Le château de Dole
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Le château de Dole

Forum Rôle Play de Franche-Comté du jeu Les Royaumes Renaissants
 
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lionelpsl
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lionelpsl


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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptySam 26 Juin 2010 - 0:14

Lionel traversait un moment pour le moins inconfortable.
Il avait cru être accueilli à bras ouverts par les comtois qu'il venait rejoindre. Il avait juste oublié un détail, petit certes, mais important: ici personne ne le connaissait.
Un des gardes de l'entrée lui désigna une branche où se balançaient trois pendus.

Citation :
Tu sais comment on les traite nous les espions?

Neutral
Il essaya de leur raconter son histoire, qu'il était un des survivants du camp helvète et qu'après la destruction de son armée il venait les rejoindre pour continuer le combat.
Citation :
Arrète de nous prendre pour des cons. Ils se sont tous faits tuer là bas, et tu vas nous faire croire que tu t'en es tiré sans une égratignure, sans même une bosse sur ton bouclier?
Lionel se demanda un instant s'il devait leur dire que trop occupé à vider une basse cour de ses poulets il était absent du camp lors de l'attaque, qu'il n'était arrivé qu'après la bataille, que c'était pour ça qu'il s'en était tiré à si bon compte et qu'il avait pu secourir les blesssés. Il jeta un regard nerveux aux pendus et décida que non.
Citation :
On a été submergés par le nombre, je m'en suis rendu compte à temps, j'ai pu fuir dans les bois et aller aider les autres une fois les angevins partis .... et j'ai eu de la chance Smile
D'un geste du garde il se retrouva vite cerné, il vit très nettement quelqu'un préparer une nouvelle corde de chanvre.
Citation :
Attendez je peux vous prouver que je suis suisse!!!
Citation :
Ah oui? Vas y qu'on rigole!
Citation :
Ben, déjà y'a mon accent.
Citation :
Evil or Very Mad Désolé ça ne suffit pas: eh gustave, montre lui comment tu fais bien le belge!
Citation :
Euh... j'aime le fromage?
Citation :
Moi j'aime le camenbert, ça ne fait pas de moi un normand!
La corde était déjà accrochée il allait devoir trouver vite.
Qu'est ce qu'il avait en tant que suisse que les autres n'avaient pas? Il ne pouvait pas leur produire un cor des alpes. Il repensa aux alpages, à son enfance passée à garder des vaches.... cheers Ca y est, il avait trouvé:

Citation :
yololoylaïlaïlalilalilalililalilalilalili... Ca vous va comme ça?
Citation :
OUAIS OUAIS CA VA ON TE CROIT, FERME LA!

Bon, il avait évité la corde mais ce n'était pas la fin des ennuis, il avait cru pouvoir se reposer un peu après tant d'émotions mais on l'avait aussitôt mis au boulot: couper un tronc d'arbre pour le bélier, couper du bois pour les échelles de siège, fabriquer les échelles avec les autres pendant que d'autres fabriquaient le bélier....
Après toute une journée de labeur il avait enfin pu aller s'allonger dans un coin et dormir un peu.
Une main peu amicale le secoua par l'épaule et le tira trop vite des bras de Morphée.

Citation :
Oh c'est pas le moment de roupiller, on part à l'assaut prépare toi!

Ah, là il était dans sa partie, il allait enfin pouvoir leur montrer ce qu'il savait faire avec une épée, et avec un peu de chance gagner un peu de respect (avec un peu de butin si ce n'était pas trop demander).
Première chose à faire vérifier l'équipement. Cotte de maille bouclier et casque: bons. Epée: bien affûtée. La semelle des bottes: toujours solide (important de bonnes chaussures pour un militaire, c'est surtout avec les pieds qu'on bosse). Les sacs et les aumonières pour le butin: en place. Un solide appétit et une dalle en pente pour avaler toutes les victuailles qu'il pourrait trouver dans les maisons: un rugissement lui confirma que même son ventre était prêt.


Il était dans l'équipe qui devait attaquer la porte. Il aimait autant ça, il avait vu trop de gens tomber des échelles pendant les assauts pour y être à l'aise. Le bélier avait fini de défoncer la porte et ils suivirent tous un lieutenant qui menait la charge
Citation :
EN AVANT LES COMTOIS!!!!!
Bien que n'étant pas comtois lui même, il prit l'ordre pour lui. Il ne laissait jamais sa place, ni à table ni à la bataille.
Citation :
Epée bouclier, épée bouclier, toujours les mêmes gestes de bon ouvrier, épée bouclier, c'en était devenu presque mécanique, épée bouclier, comme à sa forge il se regardait accomplir les gestes de son métier en état second presque en spectateur, épée bouclier, c'est bon ils reculent, épée bouclier, tient le lieutenant a ouvert une brèche dans leurs rangs je vais en profiter, taille coupe tranche, ça y est il a eu son compte celui là au suivant de ces messieurs....

Citation :
25-06-2010 04:06 : Vous avez frappé Viscompte. Vous l'avez sérieusement blessé.
25-06-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de La Flêche.


Dernière édition par lionelpsl le Sam 26 Juin 2010 - 13:15, édité 3 fois
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jasona
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptySam 26 Juin 2010 - 11:04

Thomaslatapie

Les hospitaliers étaient entré dans l'armée afin d'aller poutrer les franc comtois au grand dame du grand hospitalier. Il ne pouvait pas trop en parlez a voix haut, tous ses frères se fessaient une joie d'en terminé avec cette mobilisation. Donc ils avaient pris les armes. Sa première bataille, la chaire de poule l'envahit en pensant a ses filles, au gens qu'il avait soigné, aux gens qu'il allait tuer. Non c'était plus fort que lui. Il ne tira pas son arme. Alors que la bataille fessait rage, lui procurait les premier soin tous ceux qu'il trouvé.

Au petit matin l'armée entra dans La Flèche lui continuai a dispensez son savoir a ceux qui en avait besoin. Aucune joie ne marquait son visage, aucune satisfaction sur son visage. Heureux de tuer son prochain ... Des meurtrier au gout du grand hospitalier.

Il regarda le champs de bataille. Les larmes lui montait au yeux. C'était un champs de cadavres, le sang coulais doucement, les râle des mourant ponctuai le tous. Le grand hospitalier pleurai a chaude larme de voir tant de souffrance, de haine et surtout tant de mort.
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jasona
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptySam 26 Juin 2010 - 14:16

Derborence

Ces derniers jours n’étaient pas de tout repos.
Après avoir engagé le combat contre les défenseurs de la Flèche l’ancien adjudant espérait un instant de répit, il n’en fut rien.


Citation :
25-06-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de La Flêche.


Alors que les derniers cliquetis des épées finissaient de se faire entendre et que la poussière retombait peu à peu sur le champ de bataille une rumeur parcouru les rangs comtois.
Une armée était prête à engager à nouveau le combat.
Les vaillants soldats de Luxeuil et leurs alliés, fourbus par la dureté des derniers combats, n’hésitèrent pas et comme un seul homme se dirigèrent à l’encontre des nouveaux venus, pauvres hères inconscients des dangers auxquels ils allaient devoir faire face.

Citation :

26-06-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre une armée.

Avec quelques compagnons armés d’arcs et de flèches Derborence gravit un escalier menant à une hourds.
De là une vue imprenable leur permit de voir les différents mouvements de la troupe ennemie. Ensemble ils décochèrent leur tirs sur les premiers fantassins qui tombèrent comme des fruits trop murs.
Quelques hommes d’armes se rendirent vite compte d’où provenaient les flèches et se mirent à l’assaut de la position.
Gravissant les marches en hurlant ils se précipitèrent sur les comtois qui sortirent leurs épées des fourreaux.
A peine parvinrent-ils au sommet de l’escalier que le combat s’engageât.
Un grand homme se présentât en face de l’ancien adjudant, l’épée menaçante, prêt à frapper. Sans qu’il n’ait eu le temps de porter son coup trois épées comtoises le transpercèrent de part en part.

Citation :

26-06-2010 04:07 : Vous avez frappé Jeanpolc. Ce coup l'a probablement tué.

L’homme s’écroulât lourdement au sol sans un gémissement, son arme rebondit sur les dalles. Un clin d’œil à ses compagnons d’armes et Derborence se retournât juste à temps pour voir un dernier assaillant s’enfuir par l’escalier en direction d’une cour inférieure.
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jasona
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptySam 26 Juin 2010 - 14:17

La nuit d'après, les armées de la ville reprirent le combat pour essayer de reprendre la ville, désormais entre leur main. Maintenant, ils n'attaquaient plus mais se mettaient en position de défense.

Voyant un ennemi approché, Jasona se mit en position avec son épée et frappa, elle se rendit compte, seulement quand l'homme était au sol, qu'ils étaient deux à l'avoir frappé en même temps. D'après ce qui semblait s'être passé, l'ennemi avait vu arrivé l'autre homme et, ne faisait plus attention à elle, Jasona lui avait donner deux coups avant que l'homme lui en est donner un également. Le pauvre homme gisait sur le sol et ne bougeait plus.
Essuyant sa main ensanglanté sur son armure, Jasona regarda l'autre homme.

-Je suis Jasona, Lieutenant de Vesoul, heureusement que vous étiez là, je ne sais pas si je l'aurai eu toute seule.

Le Lieutenant regarda si elle n'avait rien, notamment un blessure sur le ventre, et ne voyant rien, soupira de soulagement et pria Aristote comme à chaque bataille où elle en ressortait indemne.



Citation :
26-06-2010 04:07 : Vous avez frappé Jeanpolc. Ce coup l'a probablement tué.
26-06-2010 04:07 : Vous avez frappé Jeanpolc. Ce coup l'a probablement tué.
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bensira
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptySam 26 Juin 2010 - 21:46

Les combats se rapprochaient et devenaient de plus en plus violent. L'aspirant semblait de plus en plus apte au combat. Son macabre tableau de chasse augmentait chaque jour.

Le combat pour prendre la ville de La Flèche fut particulièrement violent. Comme ses compagnons de section, Bensira eut à affronter plusieurs défenseurs soit en combat rapproché, soit à distance.

Citation :
25-06-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de La Flêche.

Au début de l'assaut, l'arbalétrier tenta d'affaiblir les défenses. Ce qu'il parvint, en tirant un carreau sur un homme qu'il atteignit en pleine poitrine. L'homme s'effondra, probablement mort.

