou se tenait sur le côté des rangs... un peu raide... elle regardait les hommes de sa garnison qui s'étaient tous engagés pour que les droits du peuple Franc-comtois ne soient pas bafoués... puis ceux des autres garnisons pour qui il avait été encore plus dur de se battre ne représentant qu'une partie de leur garnison...

A l'ordre, elle vit les militaires se mettre au garde à vous comme un seul homme... puis relâcher la position et fixer le capitaine Kryss.

Aux paroles de Kryss, la maître d'armes regarda droit devant elle et serra un peu les mâchoires... se remémorant tous les moments si difficiles qu'elle avait passé depuis des semaines...

A son nom, elle eu comme un frisson et sortant du rang, elle s'approcha pour recevoir la barette qui sur son uniforme allait témoigner de cet engagement si difficile qu'elle avait dû faire...
Elle hocha imperceptiblement la tête... puis fit demi-tour et regagna sa place.

La lieutenante entendit alors s'égrainer la longue liste des noms de ses compagnons d'armes et serra le poing au passage du nom de ceux qui avait donné leur vie pour la Franche-Comté.

Les militaires loyalistes allaient chacun à leur tour récupérer leur distinction auprès du capitaine. Présent dans le rang, au garde à vous, la tête droite et le regard fixe il se rappelait...

Souvenirs d'un épisode tragique qui marquera à jamais l'histoire du comté. Malgré les horreurs et les troubles perpétrés par cette crise, le soldat n'éprouvait aucun regrets. Il avait accomplit son devoir à son modeste niveau. Et si l'occasion se représentait, il n'hésiterait pas à reprendre les armes...

Comme dans chaque guerre il y avait eu des victimes, malheureusement elle n'étaient pas tombées du bon côté. Vies perdues, bafouées par la traîtrise et l'avidité de quelques un. Savoir que les révoltés ne seraient jamais jugés pour le sang qu'ils avaient sur leurs mains, rendait l'arbalétrier amère...

Entendant son nom, il marcha au pas jusqu'au capitaine. Il marqua pause, se mit au garde à vous et la salua. Après que le capitaine ait épinglée la barrette commémorative, il tourna les talons et retourna dans le rang en marchant au pas...

ThomasHawk avait assisté à toute la cérémonie sans pouvoir dire un mot. Il était K.O. mais d'un coup, la colère l'envahit. Il saisit le tabouret sur lequel il était assis et l'envoya voler vers l'estrade.

C'est une blague ou quoi?

Non mais je rêve! Décoré pour quoi? Pour avoir remis en place une incompétante qui menait la Franche-Comté à sa perte? Pour avoir bêtement suivi le principe "élu donc légitime"? Non d'Aristote! Comment peut-on être aussi stupide?

Imaginer ce cas de figure: un peuple vote pour un dictateur. Un peu plus tard, ce dictateur démocratiquement élu décide que toutes les personnes qui ont les cheveux blonds doivent être passées par l'épée. Ne serait-il pas légitime de renverser ce dictateur? Mais non bien sûr!

Défection! Si on avait su quelle tournure cela prendrait, on l'aurait gardé ce château! On avait les moyens de le reprendre dans les minutes qui suivaient sa "reprise".

C'est une honte! J'ai aussi agi pour le bien de la Franche-Comté. Seul le bien-être des franc-comtois m'importait. Vous, seules les récompenses guidaient vos actes aveugles.

Et pendant que vous dessiniez votre belle médaille, j'étais le SEUL militaire franc-comtois à défendre Saint-Claude.

Médaille d'infamie, voilà ce que vous porterez! Honte à vous!

Mais portez-là cette médaille qu'on vous reconnaisse. Vous qui avez dûrement lutté pour remettre la "petite baronne" incompétante sur son trône.

Et, de rage, ThomasHawk envoya à terre tout le contenu d'une table qui avait été dressée là pour les "soldats de Panurge".

Avant de s'éloigner, ThomasHawk se retourna à nouveau...

Et je demande réparation en duel, sur le noeud de son choix, à quiconque prononcera encore le mot trahison. Aldrahn vous êtes le premier concerné.

