[clos] Non respect de fermeture des frontières : Azurienna

Ville : Pontarlier

résumé :

Dame Azurienna s'est rendu coupable de non respect de la fermetures des frontieres et est entré sur Pontarlier sans autorisation .
Une lettre lui a été envoyé la prevenant de sa mise en procés .


dossier

Hop :

Citation :

*Et une audience de plus qui débute.
Le Procureur _Max se lève alors, et prend la parole comme il se doit.
Cette affaire là est déjà plus plaisante, puisque le rôle de l'accusé se trouve être incarné par une jeune femme.*

Votre honneur !

Comparait devant nous, à présent, damoiselle Azurienna.
Pourquoi cela, me direz vous?

Tout simplement parce qu'elle a outrepassé les directives édictés par la déclaration de fermeture des frontières de FC, publiée par le Franc-Comte dès le début de cet hiver.
Cette déclaration stipule en effet que le passage en territoire comtois ne peut s'effectuer que sur l'autorisation des autorités compétentes de FC, or l'accusée s'est vraisemblablement introduit illicitement en la ville comtoise de Pontarlier, selon les paroles d'une Franc-comtoise intègre, Monifred, membre de la Prévôté Franc-Comtoise.

Si l'accusée a quelque chose à déclarer, ou si elle a pu se prémunir d'un avocat, nous allons pouvoir l'écouter dès maintenant...

Première plaidoirie de la défense

Citation :

* La jeune femme entra dans la salle , sa tete etait recouverte de son chale qu'elle s'empressa de retirer .. Elle secoua sa tete de gauche a droite pour remettre de l'ordre dans ses cheveux puis s'avanca doucement de sa silhouette frele mais gracieuse .
Sans sourciller elle écouta l'enoncé de sa mise en accusation puis prit la parole .


_Bonjour Messire le procureur .
Suite a votre courrier je me presente à vous seulement je n'en comprend pas tout le sens .

* La jeune femme marqua une pause tout en triturant nerveusement son jupon..C'etait la premiere fois qu'elle se retrouvait dans un tribunal..

_ En effet à mon arrivée j'ai rencontré une dame en taverne qui m'a demandé si les frontieres étaient fermées et je lui ai est repondu je ne sais point dame .. Elle m'a alors citer les noms de deux personnes censés m'avoir transmis un courrier et je dus betement constaté que je n'ai point recu de courrier et d'ailleurs pour preuve messire le Procureur...

**La jeune ouvre sa besace devant le procureur tellement nerveuse qu'elle renverse tout par
terre...

_ Oh excusez moi ce que je puis etre maladroite , alors voilà ce petit tas ce sont les lettres de mon ex compagnon qui me demande de revenir à Die en Lyonnais...Celles çi sont celle d'un pretendant qui devient franchement lourd.. Les deux lettres là sont celles de peut etre un amour naissant..et la derniere la votre me demandant de me rendre ici..

** Elle deposa les lettres sur le bureau du procureur et repris sa place jouant nerveusement avec une mèche de cheveux..

Réquisitoire de l'accusation
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

* la jeune femme attendait de plus en plus nerveuse..qu'allait il lui arriver? Elle n'avait pas recu cette lettre mais allait on la croire .. le silence etait si pesant ...le tribunal l'impressionnait de plus en plus ...

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.

Citation :

*L'heure était venue. Enfin il allait pouvoir dire tout ce qu'il avait sur le c�ur. Sans concessions. Avec ironie très certainement mais non sans satisfaction. Il n'ouvrit pas le dossier de l'accusé cette fois-ci. Tout était joué d'avance.*

-Je laisse de côté le jugement de l'accusé ici présent pour faire celui de la Franche-Comté. Cette chère contrée qui a tant changé. Celle-ci est actuellement à la dérive. Les brigands affluent de partout et cela n'est pas sans raisons. Ils sentent qu'elle court à sa propre perte. Pourquoi me direz-vous? Tout simplement parce qu'elle ne jure que par le conflit et que c'est donc le conflit qui la rongera. Cela fait tant de temps que ce reproche lui est fait mais que personne ne fait rien. Les gens de confiance et de valeur son tour à tour encensés puis traînés dans la boue. Tant et si bien que ceux-ci finissent par se lasser et par se demander si les idéaux qu'ils défendent sont bien représentés en cet endroit. Alors forcément des dérives apparaissent.

L'incompétence montre le bout de son nez, la Franche-Comté est aux mains de gens qui n'ont aucune raison d'avoir autant de pouvoir. Des preuves? J'ai intégré une liste comtale sans convictions et ait été propulsé au poste de juge sans aucune difficulté alors que je ne souhaitais plus rien donner à cette terre ingrate. La Franche-Comté et ceux qui sont ou qui furent à leur tête ont peu à peu effilé ma confiance. Et à l'heure d'aujourd'hui je ne suis plus un homme de confiance. Peut-être ce que je dis à l'heure qu'il est ne sera même pas relevé tant tout semble futile pour nos dirigeants. Mais peu importe. Peut-être certaines personnes prendront conscience en écoutant ces quelques mots que la voie empruntée par notre Franche-Comté n'est pas la bonne.

Pour ma part je serais loin. J'ai été déçu, beaucoup de franc-comtois me sont insupportables soit par leur fiel, soit par leur incompétence à diriger nos terres. Alors en quelque sorte je souhaite la mettre face à son destin. Bon nombres de gens peu recommandables seront relaxés en cette nuit du jugement dernier. Deux possibilités s'offriront alors à la Franche-Comté: s'unir une bonne fois pour toute afin de combattre ensemble l'ennemi commun et faire renaître en quelque sorte de ses cendres ce pays que tant ont aimé.
Ou bien laisser faire, laisser la Franche-Comté se consumer d'elle même et la laisser en proie au chaos.
Les menaces sont nombreuses et le resteront. Il faut redonner ses lettres de noblesse à la Franche-Comté.
J'étais placé du côté de ceux qui faisaient tout dans ce but mais les luttes intestines m'ont éc�uré.
Je me placerais désormais du côté de ceux qui la mettent à l'épreuve afin de voir si elle peut faire face à l'adversité.

Beaucoup me détesteront à partir de ce soir. Mais sachez juste que moi je vous détestais déjà depuis bien plus longtemps.
Ceux que j'appréciais resteront dans mon c�ur et se reconnaîtront, et comprendront peut-être même mon acte.

Le jugement dernier a été rendue.

*Fait à Dole le 19 février 1457 par le juge Fabulous*

*Le juge, qui vivait d'ailleurs ses dernières heures à ce poste, avait fait en sorte de soudoyer et de convaincre les gardes et les divers membres responsables de la surveillance des prisonniers. Ceux-ci allaient pouvoir s'enfuir sans subir aucun poursuites.*