Citation :
25-06-2010 04:06 : Vous avez frappé Aulit. Ce coup l'a probablement tué.
Puis l'assaut direct fut donné. Bensira suivit sa lieutenante et son chef de section dans la mêlée. On y voyait pas grand chose. Armé de son épée et protégé par son bouclier, L'officier de Vesoul se retrouva face à un défenseur qui épée à la main se précipita sur lui. Bensira parvint à esquiver le coup puis frappa de son épée au niveau de la hanche de son adversaire. Du sang gicla de son flanc.

Citation :
25-06-2010 04:06 : Vous avez frappé Brennus_des_senons. Vous l'avez sérieusement blessé.
Alors que l'officier comtois tenta de mettre hors d'état de combattre son adversaire, voici qu'un homme s'interposa face à lui. Il ne voulait pas voir, celui qui semblait être son chef tué ainsi. Fou de rage et sans arme, le défenseur se jeta poing en avant contre le militaire. Bensira, par réflexe mit son épée en avant. Au moment où l'homme fut à portée d'épée, l'aspirant lieutenant enfonça l'épée dans les chairs de sa victime avant de la retirer rapidement et de se remettre en position défensive. A peine, l'épée était-elle ressorti du corps, que l'homme s'effondra, mort.

Citation :
25-06-2010 04:06 : Vous avez frappé Destroy2445. Ce coup l'a probablement tué.

Après cette nuit de féroce combat, l'armée Maxima était enfin dans l'enceinte de la ville de La Flèche. Mais ce qu'il restait d'une armée ennemie aussi.

Le commandement décida donc d'anéantir cette armée la nuit suivante. Bien qu'épuisé, l'ensemble des militaires de Maxima Sequanorum encore valide se mit à la tâche avec ardeur.

Citation :
26-06-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre une armée.

Maxima sorti vainqueur de ce combat et se retrouva maître de La Flèche. Cependant la victoire risquait d'être de courte durée. En effet, dès le matin, les deux armées qui avaient déjà attaqué à deux reprises Maxima étaient aux portes de la ville...
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyDim 27 Juin 2010 - 20:19

Jeanpolc

Il en avait vu des guerres tant en Bretagne que dans son nouveau duché. Il ne connaissait que trop bien l’horreur des combats, les souffrances de ces corps meurtris par ces armes ; horribles inventions de l’humain qui s’ingénie plus dans l’art de la guerre que dans la Foy ou l’art de guérir.

Sagesse ou folie, il avait ordonné à ses hommes de quitter son armée lors de l’arrivée des deux armées ennemies aux portes de la ville. Rien ne servait de sacrifier plus d’âmes, l’oriflamme de son armée dissuaderait surement quelques temps l’intrusion, il se voyait mal charger seul contre autant d’attaquants, ayant estimé du haut des murailles qu’ils devaient être fort nombreux. Il décida donc d’attendre son destin et celui des fléchois en priant le Puissant.


[Nuit du 25 au 26 juin dans la ville de La Fleche.]

Il savait que l’armée ennemie avait réussi à tromper les défenseurs de la ville et à entrer dans ses murs. Retranché dans la cours de la mairie, il accompagnait les derniers courageux qui défendaient encore ; les autres ayant été tués ou blessés lors des précédents assauts. Soudain une volée de traits meurtriers s’abat sur eux. Plusieurs de ses compagnons d’infortunes tombent. Ils doivent bouger ou mourir. Ils s’élancent vers l’escalier menant au chemin de ronde. Levant son épée, il veut frapper les assaillants, mais déjà son épée et son bouclier sont brisés ; ils sont trop nombreux. Les lames déchirent sa chair, sa vue se brouille, il s’effondre sans même un cri.

Kilia

[ Bataille 2]

La Duchesse avait pesté toute la journée après la première bataille, elle s'était faite désarçonnée comme la pire des débutantes, certes elle s'était relevée et avait continué à se batte, mais être tombée de son cheval, cela ne passait pas.
Durant sa journée de pause, elle avait reprit Savage, son étalon, pour une heure d'exercice. Elle devait faire à nouveau corps avec lui, reprendre assurance. Pour la première bataille, elle était semée de doute, s'en voulant de ce qui arrivait aujourd'hui en ces terres. Quand elle vit Viky à terre la haine était montée d'une seule vague.

Cette fois, au départ d'Angers elle savait pourquoi elle se battait, pour son duché, mais surtout pour venger la petite rouquine qu'elle affectionnait tant. Cette fois, dans les prunelles de ses yeux pouvait se lire l'envie de tuer, de les réduire en morceaux.
Bandeau rouge bien serré sur son front, elle monta en selle avec l'envie d'en découdre. Son visage était fermé, ce n'était plus la duchesse tourmentée qui revenait à la charge.
Regard complice vers le chef de section qui se tenait à côté, souvenir des chevauchées efféminées, elle lui sourit et lança son cheval au galop. Elle savait qu'il allait la suivre. Il était toujours près d'elle, voulant à tout prix la protéger. L'ennemi était à vu, les soldats cette fois les attendaient, et eux fonçaient dans le tas, se protégeant avec son bouclier des flèches qui sifflaient dans les airs, elle ne ralentis pas le pas.

On les étripe tous!!! avait-elle crié avant que les premières épées s'entre choquent.
En peu de temps les cris de combat résonnaient, le bruit des épées s'entrechoquant l'entourait.

Cette fois elle ne tomberait pas et elle frappait de toute ses forces. Le premier Franc-Comtois à porté de lame e sang était versé. Elle cria Pour toi Viky.

Elle ne voyait que très peu se qui se passait autour d'elle, elle était concentré sur ce qu'elle devait faire, se battre, feinter l'adversaire, regarder ses arrières.
Elle sauta à terre quand elle vit que plusieurs fonçaient sur elle. Heureusement on lui prêta main forte.
Elle s'en garda un, qui l'avait sûrement reconnu puisque lui avait dit Je vais te saigner...
Elle avait lancé son épée avant lui, il avait paré, elle avait riposté, combat d'un contre un. La duchesse acculée à un arbre, sentant son haleine fétide l'avait mis chaos grâce à sa parade 128, "coup de genou bien placé pour homme sûr de lui". L'homme souffle court avait en plus reçu un coup de pommeau juste au milieu de la nuque et ne s'en était pas relevé. Elle avait combattue du mieux qu'elle pouvait, mais encore en vain, ils avaient du rebrousser chemin.


[On recommence 27 Juin]


Ils commençaient à bien connaître la route et elle avait retrouvé le poirier du premier jour. Poire en main comme offerte pas le très Haut elle arriva aux portes de la villes. Rien plus d'armée, c'est vils étaient entrés se barricadant à l'intérieur. Cela allait être encore plus difficile.

Cette fois c'était assaut escalade, corde coupé à un mètre du sol, retour en bas, cette nuit là elle n'avait même pas pu taper sur un Franc Comtois, pas son jour...
Le temps de rechercher une corde les deux armées avaient déjà sonné le rempli.


Chaos

Attendez moâââ ! cria Chaos en courant comme s'il avait le feu aux fesses, épée en main en échelle sous le bras.

Il était sorti tard de la taverne, vers une heure du matin, en tenant la main de la petite Aurile. Selon elle, elle n'arriverait pas à dormir à l'idée de pouvoir mourir cette nuit, alors le ténébreux s'était promené avec elle parmi les tentes d'où ils entendaient parfois des ronflements. Lui n'arriverait pas à dormir pas la veille d'un combat, il était trop excité à l'idée de cette violence sanglante. C'était bien mieux que les bagarres en taverne où il finissait seul contre plusieurs : sa grande gueule ne lui apportait pas que des amis, et encore moins des amies lorsqu'on sait qu'il a failli se faire castrer au moins cinq fois en trois jours. C'est un miracle s'il arrive encore à combler une femme.

Bref, il avait fini par s'endormir sur sa chaise, et lorsqu'il sortit dehors, il n'y avait plus personne. Tout le monde était parti sur le champs de bataille, sauf lui. Ils n'allaient pas leur laisser du comtois à massacrer, pour sûr ! Surtout Maleus, cet égoïste qui irait tout seul s'il le pouvait. Le mercenaire se précipita donc sous sa tente -qu'il avait volé mais ce n'est qu'un détail- pour prendre son épée une échelle, avant de courir vers les murailles de la ville au pas de course.

Arrivé là-bas, il voyait les angevins et leurs alliés qui lançaient des grappins pour escalader les murs, tandis que d'autres usaient la tête d'un bélier contre les portes. Chaos, lui, arriva sans se préoccuper des autres, presque en sifflotant pour ne pas montrer son retard, et aperçut la duduche Kilia qui tombait sur son postérieur. L'occasion était trop belle, le Moustachu prit une profonde inspiration et hurla de rire en la pointant du doigt. Et lorsqu'il n'eut plus de souffle, il reprit une inspiration et recommença à se rendre ridicule.


Heureus'ment qu'elle a les cuisses légères la nunuche ! L'chute est moins violente !

Relevant fièrement la tête, le brigand prit son épée entre ses dents, non pas sans s'entailler la langue, et posa son échelle sur les remparts avant de l'escalader. Qui a dit que les échelles ne servaient qu'à monter aux arbres ? Il faut savoir improviser ! Chaos monta donc les barreaux deux à deux, lorsqu'il arriva à la dernière. Il jeta un coup d'œil en bas, puis en haut.

Heu...

Il était arrivé à la moitié de la muraille, se souvenant tout d'un coup que n'était qu'une petite échelle qu'il avait volé. Il ne lui resta plus qu'à soupirer, frustrer, et à descendre comme il était monté, revenant bredouille de cette attaque. Demain sera un autre jour.

Killijo_de_denere


[Sur les routes]

Killijo, rentré de voyage durant lequel il avait accompagné son amie Vivi, prit des nouvelles de la situation à Saumur. Ils avaient dû contourner pour rentrer, et passer par le Nord de l’Anjou pour arriver chez eux, et ainsi éviter d’être fauchés par des armées en surveillance aux portes de la ville. Il avait entendu des informations de sa mère, qui était régulièrement informée des derniers évènements, et avait pu contacter la situation par lui-même en discutant un peu en taverne, et à droite et à gauche autour de lui. Il avait travaillé jour et nuit pour se forger une nouvelle épée, et contacté sa marraine pour lui assurer son soutien. Il ne le faisait pas pour ce duc de décoration qu’il ne soutenait aucunement. Il n’en voulait pas, et considérait que l’Anjou aurait beaucoup de mal à se remettre du passage d’Attila-le-hun qui nommait tout seul un héraut sans le soutien de l’hérauderie, ou un curé sans le soutien de Rome… Et pourquoi pas demander un culte à son nom ? Puisqu’il pouvait décider de tout en ses terres… Bientôt, il multiplierait aussi les femmes, et déciderait de sa propre religion tel Henri VIII en Angleterre… Tout à ses pensées, il martelait le fer pour former son épée. Celle qui défendrait son Anjou, celui qu’il voulait voir renaître de ses cendres.