Dans les rangs , le silence régnais et la voix du capitaine résonnait dans la place des cérémonies
quel discoure... un discoure marquant qui était dicté avec la coeur du capitaine .... elle s’avait de quoi elle parlait ... les événements l’avait fait souffrir elle aussi .... j’ai vécu chacun de ses moment a ses coté !

Non , nous ne pouvions pas oublier comme ca , pas comme une page d’un livre ...

la liste était longue , Djvier serrais la mâchoire et fermais les yeux à chaque soldats qui avaient donner leurs vie pour la franche comté .

a l’appel de son nom il sortie des rangs , se dirigea vers le capitaine et la regarda dans les yeux .
il se mit au garde a vous et lui présenta ses respects ... les yeux river dans ceux de kryss il y eu un moment de silence .... puis plus fort que lui il laissa échappé des larmes sur son visage .

- Mon capitaine , mes respects ....
Capitaine je n’oublierais jamais !... pour la mémoire de nos morts ! ...

Kryss lui épingla la barrette et se saluèrent une nouvelle fois avant que Djvier ne retourne dans les rangs

Entendant le Soldat ThomasHawk, qui n'avait rien à faire dans cette cérémonie, envoyer une gueulante au Capitaine, Krane se tourna vers celui-ci, se demandant ce qu'était cette incursion dans la salle. En lui adressant la parole, Krane espérait que ThomasHawk minimiserait les dégats de son incursion et qu'il évité de se faire punir pour insubordination envers le Capitaine.

ThomasHawk, Vous n'avez rien à faire ici ... Ee encore moins à parler sur ce ton. Je suis simple soldat comme vous, et vous comme moi n'avons le droit de parler ainsi à un supérieur, d'autant plus que c'est au Capitaine que vous vous adressez !

Je vous prie, calmez vous et éspérez que le Capitaine n'ait pas entendu ...
Vous vous rendez-comte que vous donnez des leçons à des gens qui snt dans l'armée depuis bien longtemps et qui on tout le mérite de leur grade ?

Puis Krane se remit dans les rangs, toujours les yeux lourds ... Lorsqu'une phrase, ou du moins la tournure qu'il s'en rapppelait qui à jamais lui resterait graver revint:

On mange ensemble, on vit ensemble, on se bat ensemble, on crève ensemble ....

Cette citation était pour lui plus qu'une simple citation. Lorsqu'un certains Vicomte l'adressa aux soldats, celle-ci lui fit chaud au coeur, le rendit plus confiant, le rendit fier d'être soldat.
Ses yeux se firent encore plus lourds ...

Citation :: Et je demande réparation en duel, sur le noeud de son choix, à quiconque prononcera encore le mot trahison. Aldrahn vous êtes le premier concerné.

Si la décision de tous ces soldats de partir reprendre dôle était médiocre ... qu'en était-il de cette proposition ?

Djvier qui allais juste réintégrer les rang entendit doucement la conversation entre Krane et ThomasHawk .
il regarda le soldat ThomasHawk avec du feux dans les yeux prêt a le faire enfermer au gnouf pour ce blasphème . avait t’il comprit pourquoi nous allions porté cette barrette , non sûrement pas vu sa réaction .
avait t’il comprit ce qui c’était passé , sûrement pas non plus car il ne tiendrait pas un discoure comme cela !

- Calmez vous soldat !? que vous arrive t’il ?

Fabulous s'approcha à l'appel de son nom...
Il était pris entre deux feux. Il considérait avoir fait le bon choix, cela il ne le remettrait pas en cause. En revanche il avait du mal à accepter le fait de reçevoir une distinction.

-Mon capitaine...je suis vraiment désolé...je ne puis accepter cette barette qui ressemble trop à une récompense puisque seuls ceux qui ont combattu la régence se la voient attribuée. Je suis fier d'avoir combattu pour une cause juste. Je ne suis en revanche pas fier de l'avoir fait contre des frères. J'accepterais tout hommage envers les personnes diparues, envers les personnes qui ont combattus, quel que soit leur camp. Cela n'a pas de sens, nous ne pouvons continuer dans cette relation d'opposition au sein du peuple, nous attribuer cette barette, c'est en quelque sorte faire un pied de nez aux perdants qui n'en sont pas moins des amis, des personnes qui ont fait pour la Franche-Comté, des Franc-Comtois tout simplement.

