[CLOS - PROCÈS PRÉVENTIF] Thaddeus/ Lorraine

Citation :

Monsieur le Juge,

Je suis devant vous aujourd'hui afin de traduire en Justice, Thaddeus pour sa présence en Franche-Comté, qui, au vu des évènements, pourrait bien être une tentative d'espionnage. C'est pourquoi je vous demande de juger cette affaire en tant que procès préventif.

À Dole le samedi 2 décembre 1454

Première plaidoirie de la défense

Citation :

Thaddeus, entrainé par les gardes jusqu'au tribunal se demandait bien ce qu'il avait bien pu faire pour ainsi offenser la Franche Comté... et lorsqu'il entendit l'acte d'accusation tomba des nues.
Il alla s'installer à la barre et déclara les présentes phrases :
"Moi, Thaddeus jure de dire la vérité, sur les Très Saintes Ecritures Aristotéliciennes, mettant mon âme en jeu.
Je dois avouer que je suis fort surpris que l'on recrute de nos jours comme procureur pareil incapable qui se permette ainsi de salir la réputation d'honnetes gens.
Car il s'agit bien de cela.
Je dirai même qu'il s'agit de salir la réputation d'un honnête citoyen de l'Empire puisque j'ai déjà par le passé servi sa majesté Longjohnsilver en tant que Juge en Savoie et que je suis aujourd'hui un travailleur de Lorraine.
Or donc, aujourd'hui je me vois trainé comme un mal propre pour des faits on-ne-peut-plus obscurs, comme pour un délit de sales gueules, alors que j'ai toujours servi fidèlement l'Empereur quand il le fallait.
Ma présence ici, en Franche Comté, je l'ai déjà signalé à votre douanier : Lourdin_le_Pur que j'invite à témoigner.
Aujourd'hui, las du jeu de la politique, et le coeur brisé par une dame, j'ai décidé de jouer ma vie sur le champ de bataille. Et c'est pour cela que je suis aujourd'hui mercenaire.
Mercenaire du Soleil Levant.
Mercenaire reconnu par la Héraulderie Royale de France qui m'a donné des armes.
Mercenaire engagé par Sir Bachforelle qui était lui même en ces lieux hier encore, afin de l'escorter en Baden.
Espionnage dites vous ?
Ridicule... médiocre... incapable...
Et pour le compte de QUI ? L'avez vous seulement envisagé ?!
Sir Bachforelle et moi même venons tout droit de Lorraine qui jusqu'à preuve du contraire est encore une terre du Saint Empire !
Je dirai plutôt qu'il s'agit d'un procès, tout simplement parce que mon nom est connu, et reconnu, et qu'il fallait bien mettre un chef d'accusation.
Seulement je ne laisserai pas ainsi mon nom etre trainé dans la boue par de vils faquins qui se permettent de rabaisser les gens parce qu'ils ont le pouvoir pour quelques mois.
Non comptant de me faire rompre mon contrat avec mon client en me retenant ainsi en Franche Comté (dans laquelle je suis obligé de rester pour témoigner), et donc de souiller la réputation de mon organisation, vous vous permettez de mal traiter un citoyen, un fonctionnaire et même un ancien dirigeant de l'Empire, pour des raisons plus que douteuses.
Me doutant bien que le procureur ne se mettra pas lui même en procès pour insultes (car il s'agit bien d'insultes), diffamation et pour m'avoir forcé à rompre mon contrat avec mon client, sachez que je contacte dès à présent non seulement la Diète (quelque soit son état actuel) ainsi que l'Empereur lui-même qui saura reconnaitre en ma personne, un digne sujet de l'Empire."

La défense a appelé Lourdin_le_Pur à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
Monsieur le Juge, Monsieur Thaddeus,

Voilà bien facheuse situation. Monsieur Thaddeus est arrivé le 2 décembre 1454 à Luxeuil. Il a bien répondu à ma lettre dont voici le contenu :

"Bonjour,
Je suis un humble "Mercenaire du Soleil Levant" qui escorte actuellement un client jusqu'en Baden.
Je ne fais que passer et serait déjà parti demain.
Merci pour votre accueil et vos avertissements.
Bonne soirée."

Bien que je condamne la facon de parler de Sieur Thaddeus en parlant de M. le Procureur, le fait de mettre en procès le Sieur Thaddeus me parait illogique. Les frontières ont été fermées le 2 décembre. Or, Sieur Thaddeus est parti le 1 décembre. Comment pouvait-il savoir qu'au même moment les frontières se sont fermées?