Il se mit en route une fois son épée flambant neuve prête, et arriva à Angers, mais il était fort tard dans la journée. Il fit le tour de la ville à cheval, regardant aux portes différentes de la capitale, mais il ne vit pas d’armée constituée. Etonné, il était resté sur place le temps de contacter sa marraine et lui demander ce qu’il se passait. Après Angers, direction La Flèche… Il prit une miche de pain et se remit en route. Il savait que sa marraine était allée en Franche-Comté, et y avait laissé un souvenir impérissable, mais il l’avait aussi soutenue lors de son retour. Même si elle n’avait pas eu raison dans tous ses agissements, il resterait à ses côtés pour l’aider. C’était ainsi, il ne voulait plus en parler. Il avait confié Atthé à Mamounette, qui avait rappelée Augustinette à ses côtés. Il se sentait plus rassuré de les savoir au château familial, entouré de la garde de sa duchesse de mère.

Sur la route, il apprit que la guerre faisait rage à La Flèche, et que de nombreux Angevins avaient été rappatriés soit dans le campement des Hospitaliers, soit à Angers où ils pourraient être soignés. Il éperonna Intrépide pour arriver plus vite. Son bras ne serait certes pas suffisant, mais ils l'apprécieraient certainement pour combattre et accessoirement botter les fesses de ces Francs-comtois en les raccompagnant chez eux.
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lionelpsl
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyDim 27 Juin 2010 - 23:50

Une fois la porte franchie la lutte n'était pas terminée. Il avait fallu prendre d'assaut la mairie où, croyait on, l'armée ennemie avait trouvé refuge au milieu des miliciens de la garde civile.
Le chef n'était en fait entouré que de quelques fidèles qui succombèrent rapidement, lui même tomba percé de nombreux coups d'épée.

Citation :
26-06-2010 04:07 : Vous avez frappé Jeanpolc. Ce coup l'a probablement tué.
26-06-2010 04:07 : Vous avez frappé Jeanpolc. Vous l'avez grièvement blessé.
26-06-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
Le reste de l'armée adverse s'était lui dispersé dans la ville d'où il pouvait lancer une contre-offensive. Il fallût donc partir à sa poursuite, fouiller chaque maison, et réduire un par un les îlots de résistance.
Laissant aux autres le soin de se charger des miliciens Lionel partit avec le gros de l'armée à la recherche de l'ennemi.

Les combats de rue avaient de sérieux inconvénients.
Tout d'abord il fallait poursuivre l'ennemi à travers des dédales de ruelles qu'il connaissait comme sa poche et se garder des embuscades.
Il fallait aussi se garder des hauteurs: même le maraud le moins expérimenté pouvait toujours lâcher une tuile depuis un toit ou un objet pesant d'une fenêtre.
Enfin si ce n'était que cela on pouvait éviter le plus grave avec un bon casque (portez des casques, offrez en à vos amis, un casque de qualité est un casque fait à Fribourg, j'honorerai toutes les commandes dès mon retour là bas), mais pour peu que ledit maraud se pique de devenir arbalétrier et vous finissiez embroché comme un poulet.
Certes le temps qu'il recharge son engin vos camarades défonçaient sa porte et se chargeaient de lui faire part de votre mécontentement, mais cela devait être une maigre consolation pour celui qui était déjà en route vers le soleil et ne se souciait plus des choses de ce monde.


Par contre il y'avait un avantage certain: il fallait pénétrer dans les maisons pour les nettoyer une à une des ennemis qui s'y étaient (ou pouvaient s'y être) retranchés. Et là ma foi, si les habitants tenaient à vous offrir à boire et à manger pour vous remercier de la peine que vous aviez eue à venir les libérer, ou s'ils tenaient à vous manifester leur reconnaissance sous forme de dons d'argent ou d'objets précieux, un honnête homme pouvait il prendre le risque d'offenser de si braves gens en repoussant tant de sollicitude?
Même les plus ingrats trouvaient toujours un petit quelque chose à donner quand on commençait à démolir leurs meubles pour y débusquer les ennemis cachés.


Il avait déjà libéré quelques maisons ainsi que l'échoppe d'un pâtissier, celle d'un négociant en vin et celle d'un tailleur.
Il avait aussi essayé de libérer celle d'un joaillier, hélas le bougre avait senti le coup venir: l'échoppe était vide de tout bijou ou même de toute présence humaine. Mais ce n'était pas grave, à son retour il éviterait d'utiliser du bois et du goudron pour reconstruire sa boutique.
Il avait respecté l'échoppe d'un collègue forgeron. D'abord par solidarité professionnelle mais aussi parce qu'il était bien placé pour savoir quelles armes redoutables celui-ci pouvait avoir à sa disposition, et pour une fois il n'était guère pressé de découvrir le savoir faire de ses collègues étrangers.

Il était devant la taverne "au plaisir d'Aphrodite" et au vu de la devanture il se disait qu'il était militairement nécessaire de libérer l'établissement, quand il fût hélé par un sergent:

Citation :
Compagnons la ville est à nous, tous aux remparts!
Citation :
27-06-2010 Révolte à La Flêche ! Romain1231 prend le pouvoir
Bon, les ordres sont les ordres, et les officiers tenaient sûrement à libérer le bordel par eux même.

A peine la ville était-elle prise que deux armées tentaient déjà d'en forcer les défenses. Pendant que certains étaient aux remparts et repoussaient les échelles et tous les assaillants qui arrivaient à monter jusqu'à eux, il était de nouveau à la porte mais pour la défendre cette fois, à monter une barricade et à donner des coups d'épée à tout ce qui approchait pendant que d'autres tentaient de décourager les assaillants à coups d'arbalète.
Toute une nuit de combat ce n'était pas ce qu'il y'avait de mieux pour digérer, il n'aurait pas dû manger autant de gâteaux à la crème.

Citation :
27-06-2010 04:06 : Vous avez été attaqué par l'armée "Vae Victis" dirigée par 197856 et l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Melinora.
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lothilde
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2010 - 1:09

Calyce.

Deuxième bataille...

Les lames s'entrechoquent autour de la môme sans jamais la toucher... Non, elles préfèrent la narguer en faisant tomber les personnes qu'elle apprécie la gamine. Une manière de la punir certainement, lui faire regretter la prise de Dole, lui donner envie de rendre cet argent qui lui appartient pas...


Dans tes rêves ouais ! J'rends rien, c't'à moi !
C'était juste une manière de dire que tu te sentais coupable...
Coupable ouais mais faut pas pousser quoi... J'vais m'battre pour venger toussa mais j'rends que dalle qu'on soit bien d'accord !
C'est bon j'ai compris, tu rends rien ! Tu permets que je reprenne ?
Vas y...
Merci.

-Veuillez excuser cette petite coupure « mise au point » entre la marionnette et celle qui tente de tenir les ficelles.-

Une punition qui la fait donc culpabiliser mais pas trop...
La Dénéré aurait voulu rester auprès des ses amies, les soigner, faire disparaître sa culpabilité en refermant leurs plaies... Sauf que pas d'atelier couture cette fois pour la mioche. Les hospitaliers sont là pour veiller sur les blessés... Viky, Trella et l'enfant qu'elle porte... La mioche ne pourra que prier pour elles.

C'est de son petit bras armé qu'on a besoin... Alors elle suit le cortège armé, veillant discrètement au transport d'un ange blond blessé qu'avait demandé à rester avec eux...

La Flèche...

Le passage se fait sans encombre pour la brunette.
Pas un comtois sur qui taper ou qui lui tape dessus... Faut dire qu'elle s'est mise de côté... La fatigue, cette envie de dormir trop forte... Alors, inconsciemment, la vlà qui va se trouver un petit coin où se poser...
"Juste un peu, je me réveillerais avant la fin du combat et je taperais aussi... "
Tu parles Charles...La bouche pâteuse, paupières qui se décollent difficilement laissant découvrir deux émeraudes plus qu'étonnées... Le soleil est déjà bien haut dans le ciel et tout est calme... Grimace confuse avant de se mettre sur ses gambettes et de courir vers le campement en se frottant les yeux... Stoppée dans sa course par une Aurile matinale...


'lut Calyce, t'es entière ?

La gamine se tâte...

J'crois vi... Hum.. mais j'ai tapé personne, tous des planqués ces comtois ! Bouh, quelle mauvaise foi cette gamine. Et toi ? T'en as touché ?


Et c'est en parlant de leur non-combat que les gamines feront passer le temps, se faisant embêter parfois par Chaos l'exhibitionniste sans gêne,ou encore en faisant la rencontre de quelques autochtones... Rien de bien amusant en somme.

Puis c'est la nuit qui tombe à nouveau... Le temps d'une énième bataille...Bon d'accord c'est pas trop une bataille mais une tentative. Tentative d'escalader les murs de la ville pour rejoindre cette mairie qui se retrouve aux prises de l'ennemi..
Sauf que calyce n'a pas envie d'escalader quoi que ce soit. Assise en tailleur au pied des remparts, elle attend qu'on y ouvre la porte en pensant à sa moitié absente... Une porte qui s'ouvre pas... Tant pis, on retourne au campement et on attend encore et hors de question de taper : Y a trêve...

Pas grave hein. Elle fera passer son ennui comme elle peut... L'idée d'un borgne... Aller découvrir un des bordels du coin en compagnie de celles qui sont sensées veiller à ce qu'elle se tienne bien... Une main dans celle de la vicomtesse de Blou et l'autre qui emprisonne celle d'une jarretière, la vlà qui découvre donc...


Tiiiiss c'est louche ici !!

Et pendant que les angevins poussent la porte d'une maison close, les comtois eux poussent celle de la capitale...
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2010 - 1:18

Peterpan31

Peter n'avait plus foulé un sol non-breton depuis la prise d'Orléans lors de la Guerre Sans Nom" contre les Osts françoyses.