J'accepterais toute sanction à mon encontre pour avoir refusé cette récompense. Avec toutes mes excuses une fois de plus...

La tête basse, il attendait la réponse du capitaine, ne sachant quelle réaction celle-ci allait avoir.

Citation :: Et je demande réparation en duel, sur le noeud de son choix, à quiconque prononcera encore le mot trahison. Aldrahn vous êtes le premier concerné.

(HRP Aldrahn n'a fait que penser et n'a pas décrché un mot Wink

HRP/)

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Toujours dans le rang, au garde à vous fixe, il entendit un soldat vociférer des menaces. D'un rapide coup d'oeil, il aperçu l'insigne de la garnison de Luxeuil ornant l'uniforme du soldat. Gardant son calme, il espérait que les soldats saonois n'étaient pas tous aussi indisciplinés. Discipline, encore une valeur oubliée...

Aujourd'hui plus rien ne l'étonnait. Se battre pour les comtois ne voulait plus rien dire. A l'avenir les gens défendrait soit l'honneur, soit le matérialisme. Triste avenir pour le comté...

SOLDATS !!!

DU CALME !

CELA VA ETRE CLAIR ENTRE NOUS,

CE N'EST PAS UNE MEDAILLE OU UNE RECOMPENSE, MAIS UNE BARRETTE DE CAMPAGNE, NE MELANGER PAS TOUT !

ELLE EST LE SOUVENIR DE CETTE CRISE PASSE !
CEUX QUI LA PORTE, POURRONT DIRE, "J'Y ETAIS" DANS CETTE GUERRE FRATRICIDE !

ALORS, SI VOUS N'EN VOULEZ PAS, C'EST COMME SI VOUS TOURNEZ LE DOS A NOS CHERES DISPARUS !

Des l'armes coulaient sur les joues du Capitaine...

J'ALLAIS FAIRE JUSTEMENT UNE SECONDE PARTIE POUR CEUX QUI ETAIENT DE L'AUTRE COTE !

SOLDAT THOMASHAWK, JE VOUS CONSEIL DE RETOURNER A VOTRE PLACE !

CAR JUSQU'A PREUVE DU CONTRAIRE, CE SONT VOUS ET LES AUTRES QUI AVAIENT FAIT DES MORTS !

Kryss se calma...

Alors je vous en prie soldat Thomashawk, calmez vous, nous avons passé l'éponge, et venez prendre cette barrette en temoignage et en souvenir de nos morts...

Merci

Pinss se boucha les oreilles, vaine tentative de baisser le volume du son de la voix pourtant fort mélodieuse du capitaine. Ainsi, on donnait une barette à ceux qui s'étaient battus. C'était certainement comme cela qu'on prouvait comment les soldats avaient choisi d'eux-mêmes de venir ou non se battre pour la déchue. S'ils ne venaient pas, cour martiale, s'ils venaient, barette. Dans le public, Pinss aplaudissait à tout rompre cette formidable démonstration de choix individuel et d'opinion personelle. Ne manquait plus qu'à ce que le conseil "modèle" reconnût que dire amen à tout ce que proposait la comtesse, c'était pas le top, et le jeune baron serait comblé. Le capitaine en vint à parler des responsables des morts. Ah, certainement, ils avaient fait des morts, mais ils n'avaient fait que se défendre de la déchue qui voulait récupérer son trône tout en ayant affirmé deux jours plus tôt qu'elle n'aurait aucune rancune à l'égard des révoltés. Les promesses et la comtesse, vraiment, ça faisait deux.

Le jeune homme jeta un regard intrigué à la barette, qui scintillait des lueurs que le soleil répandait avec grâce ce jour-là, puis se dit qu'il n'avait plus rien à faire ici. Non sans aplaudir à nouveau les décorés, il quitta la place et alla voir ailleurs, là où les gens étaient plus censés. Chez les dahuts, en priorité.