Non ce procès n'a pas lieu d'être à mon avis, de même que bon nombre de procès puisque qu'ils touchent des gens qui venaient d'arriver en FC, qui s'y trouvaient déjà ou qui quittaient la FC.

Tout est allé bien vite sans grande organisation il me semble. Les douaniers recoivent des ordres chaque jour sans trop savoir que faire exactement ni comment faire.

Je m'en vais de ce pas à la gendarmerie pour tenter de comprendre quelque chose! J'espère que toute cette crise se finira bien et que tout rentrera dans l'ordre.

M. le Juge, Sieur Thaddeus, je vous salue.

Lourdin_le_Pur, douanier de Luxeuil
Dôle, le 3 décembre 1454

Citation :

*La procureur se leva et se diriga vers l'accusé*

Je crois Monsieur Thaddeus, que vous ne comprenez pas la situation que nous vivons en ce moment. Vous me dites incompétente et pourtant je fais très bien mon travail, sinon le conseil m'aurait déjà retiré ce poste.

Votre arrogance à mon égard n'est pas nécessaire, vu que je respecte les ordres qui me sont donnés par le comte et la connetable. Sachez aussi qu'un procès préventif n'est pas une attinte à votre réputation, mais tout simplement une protection pour nos habitants, qui en ce moment, se sent protégé grace aux personnes compétentes qui est dirigé par le conseil dont je fais partie moi même.

*Elle lui tourna le dos et s'avanca vers le Juge*

Monsieur Juge, même si l'accusé a été à mon égard, arrogant et insultant, je demande à la cours de le relaxer.

*Kapucine retourna auprès de Sieur Thaddeus, le regarda droit dans les yeux*

Et pour une dernière précision, je crois Messir, que vous n'aimez pas qu'une femme est un tel pouvoir, je ne méritais aucunement vos mots mal placés et vos insultes. Le bien des habitants de la Franche comté est ce qui m'importe le plus.

*Elle tourna les talons, retourna s'assoir et prit le second dossiers qui trônait sur son pupitre.*

À Dole le mardi 5 décembre 1454

Citation :

Le comte Cartil est invité comme témoin afin de confirmer ses excuses.

Citation :

Monsieur le Juge, Madame la Procureur, Sieur Thaddeus, bonjour.

La décision de mettre en procès préventif les dix-neufs Lorrains ayant pénétré sur notre territoire simultanément a été prise par moi même. En effet, ayant trouvé étranger cette arrivée soudaine, j'ai immédiatement pris l'initiative de déclencer une série de procès préventifs afin de veiller à la sécurité de nos concitoyens. Je conçois tout à fait que cette décision puisse être impopulaire et injuste, mais en ces périodes bien troublées, il ne nous est pas toujours possible de prendre une décision qui ravira tout le monde. C'est pourquoi ces procès ont été mis en place, alors même qu'aucune loi sinon le bon sens ne m'y autorisait.

J'endosse tout à fait la responsabilité de mes actes et serai prêt à en répondre devant la Justice si cela s'avérait nécessaire. Mais tant que je serai à ce poste, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour veiller au bien être des citoyens de Franche-Comté.

Concernant ce cas particulier, des explications ont été présentées à Sieur Thaddeus afin qu'il sache pourquoi il avait été mis en procès. Je regrette bien entendu qu'il ait perdu le contrat qu'il avait lié avec son client, mais malheureusement pour des raisons économiques ainsi que de principes, nous ne pouvons pas accepter de le dédommager.

Néanmoins, ayant appris que ce dernier allait quitter notre Comté, j'ai bon espoir que ce dossier soit clos définitivement.

Merci de votre attention,
Cartil,
Comte de Franche-Comté.

Le 6 Décembre 1454.

Citation :

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.
* OYEZ OYEZ En ce jour du 10 décembre 1454, L'honorable juge Fccasper va rendre son verdict. Accusé, levez vous ! *

Sieur Thaddeus, Votre indignation face à ce procès me parait bien exagérée. Car enfin, lorsqu'on se promène en zone de guerre, on prend ses précautions, et plus particulièrement lorsque l'on escorte quelqu'un au sein d'un groupe armé !

Malgré tout, la cour vous présente ses excuses quant à cette affaire malheureuse, mais aimerait plus d'amabilité envers les membres de la justice franc-comtoise, si par hasard, vous aviez à vous représenter devant ce tribunal.

A la vue des explications fournies, et à la demande de Mme le procureur, la cour vous relaxe donc des charges de trouble à l'ordre public.

* Le lourd marteau rendit la justice en s'abattant sur le bureau. *

Justice est rendue !