Ahhhh Souvenir souvenir
Ces Orléannaises ouvertes à tous ces vaillants soldats bretons, l'Homme à collants verts, s'en souvenait avec délectation.

Mais là, il était sur le sol amical des Angevins. Certes les filles n'étaient point déplaisantes à La Fleche, mais il ne voulait pas risquer d'incident diplomatique.

Et puis le Lieutenant de l'"Ost Saint-Politain avait mieux à faire : son épée tournoyait depuis deux jours tranchant des têtes franc-comtoises qui dépassaient un peu trop au dessus des masses combattantes, et étripant de temps à autre ses adversaires du jour, afin de varier les plaisirs.

Et puis le soir ? Une bonne chopine de PrunàVampi au campement avec Clo, Blotus, Secate, Iaumes, Dark et Mulot.

Ben tiens, n'allaient pas se laisser abattre tout de même !



Blotus1er

Couteau entre les dents, bouclier dans le dos, blotus suivait les officiers de l'Ost breton ! Les murs d'enceinte de la Flèche se dressaient devant eux, il allait falloir escalader et grimper sous le flot continu de projectiles de toute sorte. Chaque seconde pouvait être la dernière !!

Ne pas réfléchir et grimper, et prier pour qu'aristote vous protège dans sa grande bonté !!!!


arf !! blotus l'avait pas prié très souvent ces derniers temps !!!

De temps en temps un breton tombait, puis un angevin ! Les francs comtois tenaient bon les murs !

mais bon sang !! tous qu'on en etait, on s'etait pas fait beau pour rien !!!
La ville, on allait la prendre et l'ennemi gouterait à la défaite !!


Ouep, enfin espérons le !!!!


des cris tout autours, le son des lames, le sifflement des flèches !!!

Allez, il faut tenir !!! la bière sera meilleure ce soir !!


Lothilde

Citation :

23-06-1458 04:00 : Vous avez acheté une lampe à huile, vous avez eu beau la frotter avec la manche de votre veste, le génie n'a jamais voulu sortir, vous évitant de vous prédire ce qui allait vous arriver
23-06-1458 04:07 : Vous avez croisé deux costauds en armures qui se sont mis d'accord pour vous faire la peau, juste au pied des murailles de La Flèche. Vous avez compris très vite, à voir l'éclat meurtrier briller dans leurs yeux, qu'ils avaient décidé -et avaient de bonnes chances- de vous faire passer de vie à trépas
23-06-1458 04:10: Vous ne l'avez pas entendu de cette oreille et avez bien essayé de vous défendre, mais de toute évidence ils étaient beaucoup plus forts que vous. Ils vous ont tapé très très fort. ça vous a fait très mal et vous avez beaucoup râlé. Vous n'avez pas eu le temps de vous présenter et eux non plus. Vous avez chu, le nez dans le ruisseau c'est la faute à...
23-06-1458 04:12 : Vous avez bien eu l'impression qu'on vous ramassait sur le champ de bataille, mais vous n'étiez déjà plus en état de dire quoi que ce soit de cohérent, d'ailleurs vous n'êtes pas certaine qu'on vous ait demandé quoi que ce soit non plus. Il vous a semblé voir Aristote en majesté mais vous n'êtes pas entièrement convaincue que cette vision n'était pas un jouet de votre imagination.
23-06-1458 04:16 : Vous avez engagé le combat contre une brave nonne qui tentait de vous soigner et lui avez collé une droite dont elle gardera longtemps des séquelles
28.06.1458 02:54 : Vous émergez d'une longue divagation, retrouvez votre lucidité et votre légendaire sale caractère, bien décidée à tyranniser la nonne qui vous doit son œil au beurre noir mais qui vous a soignée avec beaucoup de dévouement.

Qui est-ce qui avait le toupet...Lothilde entrouvrit ce qui autrefois était une paupière et n'était plus qu'une fente sur un éclat métallique qui autrefois s'était appelé un oeil et le redeviendrait sans doute un jour... Et failli la refermer aussitôt. Une forme humaine emballée comme elle dans des bandelettes sanguinolentes et fort peu ragoûtantes partageait sa couche et elle n' était pas du tout certaine d'apprécier cette compagnie...Quelle curieuse manie ils avaient, ces angevins, d'empiler leurs blessés comme ça à 3 ou 4 dans le même lit ! quel inconfort !! Elle tenta de se glisser au bord de la paillasse en grimaçant de douleur et grommela quelques imprécations peu charitables avant de monter le ton

Soeur Marie des Ramollis !!! Écritoire, parchemin, plume d'oie...taillée ! Et.... sous les charpies que vous m'imposez...une comtoise, j'espère !!

Elle regarda avec un petit plaisir sadique la brave nonne filer comme une sardine entre les lits du mouroir angevin et tenta un sourire de reconnaissance de la voir revenir aussitôt, chargée de son petit matériel, et se poser sur une chaise basse à ses côtés...Un vague sentiment de honte l'effleura et elle se promit de faire amende honorable une fois remise sur pied.. Un cierge à Saint-Bidule, une messe à Sainte-Chose, et elle ne savait pas trop quoi d'autre...Pour l'instant, elle avait une lettre à faire parvenir à Sainte-Nitouche de Sparte et remuait dans sa tête les mots les plus appropriés...et toussota avant de dicter

Dame Erine de Sparte, dite franc-comtesse,

Je vous remercie pour votre sollicitude à ne pas prendre de nouvelles de vos sujets. J'ai ouï dire que leur sort en Anjou vous passionnait au point que vous vous inquiétiez de savoir qui allait payer les 100 miches de pain dont le Régent de Franche-Comté qui vous a précédé, dans sa très grande générosité, avait doté la compagnie Maxima Sequanorum pour nourrir les troupes.
Elles étaient délicieuses, ces miches, et en consommant chacun une miette par jour, nous avons pu tenir presque jusqu'à la frontière de Bourgogne, où les vignes du Seigneur ont suppléé à vos largesses...
Vous avez, m'a t-on dit, dans un grand élan de patriotisme gaulois, publié une lettre dans laquelle vous auriez affirmé.."comme nous avons soutenu les troupes parties sauver notre honneur en Anjou, nous nous battrons pour la sauvegarde de nos terres"....Je ne sais à quel goguelu vous avez tenté de faire avaler ce lézard...Je m'en voudrais de vous laisser dans l'ignorance : Soutenir les troupes, c'est leur permettre de manger à leur faim, leur permettre de récupérer une arme et un bouclier pour se défendre, et pas seulement se glorifier d'avoir eu l'extrême bonté de conserver un agrément qui n'a jamais rempli l'estomac de personne..Consommez-donc du prestige, dame de Sparte...Il vous fera plus de profit qu'à nous, qui l'avons gagné par notre volonté de restaurer notre honneur outragé, au péril de nos vies. Ne nous demandez pas en plus de sauver le vôtre ! A l'impossible nul n'est contraint...
Que vous ne preniez pas de nouvelles de celle que vous appelez cette charogne de Lothilde ne m'émeut guère. Que vous n'en preniez pas des comtois me révolte. Je tenais à vous le faire savoir.
Nous avons décidé de nous séparer de cet agrément, et de l'armée qui allait avec...Nous sommes enchantés d'apprendre qu'à votre tour, vous redoutez de goûter au plaisir de prendre une épée et vous battre pour la sauvegarde de vos terres. Nous vous souhaitons plus de succès dans la sauvegarde de nos terres que dans celle du trésor comtois qui est très bien caché et que nous n'avons pas trouvé.

Je ne manquerai pas de saluer le duc Aurélien de Penthièvre de votre part si d'aventure je le croise. Il est paraît il assez bel homme et fort riche. Un beau parti, en quelques sortes...Mais suis-je sotte, vous le connaissez fort bien...

Avec tout l'irrespect que je vous dois,
Lothilde Adam's de Melincour
Vicomtesse de Dampierre
Pour les compagnons de Maxima Sequanorum"


Glissant un petit sourire en coin à la nonne dont les lèvres s'étaient soudainement pincées en cul de poule, elle tendit péniblement la main et approcha le parchemin de ses yeux pour relire

Parfait, ma mère...ne soyez pas contrite ce ne sont pas vos mots ce sont les miens...Et si Aristote ne me les pardonne pas...Belzébuth le fera, lui...

Soupirant avec un manque d'indulgence manifeste en repoussant sa voisine de lit, Lothilde referma les yeux et se mit à compter des moutons pour replonger dans le sommeil...
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2010 - 3:48

Thomaslatapie

Le grand hospitalier était dans l'armée Poitevine. Les deux armées se pressaient contre les murs de la ville. Le grand hospitalier monta a une échelle. Une fois en haut du mur il regarda autour de lui. Le combat fessais rage tous se battait contre tous. Lui partie vers une groupe et cria :

- POUR SAINT JEAN !!!

Il sauta vers une femme et lui fit un enchainement de deux coups mortel.


Citation :

29-06-2010 04:06 : Vous avez frappé Thomeg. Ce coup l'a probablement tué.
29-06-2010 04:06 : Vous avez frappé Thomeg. Ce coup l'a probablement tué.
29-06-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de La Flêche.


Il regarda l'insigne de la dame et se tapa le front. Ça c'était LA gaffe du siècle. Il venait de poutré une allié ... Il la souleva de terre et se mis en retrait pour soignez la pauvre bougre du mieux qu'il pue. La mort dans l'âme il continua a portez de soin a tous ceux qu'il croisait.


Davia

On y était! Enfin! La première bataille, le premier combat! La donzelle était arrivée en retard, certes, elle n'avait pris les armes qu'une fois son angevine de meilleure amie poutrée et au fond d'un lit à agoniser. Elle s'était fait virer une première fois de l'armée poitevine, pour une fois qu'elle était sage pourtant... Mais là, c'était bon, elle avait une belle bataille sous les yeux, non, mieux, elle était dans la mêlée.

Citation :

29 juin de l'an de grâce 1458 à 04h06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de La Flêche.

Sur son coeur, elle sentait le froissement de la dernière missive de son promis. Lettre d'amour, me direz-vous? Pensez-vous! Des recommandations, pour le combat, pardi! D'ailleurs elle en connaissait chaque ligne, chaque mot.

Seule l'expérience permet de combattre la tête froide, méthodiquement.