[EDIT KRANE]

Kryss a écrit:: J'ALLAIS FAIRE JUSTEMENT UNE SECONDE PARTIE POUR CEUX QUI ETAIENT DE L'AUTRE COTE

****J'ai Rien dis

SeigneurAslan était resté à bonne distance de cette assemblée militaire. Le pseudo Capitaine distribuait les décorations, hum, la soit disant barette de campagne à tous eux qui avaient contribué à la reprise du Chateau. Il resta là à observer, car sa place n'était pas ici, comme on l'avait fait remarqué d'ailleurs. Il abaissa le regard, écoutant Kryss appeler les hommes, quand un soldat se leva brusquement, faisant éclat de sa colère. Le Lieutenant fit quelques pas plus en avant pour prévenir tout grabuge, et eu un sourir en coin des lèvres lorsque celui-ci quitta le lieu de la cérémonie... et pour ainsi dire, il était plutôt satisfait de n'y voir aucun militaire de Pontarlier.
Il ne tarda pas non plus à quitter la place sans s'en retourner...il s'imagine Kryss maudire son poste de cap, si le lendemain, elle venait à avoir une extinction de voix...quel dommage...

Adrien72 était arrivé et se mit au garde a vous sous les dires du Capitaine, il entendit son nom...Il arriva sur la scène...On lui donna ça barrette et il la remercie, ainsi chose faites, il retourna au rang. Apres cela une recrue s'interposa et dit que si on l'insultait de « traîtres » il allé défier cette personne au combat...Il leva les yeux au ciel et dit

-Pffffffff...

Adrien72 regardez les autres recrues passez un par un et une fois la remise des décoration terminé...Il retourna rejoindre Fabulous au terrain des archer débutant

Le grand artilleur, les bras croisé à l’arrière, avait soulevé un sourcil en entendant le soldat Thomashawk gueuler et lancer son banc. Voilà qui était une étrange réaction de la part d’un militaire de sa trempe. Zéphirin avait été de ceux qui avaient souhaité fortement à l’EM cette reconnaissance aux hommes de la garnison de Vesoul ainsi qu’aux autres soldats qui s’étaient présentés à la herse du château. Jamais, il ne s’était montré contre le fait que les soldats autres que loyaliste aient cette barrette, mais jamais aucuns officiers neutre ou participants contre, ni même l’ex-capitaine Lothilde n’avaient souhaité publiquement la même chose pour leurs hommes. Encore, avaient-ils été laissé à eux même dans la cour du château durant la reprise, aucun officiers n’ayant daigné venir combattre avec ces valeureux civils, paysans, nobles, gendarmes, réservistes et quelques militaires, pourtant plus nombreux, qui avaient dû faire seul contre des hommes bien entraîné. En entendant le capitaine Kryss proposer une contre partie, l’instructeur laissa paraître un léger sourire.

L’instructeur chef des archers Fabulous avait par la suite refusé la décoration. C’était là sont choix. Étant un politicien aguerrit, peut-être voyait il en cette médaille un boulet à de prochaines élections, sinon comme certain, une marque qu’il traînerait comme celle au fer rouge à la peau des criminels. Pour le colosse ingénieur, il n’était pas question de faire porter à d’autres qu’à ceux qui avaient fait, peu importe le camp, le fardeau de cette mission considéré par certain comme honteuse et encore par d’autres comme victorieuse pour la démocratie.

Lui, il avait été l’un des premiers à engager la garnison de Vesoul, et par simple respect pour ceux qui l’avaient suivi la tête haute, sans rechigner, avec leurs propres économies, sans trop savoir ce qui les attendaient, et leurs petites besaces de miches de pains pour seule réserve de nourriture, il monterait sur cet estrade. Les militaires auront en plus laissés près de 380 écus, pour Vesoul seulement, en taxes à un écus par nuit dans les auberges de la capitale durant cette contre révolte. Alors, cette foutu barrette, il la porterait jusqu’à sa mort, racontant à qui voudrait l’entendre qu’il est toujours…deux faces à une médaille.

S’avançant lentement, il salua le capitaine et bomba le torse laissant la petite femme lui apposer la barrette. Hochant lentement la tête en lui serrant la main, il se dirigea ensuite lentement vers les hommes de la garnison de Vesoul qui étaient sur place, prenant soins de saluer chacun, de les remercier de leur dévouement à la garnison et à la population Comtoise. Il invita également chacun d’entre eux à ne pas laisser sombrer dans l’oublie ce chapitre important de l’histoire de Franche-Comté, pour évitez que ces guerres intestines, bien qu’elles trouvent pour tous une justifications, se répètent trop souvent.

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