L'expérience, elle n'en avait guerre, elle avait appris à manier le bâton toute petite, puis l'épée, elle avait protégé sa ville lorsqu'elle était plus jeune, mais jamais de vraie bataille, de corps à corps où le souffle court on ne sait si sa propre mort nous guette ou si c'est seulement la puanteur qui nous remplis les narines.

Oubliez la rage, la haine, la vengeance. Oubliez tout sentiment sauf celui de la tribu, du groupe originel. On n'avance pas seul sous les coups, c'est un bloc, un coin acéré qui doit s'enfoncer dans les rangs de l'ennemi. Ne perdez pas le contact avec les cuirasses qui vous entourent, elles sont les garantes de vos flancs et de vos arrières.
Si l'un tombe, resserrez, refermez les rangs sur lui, pour le proteger et pour reformer la ligne.


Pourtant en ce jetant ainsi dans la mêlée, elle en avait de la rage, elle pensait à Trella qui se battait contre la mort, à Angers. Non, il fallait vider son esprit, trancher, tailler, couper. Entourée par les Poitevins, elle était dans le sillon d'Eloso, sans lâcher non plus le frère de Leello, ses pas dans ceux du capitaine, Melinora, rien de plus rassurant qu'être entourée d'êtres que l'on connaît.

Chaque parole de l'Ours était gravée dans son coeur. Elle dansait, la lame brillante, sanglante, les mains râpeuses enserrant Sognir, sa fidèle amie, son alliée, la pourfendeuse. Oui, la lame était légère et maniable, ce qui était diablement plaisant, même si elle manquait de poids.

Elle obéissait à son mentor, "le geste court, la précision, la lame devant elle", comme il lui avait écrit. Davia, de feu, était devenue de glace, elle ne sentait plus rien, ni l'horreur du combat qui l'avait prise à la gorge au début, ni l'odeur pestilentielle, ni la chaleur qui faisait bouillonner son être.


Sus à l'ennemi!

Il fallait prendre la ville, elle vociférait la jeune tourangelle, légère, souple, virevoltante... Toujours les conseils d'Oso reprenaient le dessus, dès qu'elle s'en éloignait, une petite voix en elle lui rappelait: Etre efficace, garder la distance, rompre pour esquiver, frapper avant que le bras ne soit revenu.

La bataille faisait rage et, un goût de sang dans la bouche, une guerrière naissait. Toute petite encore, mais rageuse et furieuse. Il n'était pas encore temps de s'apitoyer sur tout ce qui se trouvait autour d'elle.



Eloso

Le gantelet de fer que l'on enfile est, tout comme le bas qui glisse sur la cuisse d'une femme, prometteur d'émotions fortes.

Il aimait les deux. Gourmet, il prenait de la vie ce qui lui plaisait, et négligeait le reste.

Serein, un peu a l'écart, il avait pris son temps pour s'équiper, le temps que l'on prend a se parer. Oh, certes, il n'était pas question de combats héroïques, de chevaux lances dans la plaine, lourds d'écume et de poussière. Non. Il n'y avait qu'une ville a reprendre, quelques portes a forcer, quelques rues a nettoyer. Pourtant il avait plaisir a renouer avec les gestes qui précèdent la bataille.

Il aimait ca, tout simplement. Il aimait le choc et le bruit, la confusion de la mêlée, l'éclair de la lame qui trouve son chemin. Il aimait sentir sa vie en équilibre, il aimait le sentiment de la victoire.
Vaincre. A bien y réfléchir, il rapprochait ca de l'amour. Abattre l'ennemi ou vaincre la femme, l'assommer de plaisir et la voir se rendre, pantelante, tout cela participait au sentiment de puissance, a la sensation aiguë d'être vivant.
Nous passerons, évidemment, sur le symbole phallique de l'épée, ceci n'étant pas tout a fait le sujet.
Il n'empeche que le sentiment dominant, confusement exprimé, reste qu'etre mâle, c'est vachement bien, comme statut.
D'ailleurs, histoire de profiter des avantages associes, il se leva, une fois pret, et s'en alla arroser copieusement un arbrisseau innocent, de facon a s'alleger quelque peu.

Puis il attacha son ecu sur son dos, ce qui lui permettait a la fois de proteger cette large surface gourmande de massages, et de manier a deux mains sa batarde.
Il l'aimait, cette epee. Arme polyvalente, un peu plus lourde que la moyenne, a l'acier elegamment poli, elle avait mene quelques charges, et sa garde avait trempe dans des sangs plus ou moins bleus.

Mais il etait temps de se mouvoir, et de suivre le branle de l'armee poitevine qui s'approchait des murailles. Il les aimait bien, les Poitevins. Ils etaient discrets. Ni pain ni ecus, pour ne pas alourdir sans doute, pas de courriers non plus. Enfin, peu importe, il avait retrouve une amie fort hospitaliere, cela compensait.

Non loin de lui, concentree, marchait Davia. Elle etait tendue, sa brunette. Chacun son tour. Il lui sourit legerement.
C'etait pour elle une premiere fois ideale.

Les portes ouvertes avec la grace d'un belier a tete de baudet, l'armee se repandit dans les rues, tandis que les defenseurs de la ville descendaient bruyamment a sa rencontre.

Il vit arriver une femme en face de lui, vociferante. Il plissa les yeux. Elle n'avait pas une tete de comtoise, et ne faisait pas tic-tac. Mais comme elle etait menacante et pas bien jolie, il se campa sur ses pattes arriere pour lui assener, avec un "han" de joueur de paume, un coup qui vint lui percer le poitrail. Mais alors qu'il s'attendait a la consistance molle et spongieuse de la tripaille, il percut au bout de sa lame une resistance et un leger gling metallique. Diable ! La donzelle avait-elle un coeur d'acier ? Etonné, il leva les yeux. Pour trouver le sieur Thomas, qui venait de planter son arme dans le meme bout de viande.

Il lui sourit, narquois.


Et bien, frere ! Vous voulez l'aile, ou la cuisse ? Ou peut etre le croupion....
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lothilde
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2010 - 3:52

Aurelien.

Les courriers volaient , et un courrier mi-public , mi-privée était envoyé aux personnes présentent à Angers , ainsi que à La Flèche pour la commandante en chef des troupes impériales.


Aux mercenaires de la Maxima Sequanorum et de l'Edelweiss
Nous, Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, Duc régnant d'Anjou,

Salut !

En ce jour de l'été 1458, le fruit de la vengeance n'aura pas murit. Cette nuit la dernière tentative de la franche coalition a été défaite au devant des murailles andégaves et ceci devra se marquer comme une victoire des justes sur les pédants.

Mais l'histoire risque de ne pas se finir si les troupes armées venues de l'empire refusent la défaite. Et comme tout bon soldat que je suis, je sais qu'une défaite, même amer, doit être acceptée pour le respect de l'art de la guerre. C'est ainsi donc que je demande aux troupes venues déranger la quiétude angevine de reprendre dès ce jour le chemin de leur funeste Empire ou les attendent leurs familles.

Dès ce jour, seront mit en procès toutes les personnes repérées et capturées lors de l'assaut devant les murailles andégaves, et ceci pour l'exemple ! Les relax iront pleuvoir si les troupes impériales quittent le sol dès ce jour.

En attendant, tous les procès seront maintenus, nos forces armées abattront toute troupe franche, et si d'aventure, un nouvel assaut venait à viser le castel d'Anjou, les nouvelles captures finiraient quant à elle aussi en procédure.

Si l'esprit des soldats commandés par la vicomtesse de Dampierre auraient ne serait-ce que l'idée de vouloir continuer ce vain combat, nous n'hésiterions pas un seul instant à faire pendre au bout de nos nœuds marins les soldats capturés.

Respectez l'art de la guerre, acceptez la défaite et vous aurez la vie ! Daignez refuser cet appel, et l'on ne se souviendra de ces armées par l'atroce enchainement de mise à mort sur le territoire de l'Anjou.

J'ose espérer obtenir une réponse rapide et clair de la commandante en chef de la coalition, dame Lothilde, afin de pouvoir confirmer à nos chefs d'armées de laisser quitter les troupes franches du territoire souverain et inaliénable de l'Anjou par le même trajet que les armées prirent pour leurs venues.

"Car dans mon verre comme dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur."

Faict à Angers le 29 Juin de l’An de Grace 1458.


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Des lendemains sanglant ou de calme s'offrent à l'Anjou . Quel voie sera prise ? La décision n'appartient qu'à une seule et unique personne ... et bien plus qu'une décision , la vie de nombreux soldats.


Lothilde

Adossée à ses coussins, dans l'enclos intime de la toile de lin tendue autour de son lit qui l'isolait de ses congénères souffrants, Lothilde savourait sa petite victoire obtenue de haute lutte contre l'administration rigide de l'hospice religieux où elle passait quelques jours de villégiature. Enfin seule....
Elle étala sur ses draps tout le petit matériel dont une femme ne pouvait se passer. Cartes anciennes de l'Anjou, boulier portatif en ivoire, livres de comptes divers reliés en peau de fesses de brebis, recueil des armées et techniques de combats, et le 7° livre du De Bello Gallico, qu'elle préférait de très loin à toutes les mièvreries chevaleresques auxquelles elle ne croyait plus depuis longtemps...Elle avait décidé une bonne fois pour toutes que Tristan était un faible et Yseult une emmerdeuse..Confortée dans cette certitude, elle tâtonna de la main autour du lit, ramassa ses fontes qu'elle retourna d'un geste ferme et en éparpilla le contenu sur la courtepointe.
Se saisissant d'un petit miroir en acier poli, elle resta bouche bée un instant avant de rire à l'image qu'il lui renvoyait et le remit rapidement dans sa besace


Sapristi....ma fortune est assurée à la foire aux bestiaux...passons à plus agréable...

L'oeil gourmand de curiosité, elle détailla le cachet qui fermait un parchemin déposé par une nonne maigre à son attention et le brisa avec volupté, prenant le temps de savourer le petit craquement de la cire sous ses doigts. Et son sourire s'étira sur ses lèvres...Oh ! le vil petit coquin que voilà ! La petite grenouille se débat dans la mare... Mais que vous me faites peur, mon joli petit duc !

Le bout de la langue coincée entre les dents, une feuille bien lisse posée sur ses genoux repliés, la mercenaire de Maxima Sequanorum, s'appliqua à faire d'aussi belles lettres que sa main entourée de charpies le permettaient, prenant bien garde de ne pas faire de pâtés avec sa plume d'oie


Citation :
A Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, Duc régnant d'Anjou, - pour l'instant-

Salut !

En ce jour de l'été 1458, vous avez eu chaud aux fesses.... Cette nuit la dernière tentative de la franche coalition a bien failli vous priver de votre châtelet d'Angers et vous envoyer d'un coup de gantelet dans le museau rejoindre les batraciens qui barbotent dans les douves. Et ceci devra se marquer comme un avertissement des justes au pédant que vous êtes !

Mais la fête ne serait pas complète si les troupes armées venues de l'empire ne vous entendaient pas avouer, devant le peuple angevin, l'échec cuisant de vos deux tentatives pour nous repousser devant la Flèche....Dans le respect de l'art de la chevalerie, nous avons tenu à vous éviter une troisième humiliation et détruit nous-mêmes notre oriflamme.

Je ne vous cacherai pas que nous éprouvons une certaine fierté de vous avoir berné, car par deux fois vous êtes arrivé...après la bataille, nous accordant ainsi un avantage non négligeable, compensant notre infériorité numérique.

N'y voyez aucun hasard, vous devriez savoir que rien n'est plus sournois qu'une femme et pour votre malheur...Nous étions trois....Aucune amertume, duc, car si je savoure la victoire, je sais m'incliner devant celle des autres quand elle est méritée.
Celle que vous avez remportée à Dole fut glorieuse pour votre richesse, elle ne le fut pas pour votre honneur. La prochaine fois, duc, traversez le royaume avec une armée, venez combattre les armes à la main, et nous nous inclinerons au moins devant votre courage.

Aujourd'hui, messire, vous avez eu de la chance et un bon informateur, que je vous demande de féliciter de ma part...Il a su vous prévenir à temps pour vous permettre de faire venir en hâte des défenseurs devant votre capitale...que vos deux armées avaient désertée pour s'acharner contre une coquille vide ! Quelle erreur !!

Vous avouerai-je que cette petite galéjade m'a beaucoup amusée ? Elle méritait d'être couronnée de succès, elle ne le fut pas...C'est ainsi et il n'y a rien à regretter. Seul est amer celui qui se lamente sans jamais rien tenter. Il faut, comme le dit le sénéchal Zephirin, transformer une défaite en victoire. La nôtre sera...de vous avoir empêché de savourer en toute quiétude votre petit vin d'Anjou, et contraint à dépenser un peu de ces écus dérobés au peuple comtois pour entretenir vos troupes.

Duc Aurélien de Penthièvre...sachez qu'un compagnon de Maxima ne se rend pas. Même si celle qui les commande est à terre, un compagnon reprend le flambeau. Rien n'est plus vil que le chantage et il est le meilleur ferment de la révolte.
Vous voulez juger ? Jugez...si vous savez respecter l'adversaire !

Nous ne sommes peut être pas pour l'instant vos pires ennemis, contrairement à ce que vous pensez, et il se pourrait fort que des coucous en robe de bure et sandalettes viennent s'installer dans un nid que nous avons construit depuis de longs mois, et à l'édification duquel ils se sont bien gardés de participer, attendant, contrits en dévotions, tapis, que d'autres leur ouvrent une voie royale .

Certains, Duc, ne sont là que pour la curée...Oubliant que cette dernière est la récompense des chiens pour leurs efforts à la chasse...et la marque du respect que leur témoigne le chasseur.

Nous partirons, duc...Quand nous le déciderons, et pas quand vous nous l'imposerez...

Que le petit vin d'Anjou vous conserve en santé,

Lothilde Adams de melincour
Pour les compagnons de Maxima Sequanorum, ses amis, ses alliés, et tous ceux que votre couronne indisposent !

Fait chez les nonnes de la Flèche
le 30 juin 1458

Agitant la petite cloche, le nez levé après relecture de sa lettre à l'apparition entre les rideau de son lit de la nonne qu'elle martyrise avec le plus de plaisir, Lothilde sourit et tendit le parchemin roulé

A son illustrissime duc d'Anjou...Et si vous pouvez en faire copie pour le bon peuple angevin, et une aussi pour la vieille bique de franc-comtesse, je vous en serais infiniment reconnaissante...Avant le dîner !

Remontant sa courtepointe sous son nez , elle rugit de plaisir en s'étirant de tout son long...Voyons...qui pourrait elle bien aller ennuyer après le Penthièvre...elle avait encore quelques jours pour y penser...Tendant la main, elle récupéra un biscuit et se mit à le grignoter...Elle avait bien une petite idée..
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lothilde
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyJeu 1 Juil 2010 - 4:03

Holaf

Encore une nuit à mâter les révolutionnaires ... heu bah non ... les comment dire ... les anciennes armées qui ont décidé de plus l'être pour pas se faire poutrer ...
Mouarf j'veux bien mais, y a risque de bafouillage ... Enfin donc encore une nuit comme ça ... et à la fin d'la nuit il se dit ...



Erf ... j'ai la marmotte au bord d'la falaise et elle va lâcher les mains.


Alors, il arrachât une affiche du tableau d'affichage et s'en alla un peu plus loin ....

Une fois l'affaire finie le papier ayant servie comme il se doit ... ont ne pouvé plus que lire:

ilde Adams de meli
s compagnons de Max


Sniper67150

[Au pied de La Flêche, 29 Juin]
Le Grand-Maistre Hospitalier Angevin, dans l'armée Poitevine, voila bien des paradoxes...

L'ancien Flêchois, se retrouvait devant les murs de son ancienne ville, attendant que le bélier fasse son oeuvre. Il avait laissé son destrier au campement de l'Hospital, il avait revêtu son armure de plaque, son tabard à ses armes, son bouclier, peint de gueule et frappé de la croix de Saint Jean d'argent, son collier de Grand-Maistre au cou. Sa salade, avait étée revêtue d'un panache rouge et bleu, symbolisant à la fois l'Anjou, l'Hospital et le Roy de France. Sa main droite, serrais son épée bâtarde, qu'il pourrait utiliser à deux mains si son bouclier défaillait.

Soudain, un craquement résonna. L'heure du combat venait, les cornes sonnait, la clameur de la bataille montait, les crys d'armes s'enchaînaient, le bruit métallique s'amplifiait.

Le Grand-Maistre s'avança , essayant cette fois, contrairement aux autres jours, d'être à l'avant de la masse, pour combattre, passsant les portes brisées, il cria pour inciter et motiver au combat les Hospitaliers :


PAR SAINT JEAN !!!

Le Chevalier se trouva vite un adversaire, un coup de taille, l'épée vibra dans la main de l'Hospitalier, il recula d'un pas, metta son bouclier en avant, poussa l'adversaire et donna l'estocade, l'épée arrivant en dessu des dernières côtes, le corp retomba lourdement, le Grand-Maistre donna un coup de pied pour retirer son épée. Mais déjà ses alliés étaient passés devant lui, il se mit en réserva, regardant la prise de la ville du haut de la porte.
Citation :

29-06-2010 04:06 : Vous avez frappé Amenhotep. Ce coup l'a probablement tué.
29-06-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de La Flêche.

Aurelien.

Scribouillage aller-retour de Angers à La Flèche , du Nord vers le Sud. Le Duc n'était pas grandement surpris de la réponse de la Vicomtesse , mais il avait déjà tout prévu. Le château ne tomberait pas , les cadavres feront malheureusement office de décor de la capitale pour les prochains jours.

L'ordre était donné , toutes les personnes détectés durant les révoltes passeront en procédure pour ne pas respecter la fin des combats . Fin des combats , car les armées franches n'existent plus , ainsi donc les actes commit ce jour contre la capitale ne sont plus du ressort militaire mais de l'action brigande des impérialistes.



A Lothilde Adams de Mélincour , vicomtesse de Dampierre
Nous, Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, Duc régnant d'Anjou,

Salut !

Les tentatives vaines des troupes de la coalition des armées franches resteront vaines et complètement illégitime, sachant que les armées ne sont plus. Elles devront donc accepter la défaite ou passer dans le lot des futurs pendus, je crois que la solution est bien simple, mais l'avis en effet appartient bien plus à eux qu’à votre personne.

Mais si tel est votre bon plaisir d'avoir des dizaines de morts sur la conscience, nous vous laisserons cette ultime jouissance d'avoir fait honte à la Franche-Comté -une fois de plus- et de laisser mourir ainsi ce que vous nommiez par le passé vos soldats.

Quant à votre pseudo bonté, vous avez simplement fuit le combat Ne tentez pas de jouer sur de tel actes pour vous approprier la moindre gloire vous avez abandonné, vous en assumerez les conséquences.

La justice humaine, tant que celle universelle d'Aristote vous jugera, vous et vos mercenaires dans votre volonté de ne pas mettre fin aux hostilités. Nul mort ne fut à déplorer en Franche-Comté du temps de mon passage ... Et une seule attaque nous avait suffit en ce temps à faire tomber Dôle. Quant à nos agissements, le Comte de Villiers Buzon en était parfaitement informé !

Vous venez de sceller l'arrêt de mort des compagnons de la Maxima Sequanorum.

"Car dans mon verre comme dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur."

Faict à Angers le 30 Juin de l’An de Grace 1458.


Les procédures venaient de débuter , les premières exécutions suivraient très rapidement.


Lothilde

Encore ? Mais il ne savait donc faire que ça,, ce petit duc ! S'incriminer sans que personne ne lui ait rien demandé ! Il y avait de quoi sourire et c'est ce qu'elle fit, mâchouillant du bout des dents le bout de sa plume avant de la plonger dans l'encrier

Duc des Saltimbanques,

Il vaut parfois mieux se taire ou se faire assister d'un avocat que foncer tel le bélier et pensant donner des coups furieux, mettre entre les mains de l'adversaire toutes les armes qui lui manquaient pour vous clouer au pilori

Ainsi donc, messire duc...les tentatives des coalisés seraient illégitimes puisque les armées ne sont plus....Comment qualifiez-vous votre tentative à Dole, vous qui n'êtes jamais venu en armées ?
Avez-vous été jugé pour cette illégitimité là ?
Est-ce qu'avoir fait de vous un duc est la récompense de vos bassesses perpétrées sur les terres de notre Empereur Long Jean d'Argent ?
Savez-vous que les plus grandes vilénies ne proviennent pas de ce qu'on les fait...Mais de ce qu'on les laisse faire ? Les grands feudataires ne sortent pas grandis....

Vous semblez peiner à comprendre que l'oriflamme ne fait pas le guerrier, et que s'en écarter s'appelle dans le jargon militaire tentative de dispersion des troupes ennemies...Parfois très efficace, parfois non...Il n'y a rien d'illégitime à tout tenter, dans l'art de la guerre...La seule chose qui ne se pardonne pas est le pillage et la fuite.

Votre peuple sait-il que les brigands que vous conduisiez ont pris leurs jambes à leurs cous, comme des poltrons, pour rejoindre la Bourgogne toute proche avant l'aurore, et échapper ainsi à la justice comtoise ?
Où était votre stratégie de militaires, dans cette fuite-là ?

Vous êtes, duc, bien mal venu de donner des leçons... Brigand vous êtes, brigand assumez-vous ! Il n'est rien de plus affligeant que le spectacle de la bête qui se veut ange...A l'image de ces gros prélats aux yeux luisants de vice qui vous enseignent la noblesse de l'abstinence...

Je crois, duc, que votre justice sera à votre image : Injuste. Accordez-moi la grâce de ne pas la comparer à celle d'Aristote...Je doute qu'il juge votre attaque de Dole avec indulgence, car voler le peuple n'a rien d'un acte de bravoure qui mérite la clémence divine.

Venir en armes sur vos terres était notre façon de vous le dire. Vous avez nos écus, nous avons restauré notre honneur.
Je ne dirai rien de vos insinuations sournoises sur le comte de Villers- Buzon...Sinon que le roquet qui se sent en danger jappe quand il se sait à cours d'arguments plus..efficaces !
Les coups bas ne sont pas dignes d'un duc.

Je ne scelle pas l'arrêt de mort des compagnons de Maxima Sequanorum, duc, car ce sont des hommes fiers, libres, et qu'à eux seuls appartient le choix de se présenter devant les juges ou de faire comme vous et vos 18 compagnons de renégats : fuir lâchement.

Puisse la gorgée d'Anjou que vous avalerez après lecture de cette lettre vous étouffer et libérer le peuple angevin de vous !

Rendez-vous en enfer, duc Aurélien de Penthièvre !


Il va me laisser guérir, ce paltoquet ? ou il va continuer longtemps de m'infliger ses sornettes ! Saperlipopette !...

Soeur Marie des Ramollis !!! Où êtes-vous encore passée ?? Rhaaaa ! vous voilà ! Curieux tout de même, cette manie que vous avez de disparaître ! Tenez ! allez voir le freluquet à la queue basse qui vous sert de dictateur et....quoi ? Ahhhh ma soeur ! arrêtez de jouer à l'effarouchée, hein ! Bon, bon....Allez voir le duc d'Anjou, son illustrissime pillard, et remettez-lui ma réponse...Et soyez assez aimable pour porter mes effets à la lavandière du couvent...Vous aurez bientôt l'immense regret de me voir quitter votre bel hospice...Cachez votre joie, ma soeur...

Souriant à la nonne

Je veux être propre le jour du jugement dernier, ma soeur...Lucifer s'en fichera sans doute, mais pas moi...allez !
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lothilde
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyDim 4 Juil 2010 - 13:37

Lothilde


[le lendemain....hospice de la Flèche]

Les lèvres pincées et le regard mauvais, Lothilde regagna son lit lentement, soutenue par le comtois exténué qui venait de lui rapporter des nouvelles.Reprenant sa respiration en grimaçant, elle désigna la chaise de la nonne du menton et jetant un regard furtif autour d'elle ramassa sous sa courtepointe un petit sac de jute qu'elle tendit au soldat

Un morceau de viande séchée...tout ce qu'il me reste..

et coulissant les yeux sur la carafe d'eau posée sur un coffre, au milieu d'un impressionnant capharnaüm de potions repoussantes

Et Aqua simplex, pour accompagner ce met délicieux... j'ai eu beau réclamer quelque chose de plus vigoureux...enfin, c'est toujours mieux que le pisse-mégères plein d'herbes puantes que les nonnes adorent nous faire absorber....ça calme, il paraît... pouah !.... Alors....il a osé...

Lothilde remua de la main les missives , déroulant la dernière reçue et approchant la feuille de ses yeux, sourcils plissés, murmura à l'adresse du militaire

Hier.. .Faict à Angers le 30 Juin de l’An de Grace 1458. je le tuerai de mes mains...Il ne sait pas, ce mécréant, que les guerriers n'attendent pas la fin du jour pour se mettre en route ??? Passez-moi une feuille de parchemin, là, juste à côté de vous...

Le geste suspendu, plume en l'air, elle regarda l'homme qui mâchait le morceau de viande avec force bruits qu'en d'autres temps elle aurait vraiment détestés

Au fait, soldat...vous savez lire, vous ? Est-ce que hier matin, avant de sortir d'Angers, vous avez pensé à regarder les avertissements de ce misérable ...ah...pas vous mais vos compagnons....et il n'y avait rien, bien ce qu'il me semblait...Et ceux qui ont attaqué ils l'ont fait sans sommation... Ils ont...attaqués dans le dos, c'est ça ?
La nonne m'a dit qu'ils avaient aussi attaqué ceux qui avaient réussi à se traîner jusqu'à la Flèche...vous avez eu de la chance, vous...je vais vous confier une missive à faire parvenir à ce lâche ..ne quittez plus la ville...envoyez lui un vautour....un agressif...


Revenant à sa feuille elle s'y pencha. Il était allé trop loin, et cette dernière lâcheté...

Citation :
Aurélien, sale roquet !

C'en est fini des titres et courbettes que vous ne méritez pas.

C'en est fini aussi de parler de soldats, d'honneur, de guerriers, vous n'avez pas l'idée de la signification de ces mots là.

Vous êtes, roquet, ce qu'on peut rêver de pire...Pleutre qui n'attaque jamais de face...Vous seriez à votre place dans la basse cour, Coq ! qui ne régnez que du haut de votre tas de fumier, à caqueter vos exploits devant quelques poules stupides dont personne n'aurait idée de faire un ragout.

Je vous savais sans honneur, j'aurais du me méfier et me douter que vous ne laisseriez pas de temps pour les palabres et les ententes éventuelles.
Avez-vous seulement eu le temps de recevoir la réponse que je vous ai fait apporter ? sans doute pas, puisque vous avez fait assassiner tous les coursiers qui entraient dans votre capitale...

Avez vous fait prévenir avant l'aube ceux que vous appelez mercenaires qu'ils avaient interdiction de passer ? Le messager qui est à mes côtés me dit que non...il ne sait pas lire, mais d'autres savent...

Quelle gloriole allez-vous tirer de ce que vous venez de faire ? Pensez-vous qu'on va dire de vous que vous êtes fin stratège, d'avoir agi de la sorte ?

Vous ne méritez que le mépris, je vous en envoie des tombereaux.
Préparez-vous des jours difficiles...Ce n'est pas une menace en l'air. Demain, après-demain, dans six mois, dans un an, vous devrez payer pour ce que vous venez de faire.
D'autres messagers vont partir, dans toutes les directions, du nord au sud, de l'est à l'ouest, vous crèverez, Roquet.

Lothilde

Tenez...et rapportez moi des nouvelles si vous en avez...les noms. Les noms de ceux qu'ils ont poignardé dans le dos, ces...ces...Allez !


Albatrus

Assis sur un grand rocher,discutant avec ses compagnons...

Encore une nuit calme...je ne comprendrai jamais les chefs de guerre qui sacrifient ainsi leur hommes...
Aristote saura la récompenser de ses actes..


Sacrifier?

Et oui,sans papier ou demande officielle,à la place du Duc d'Anjou,je ne laisse partir personne vivant..
Qui empêchera ces hommes et ces femmes venus se venger,de recommencer sans accord...


Oui vous avez raison..leur chef n'est pas très au fait des conflit?

Je ne sais pas,en tout cas,elle devrait retourner à l'école,la base n'y est pas..les hommes c'est le sang d'un chef de guerre!

Elle n'aime et ne respecte donc pas ceux qui l'accompagnent?


A mon avis,elle n'en a rien à secouer,sinon elle passerai un accord avec les dirigeants Angevin..sinon ils mourront tous un par un...
La folie des hommes...la folie d'une femme..


Le pire dans cette histoire,c'est qu'ils sont venus se venger du Duc et qu'ils attaquent le peuple...impardonnable..s'attaquer aux familles..

La Bretagne est là en soutien,pour protéger les civils Angevins,nous faisons notre devoir...
Il est difficile de se défendre contre ces braves soldats du FC,ils nous ont aidés en Provence,mais pas sous les ordres de cette chef de cirque...Elle les emmène vers la mort,quelle honte...



Davia

[A la guerre, comme à la guerre]

Troisième soir... Encore une attaque. Sourcils froncés, Davia ne comprenait pas. On était dans la ville de La Flèche là, tout allait bien et il fallait encore se battre? Et c'était qui les quelques pelés qu'on allait poutrer là?
Etre soldat, c'est être bête parfois. Faut pas poser de questions! Faut suivre... Bon... ben alors... on suit?
Et voilà, nous sommes sur les remparts, à... défendre la ville?
On suit... Un coup par ci, un coup par là, on taille, on tranche, on beugle; ça saigne!


Citation :
01 juillet de l'an de grâce 1458 04h07 : Vous avez engagé le combat contre Anjia.
01 juillet de l'an de grâce 1458 04h07 : Vous avez frappé Anjia. Ce coup l'a probablement tué.
01 juillet de l'an de grâce 1458 04h07 : Vous avez engagé le combat contre Bourrinus.
01 juillet de l'an de grâce 1458 04h07 : Vous avez engagé le combat contre Lionelpsl.
01 juillet de l'an de grâce 1458 04h07 : Vous avez engagé le combat contre Bernardo.

Une femme git par terre. Davia fronce les sourcils.

Non... ce n'est pas...

Un doute effroyable. Une peur terrible qui lui monte dans la gorge, une boule dans le ventre. Le combat s'apaise et Davia s'approche. Elle se penche vers le corps qu'elle a frappé. Tourne la masse inerte.

Oh mon Dieu! Anjia... TANTE ANJIA!!!!!!!

Un cri! Elle avait fait couler son propre sang, Le sang de sa famille.

Lâchant Sognir qui pendait lamentablement à son poing. La jeune tourangelle se penche, s'agenouillant dans la mort, dans le sang, elle prend le corps encore chaud entre ses bras et elle se met à pleure. De lourds sanglots, de reproches, de culpabilité, de rage.

Se balançant tristement en serrant sa tante contre son coeur, tout à coup, un sursaut.


Son coeur! Son coeur battait encore! Davia, le visage noyé par les larmes, l'allongea doucement, la palpant, lui tâtant le poul. Caressant sa joue et murmurant doucement.


Anjia... Tante Anjia!! Je vous en prie, ne mourrez pas!! Jamais, je ne m'en remettrai de vous avoir tuée!!

Un peu paniquée, elle leva la tête, cherchant des yeux un hospitalier. Leello, ne devait pas être loin, elles s'étaient battues ensemble.

A l'aide!!! Un blessé!!! Venez m'aider!!!

Mais qu'est-ce que c'était que cette foutue guerre!!! La tourangelle n'aimait pas vraiment l'Anjou, ce n'était pas sa guerre. Elle était là pour sa meilleure ami, angevine, qui gisait sur une litière à Angers.

Que s'était-il passé? Pourquoi avaient-ils chargés ainsi cette nuit. A nouveau, les sanglots la secouèrent tandis qu'elle continuait à appeler au secours.



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lothilde
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MessageSujet: Re: [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.   [RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts. - Page 4 EmptyDim 4 Juil 2010 - 13:44

Malatesta

Perché sur les murailles de Saumur, un mercenaire Italien, toujours aussi nonchalant.
Il passe son temps à scruter l'horizon du haut de son créneau, les pieds pendouillant dans le vide.
Et le bruit de la pierre aiguisant sa lame.
De quoi vous foutre les nerfs en pelote.

Mais le Corbeau aura beau aiguiser son épée, les Comtois ne semblent pas vouloir venir.
Selon les rumeurs, ils auraient été défaits sous les murs d'Angers.

Mais si le bel Italien a appris quelque-chose lors de ses quarante années d'existence, c'est bien de se méfier des Impériaux, et surtout des Comtois.
Cela, il l'a vu de ses propres yeux, il y a bientôt un an : deux Chevaliers sous les murs de la capitale Comtoise, massacrés par une armée entière, par celle qui aujourd'hui mène cette piètre vendetta.

Trêve de rêverie, il se remet à aiguiser son épée, avec cet air absent qui ne le quitte jamais, ou presque.

Quelques coups d'oeil à l'étendard rouge sang qui claque au vent, se demandant ce que Léandre manigance, et ou peuvent bien être passées les deux gamines, Clelie et Calyce...

Et le frottement de la pierre sur la lame.



Eloso

(La Flèche, matin du 1er juillet)

L’Auvergnat acheva d’essuyer la lame qui dégouttait de sang. Les rumeurs, autour de lui, allaient déjà bon train. Quatre. Diantre, ca en faisait du liquide.
Il semblait, mais bien entendu qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son, il semblait, donc, que les bougres qui venaient de se faire occire étaient protégés par un début de négociations. C’est donc au plus haut de l’armée qu’il avait décidé de poser la question. A la capitaine.

Une plume, un vélin et un encrier.


Citation :
A Melinora, commandant l’armée poitevine.

Capitaine. Il semble qu’il ait été ordonné, cette nuit, d’éventrer, plus ou moins proprement, un certain nombre de débris des armées comtoises, lesquels rejoignaient La Fleche après les combats d’Angers. Il est évident que cet ordre, c’est vous qui l’avez donné, et qu’il a été respecté par des soldats obéissants, en plus d’être mal informés.
On dit, de part et d’autre, que ces gens avaient été, au moins tacitement, autorisés à rejoindre La Fleche. Souffrez donc que je m’étonne, voire que je m’ahurisse.
Parce que, comprenez bien que de la part d’une armée angevine, la manœuvre ne m’aurait pas surpris, vu la foi que je porte à la parole de certains dirigeants de cette province. Mais de la part de Poitevins ?
Pouvez vous nous assurer, capitaine, qu’il s’agit d’une erreur ? Que vous n’étiez pas informée ? Ou bien que ces débandés n’ont reçu aucune assurance de passage ?

ElOso.


Un valet improvisé messager, et le courrier était parti.


Caméliane

[quelques jours auparavant, soignée par un Hospitalier, Thomaslatapie]

Le breuvage amer la fit vilainement grimacer et elle faillit en recracher sur la main de l'homme qui tenait le gobelet... Puis lui vint à l'esprit des images drôlesques, comme celle d'un animal énorme, de couleur rose, ayant une sorte de très long bras à la place du nez avec deux doigts en son bout... Etrange apparition...

La demie inconscience a cela de bon que l'on ne se rappelle que de certaines choses une fois réveillée. Mais lorsque la conscience s'éveille tout à fait, le moment devient terrifiant... Outre la douleur violente à l'épaule, au bras et à la cuisse, c'est son coeur qui souffrait le plus. Ses amis, son époux, plusieurs d'entre eux déjà tombés. Sa vie de militaire, de Général de caserne tranquille ne l'avait point préparée à toute cette atrocité...

Toujours à défendre, un canton ici et là, le sien, à surveiller quelques routes, à recruter et former les futurs soldats bocans (nom donné aux grandsonnais, qui signifie bouc sauvage^^), rien ne la prédisposait à attaquer un jour une ville à son tour... Mais l'amitié, puis le serment, l'honneur, la parole donnée valaient tout autant que son canton. Et ce n'est non par volonté de butin qu'elle s'était proposée à Lothilde dans ces représailles, l'amitié seule la guidait. Ses hommes suivaient, démissionnant de leurs postes à l'armée, par pur désir de découvrir autre chose et de ne pas la laisser seule comme certains disaient. Comme elle les aimait, comme elle tenait à eux ! Et la suite, tout le monde la connait la suite. Des trahisons, des noms donnés on ne savait de quelle manière en dessous des tables, entraînant la mort de plusieurs de ses hommes...

[Quelques jours plus tard, se remettant doucement... ]

Ne supportant plus les odeurs, la chaleur, la souffrance, elle quitta la tente dans laquelle s'entassaient des corps blessés qu'elle aidait à soigner, et rejoignit celle de Lothilde, il lui fallait discuter avec elle...



Lothilde

Journée de profond ennui, dans la torpeur de l'été. Les yeux fermés, elle était bien loin de l'Anjou, des combats, des souffrances....Loin de là, vers l'est, il y avait chez elle...Des combes profondes où le soleil entrait à peine, des forêts de sapins qui moutonnaient à perte de vue , des falaises qui déchiraient le paysage...ça sentait l'humus dans les sous bois ...Les ruisseaux étaient de vrais ruisseaux rageurs, et pas ces petits serpents tout plats comme ici...Paysage sauvage...pour les sauvages qu'ils n'étaient pas...Elle avait la nostalgie de sa terre.
Elle rouvrit les yeux au bruissement de l'étoffe des rideaux et se dressa sur un coude, saluant d'un sourire l'arrivée de Caméliane. Elles avaient à parler du retour vers leurs terres, justement...et par la grâce du duc Aurélien et son ultime fantaisie de faire attaquer les hommes...elle avait bien peur de devoir remettre ce départ à plus tard...


S'adossant au coussin, elle tendit la main à la pile de messages qu'elle avait lus, relus, triés, retriées, défroissés quand dans un geste de rage elle en avait fait des boulettes qu'elle était ensuite allée ramasser en se traînant à quatre pattes, et attendit que son amie s'installe au mieux avant de soupirer un grand coup, tapotant sur le tas de paperasses

Tout est là...J'ai fait une erreur énorme, Caméliane...énorme. Ma naïveté m'a fait croire que Penthièvre avait une parole...Jamais les hommes n'auraient du quitter Angers comme il l'avait exigé...Il était un peu tard, le lendemain, de donner ses conditions, une fois qu'il avait fait abattre des hommes qui retraitaient sur son ordre ! ... 1 blessé grave chez toi, 2 chez nos alliés...Voilà une prouesse dont il peut être fier.. Et ce coquin qui ose dire que nul mort ne fut à déplorer lors de son passage en Franche-Comté ..et qui menace en plus de mettre à mort ceux qui ont été reconnus lors de l'assaut du château d'Angers .Barbare assoiffé de sang...

Tapotant distraitement les feuillets devant elle

Tiens...Je me demande si ceux de ses amis arrêtés avant de franchir la frontière et passés en jugement ont payé de leur vie l'assaut et le pillage de Dole...Je ne pense pas avoir vu ces malfrats pendouiller au bout d'une corde aux embranchements des chemins...Et ça donne des leçons...Il peut attendre longtemps...tiens, voilà ce que je lui envoie, et ce sera le dernier message qu'il aura de moi...Je te le lis...

Duc,
Lorsque le 30 juin, vous m'avez fait parvenir ces mots : La justice humaine, tant que celle universelle d'Aristote vous jugera, vous et vos mercenaires dans votre volonté de ne pas mettre fin aux hostilités
Savez-vous, Duc de Penthièvre, que retraiter pour un soldat, constitue la seule façon de mettre fin aux hostilités ? C'est ce qu'ils faisaient...et vous les avez abattus.

Sachez donc que des guerriers partent ensemble, combattent ensemble, et reviennent ensemble... Vous avez sottement interrompu notre retraite. Et c'est à La Flèche que nous attendrons que tous les blessés soient en état de reprendre le chemin vers nos terres.


....et je rajoute à la fin...

Saviez-vous, duc, qu'avant de replier l'oriflamme de Maxima, nous avions pris soin de franchiser cette bonne ville de la Flèche ? Vous aurez au moins la satisfaction de ne pas nous savoir en Anjou...le temps que vous ne veniez remettre les choses en ordre !

Interrogeant son amie du regard, Lothilde sourit de la voir approuver d'un hochement de tête affirmatif et roula le parchemin. Il partirait avec la nonne qui devait aller faire réserve de charpies à Angers et qui se chargerait de transmettre.
Sortant de sa couche, elle boitilla jusqu'au coffre qui contenait ses effets, y fouilla un instant, sortit deux draps de lin et en tendit un à son amie, sourire en coin... Aux étuves...Elles y parleraient de leurs montagnes, rêveraient de cancoillote et de comté sans trou...de coucous helvètes et d'écus qui font des petits à l'ombre des coffres...et des projets qu'elles feraient, plus tard...

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